Nouvelle venue, maman perdue
Publié : 31 janv. 2022 21:46
Bonsoir, je suis maman de 2 enfants et il y a quelques mois ma cadette nous fait l'annonce par écrit, à mon mari et moi même, qu'elle se sent garçon, qu'elle n'a pas le bon corps, qu'elle veut que ça change. Coup de tonnerre sur la famille. On a beau être très ouvert, notamment sur les questions de sexualité que nous abordons sans tabou avec nos 2 enfants, notre ainée est bi et qu'elle nous présente un homme ou une femme, cela nous importe peu. Mais là... Notre enfant remet son identité en jeu et c'est dur à appréhender. Depuis je lis des articles, je parcours la toile à la recherche d'infos, mais j'ai du mal à cheminer.
En juin 2007 j'ai accouché d'une petite fille et là presque 15 ans après j'ai l'impression de devoir faire le deuil de cette enfant pour en faire naitre un autre. Eva souhaite qu'on l'appelle Malo, c'est son choix, elle/il veut être genré au masculin, me laisse un petit mot dans mon sac de boulot me demandant l'achat d'un chess binder (il a fallu que je fasse de recherches à ce sujet aussi, kesaco?), souhaite changer son état civil.... Tout cela va trop vite, comment être sûre de son choix, n'est-elle/il pas influencé par les médias qui abordent de plus en plus ce sujet, y a-t-il une réelle souffrance qui l'empêche d'avancer et dans ce cas, en tant que parent ne suis-je pas dans l'obligation de l'aider ? La culpabilité se mêle à l'incompréhension. J'essaie de cheminer pour son bien être mais cela remet tellement de choses en question.
Alors j'emploie son petit surnom au maximum pour ne plus l'appeler Eva si cela lui fait mal, Titou c'est bien pour nous deux, cela lui convient pour le moment. Aujourd'hui je me tourne vers ce forum en espérant trouver des conseils, des témoignages, voir du soutien. Et quand le moment sera venu, il faudra trouver des professionnels capables de l'accompagner. Pour infos, nous habitons en Corrèze où les professionnels de santé sont rares et "Titou" a été suivi par une psychologue pendant 3 mois, à sa demande , suite à des tests car on suspectait un haut potentiel; là elle/il souhaite faire une pause et ne voit plus le psy, pour prendre du recul et réfléchir... Elle/il parle peu avec nous, mon mari ou moi, car se sent incompris (évidemment , maintenant je comprend), ne veut pas entrer dans un conflit et souvent se ferme comme une huitre. Alors on trouve des petits mots, des courriers.
Merci à vous qui me lirez, merci à vous qui me conseillerez...
En juin 2007 j'ai accouché d'une petite fille et là presque 15 ans après j'ai l'impression de devoir faire le deuil de cette enfant pour en faire naitre un autre. Eva souhaite qu'on l'appelle Malo, c'est son choix, elle/il veut être genré au masculin, me laisse un petit mot dans mon sac de boulot me demandant l'achat d'un chess binder (il a fallu que je fasse de recherches à ce sujet aussi, kesaco?), souhaite changer son état civil.... Tout cela va trop vite, comment être sûre de son choix, n'est-elle/il pas influencé par les médias qui abordent de plus en plus ce sujet, y a-t-il une réelle souffrance qui l'empêche d'avancer et dans ce cas, en tant que parent ne suis-je pas dans l'obligation de l'aider ? La culpabilité se mêle à l'incompréhension. J'essaie de cheminer pour son bien être mais cela remet tellement de choses en question.
Alors j'emploie son petit surnom au maximum pour ne plus l'appeler Eva si cela lui fait mal, Titou c'est bien pour nous deux, cela lui convient pour le moment. Aujourd'hui je me tourne vers ce forum en espérant trouver des conseils, des témoignages, voir du soutien. Et quand le moment sera venu, il faudra trouver des professionnels capables de l'accompagner. Pour infos, nous habitons en Corrèze où les professionnels de santé sont rares et "Titou" a été suivi par une psychologue pendant 3 mois, à sa demande , suite à des tests car on suspectait un haut potentiel; là elle/il souhaite faire une pause et ne voit plus le psy, pour prendre du recul et réfléchir... Elle/il parle peu avec nous, mon mari ou moi, car se sent incompris (évidemment , maintenant je comprend), ne veut pas entrer dans un conflit et souvent se ferme comme une huitre. Alors on trouve des petits mots, des courriers.
Merci à vous qui me lirez, merci à vous qui me conseillerez...