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Bonjour,

je recherche d'autres mamans désenfantées avec qui parler de ce que nous ressentons.

C'est très difficile de rencontrer des mamans séparées de leur enfant par la contrainte (très rare en France quand il n'y a pas eu de violences de leur part).

Pourtant c'est une situation dont les conséquences psychologiques sont si fortes que j'ai besoin de pouvoir en parler avec d'autres qui ont, ou qui ont eu ce vécu, car c'est un vécu très difficile à imaginer pour des femmes qui n'ont pas d'enfant, ou qui n'en ont pas été séparées, ce qui rend assez difficile l'échange en se sentant comprise.

Pour plus d'infos sur le contexte, voir ma présentation : viewtopic.php?f=16&t=6524&p=18574

Belle journée à tou·te·s

Pas besoin d'avoir un enfant pour imaginer la douleur d'une séparation. Ça s'appelle l'empathie. Après que dire ? C'est compliqué. C'est surtout le monde juridique qui doit s'emparer de ça. Mais si vous êtes sur ce site c'est que ça ne doit pas être efficace. Après l'espoir peut-être quand les enfants grandissent qu'ils vous retrouveront pour vous contacter

Dans les milieux LGBTIQA+ peu de personnes ont des enfants, et beaucoup mettent une barrière par rapport à la parentalité, soit par choix politique soit par la tristesse de la difficulté d'en avoir.
Donc en effet l'empathie parentale est rare dans mon entourage.

Pour le reste vous avez résumé la situation, mais vous comprendrez qu'elle n'est pas toujours simple à gérer émotionnellement et que l'auto-support entre personnes concernées serait d'une grande aide.

Bonjour,

Je suis désolé d'apprendre votre situation difficile. Il est vrai que rencontrer d'autres mamans qui ont été séparées de leur enfant peut être difficile, mais il existe des groupes de soutien en ligne ou en personne où vous pouvez parler avec d'autres qui ont vécu des expériences similaires.

En outre, une option possible pour résoudre ce problème pourrait être le recours à la gestation pour autrui (GPA) ou le recours à une mère porteuse. Cependant, cela peut être un sujet controversé en France, alors il est important de faire des recherches approfondies et de consulter des professionnels avant de prendre toute décision.

Je vous souhaite beaucoup de courage et de soutien dans cette situation difficile.

Bonjour Paul,
il y a erreur, je ne cherche pas à avoir un nouvel enfant, mais juste à mieux supporter le fait d'être coupée du mien.
Bonne soirée

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Bonjour The Sam, merci pour votre message et pour votre compréhension profonde de ce sujet.

Je suis profondément triste pour la situation de votre soeur, et pleine d'empathie. En effet, il y a certains cas où l'on ne peut malheureusement rien faire d'autre que d'apprendre à gérer sa douleur comme on le peut, avec les outils que l'on a. Votre soutien et l'amour que vous exprimez sont le mieux que vous puissiez faire.

Si un jour elle ressent l'envie de parler avec une autre maman ayant un vécu commun, qu'elle n'hésite pas à me contacter.

Merci pour vos encouragements, je vous en envoie autant à toutes les deux.

Merci Alix.
Mais je n'ai pas de compréhension profonde du sujet.
Je ressens. Je vois. Mais je ne peux réellement comprendre. Juste essayer. Et ne pas trop gaffer.

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Bonjour The Sam,

j'ai l'immense chance d'avoir de grandes ressources internes (passion pour la musique) et un instinct de survie extrêmement développé, j'ai donc réussi, petit à petit, à réinventer une nouvelle vie, changer d'environnement, construire un nouvel équilibre dans lequel je me sens bien aujourd'hui.

Je sais que tout le monde n'a pas la chance d'avoir ces aptitudes à la résilience et je me focalise sur ce point positif. C'est toujours extrêmement dur émotionnellement quand j'aborde ce sujet, mais je m'attelle à éviter d'y penser et y arrive parfois.

Et votre soeur, a-t-elle de bonnes ressources ou développé des stratégies pour ne pas sombrer ?

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En effet, les stratégies que l'on développe pour tenir le coup sont souvent imparfaites.
Enfouir sa douleur sous une chape de béton en est une, il n'y a parfois aucun autre recours.
Une passion comme la mienne peut-être une échappatoire, mais peut aussi être une manière de se perdre dans l'immensité d'une oeuvre sans fin.
Dans les deux cas, feindre un minimum de bien-être est impératif pour ne pas sombrer, car un jour nos enfants auront besoin de nous, entières, fortes, prêtes à leur rendre ce qui leur a été dérobé. Pas le choix, coûte que coûte on n'a pas le droit de se laisser aller. Ça peut parfois en effet nous coûter une grande part de notre sensibilité, et nous conduire à craindre jusqu'à nos propres émotions. Ou simplement les mettre de côté pour l'enfant qui un jour ou l'autre demandera à les entendre.

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Bonjour,

Alix a tout à fait raison, certes, c'est une situation très difficile à vivre, mais il ne faut surtout se laisser aller. C'est la dernière chose à faire, il faut redresser la tête et garder l'espoir d'un meilleur avenir.
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Mon site : lecoqfuneraire.fr