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Il y a un "phénomène simple" décrit par les psychologues
(je leur laisse le soin de compléter car je ne le suis pas) qui s'appelle "la projection".
Le principe de la "projection", en gros, c'est que l'individu a tendance, spontanément, inconsciemment à penser que les autres pensent comme lui ... ce qui génère parfois des quiproquos ...
Pour les enfants, les parents sont des "repères"
(ce ne sont pas les seuls, évidemment) et "repère", ça veut bien dire ce que cela veut dire ... On pourrait dire aussi que ce sont des "exemples", au sens "exemples de vies possibles", "exemples de façons de penser possibles", "exemples de comportements possibles" ... "exemples à suivre ou à ne pas suivre" ... Et l'enfant va s'appuyer sur ces exemples pour se construire ...
Un enfant qui vit mal que son père soit peu présent à la maison peut décider le jour où il sera papa d'organiser sa vie pour "faire autrement". S'il le vit bien, il fera peut-être pareil et ne comprendra pas que ses enfants puissent le vivre mal, parce que, lui, ne l'a pas mal vécu ...
Les enfants en grandissant imitent, corrigent et parfois font le contraire de ce que font ou faisaient leurs parents, avec toutes les nuances possibles et tous les excès possibles ...
Les enfants dont les parents ont eu un métier pénible, peuvent se dire, "la vie, c'est ça et c'est comme ça" ou "je ne veux surtout pas avoir la même vie qu'eux".
C'est un peu l'histoire des enfants d'agriculteurs ou de commerçants
(il y a plein d'autres exemples
), il y a parfois un enfant qui est motivé pour reprendre l'exploitation ou le commerce, et d'autres qui veulent absolument faire autre chose ...
et tout cela, au sein de la même famillle ...
Les enfants peuvent avoir des attentes énormes vis à vis de leurs parents qui sont, au départ, "responsables de les avoir mis au monde"

sauf que, même les parents qui ont voulu avoir des enfants, ne maitrisent pas tout ...
Ils ne savent pas toujours très exactement pourquoi ils en voulaient
(je veux dire "au plus profond d'eux mêmes"), ils apprennent parfois à l'être en rectifiant certaines choses avec le deuxième, puis le troisième
(quand il y en a plusieurs), doivent composer avec la crise économique, l'influence des médias, etc ...
Dans tous les cas, ils sont bien obligés de se référer, à un moment ou à un autre, à leurs parents ou à celles et ceux qui ont jouer ce rôle ...
A 18 ans, en France, un enfant est majeur légalement
(il peut demander une émancipation à 16 ans pour être complet) sauf qu'entre "être majeur" et "se sentir adulte" ... Il y a une différence ...
Les psychologues, sociologues, ethnologues expliquent que dans certaines tribus, il y a ou il y avait des "rites d'initiation" ... c'est à dire une sorte de cérémonie symbolique qui permettait à l'enfant de passer de l'enfance (ou de l'adolescence) à l'âge adulte ...
Le jeune d'une telle tribu ne va fondamentalement se réveiller "différent" le lendemain ... mais, en gros, "le message est passé" ... il est désormais autorisé à faire certaines choses très précises (aller à la chasse par exemple, etc ... ) et il sait qu'il va devoir "se prendre en main" ...
Dans notre société moderne, c'est beaucoup plus compliqué du fait du chômage, etc ...
(je ne developperai pas ... ).
D'autre part, les moeurs évoluent et plusieurs générations de parents qui sont toujours vivants aujourd'hui ont eu, pour beaucoup
(j'ai pas dit tous
), une éducation avec "des principes assez clairs" (respect des adultes, etc ... ). Les dernières générations, notamment ceux de la génération de 68 (merci aux historiens, sociologues et psychologues de m'aider ...) ont eu tendance à donner plus de libertés aux enfants, les parents, qui ont vu les leurs confrontés à des difficultés économiques, ont essayé d'offrir à leurs enfants ce qu'ils n'ont pas eu (cadeaux de noël, etc ... ).
Même si ce n'est pas le cas de tous, beaucoup de jeunes (adolescents ou jeunes adultes) ont été un peu "surprotégés" (il y a différentes manières de l'être ... et cela ne comporte pas que des avantages ) et, plus globalement, leurs parents leur ont donné une éducation différente de celle qu'ils ont reçu.
Dernière petite remarque : avec tout ce que je viens de dire
(et je n'ai pas le temps moi non plus d'y consacrer la journée
), je dirai qu'on est face à une sorte de "cercle vicieux" ou, je préfère cette image, face à un "serpent qui se mord la queue" ...
Les parents doivent "faire le deuil" de l'enfant qui grandit, voire aussi de "l'enfant idéal (c'est à dire de l'enfant qui leur ressemble ou qui réussit là où ils ont échoué, etc ... ).
Les enfants doivent faire le même chemin, c'est à dire faire le deuil du parent idéal (qui doit toujours tout faire comme il faut, tout comprendre, tout deviner, etc ... ) qui n'existe pas plus que l'enfant idéal ...
et "faire le deuil de quelque chose", c'est toujour difficile ...
Si des parents n'apprennent pas à un enfant à faire son lit, il ne saura pas le faire ...
S'ils lui apprennent mais qu'ils le font à sa place, pourquoi le ferait-il ?
S'il n'en a pas pris l'habitude, il se peut qu'il ait du mal à la prendre cette habitude là ...
Surtout si les parents font le lit pour lui témoigner leur affection et se consoler qu'il ne soit plus aussi calin que lorsqu'il était petit ...
Le jour où les parents cessent de faire le lit, il va falloir qu'ils supportent la vision de la chambre en désordre, surtout s'il y a des invités qui visitent la maison ...
Il est possible alors qu'ils fassent tout de même le lit ou qu'ils y renoncent en étant meurtris ... estimant qu'ils sont en éhec, que leur enfant est définitivement paresseux et / ou, pire qu'il ne les aime pas !
Et l'histoire peut durer très longtemps ...
D'autant qu'il va y avoir aussi tout le débat "en quoi c'est important de faire son lit" ... 