- Le non-dit enfin révélé
Publié : 17 mars 2008 20:50
Voilà, ça devait arriver ! Je ne pensais quand même pas que ça arriverait si vite. Mes parents connaissent mes penchants. Hier soir, ma mère m'a tout simplement dit: "Ecoute, j'aimerais qu'on parle de quelque chose. Avec ton père, on s'en doutait mais on voudrait que tu nous dises enfin la vérité". Au ton qu'elle employait, je comprenais qu'elle n'était nullement en colère. Je savais bien que mes parents avaient gagné en tolérance et qu'ils m'aimaient très fort mais là, j'avoue que ma mère m'a surprise. Parler de cela avec elle était encore difficile pour moi et je ne souhaitais pas avoir cette conversation mais elle s'est montrée merveilleuse:
"Tu as demandé à ton père d'enregistrer un film. Il a regardé le début et ça parlait d'une fille qui en aimait une autre. Et puis, il y a ce roman que tu as voulu faire éditer qui faisait allusion à ce genre de chose. Je te demanderais seulement de ne pas nous mentir et de ne pas nous prendre pour des idiots. Si tu aimes les filles, si tu es attirée par elles, je veux que tu saches que ton père et moi, on s'en fout". Gênée, je répliquais seulement qu'un film ne pouvait refléter mes penchants. Là dessus, elle me répond:"Tu n'as jamais amené de garçon à la maison. Nous savons depuis longtemps. Nous ne disions rien mais nous savions. Je voulais juste te dire que si tu ramènes un jour une fille à la maison, nous l'accueillerons avec plaisir. Je ne verrais aucune objection à ce que tu vives avec elle. Nous n'avons pas à juger ta vie intime. Et si l'un de nos amis se permettait une réflexion, ton père et moi le sortirions par la peau des fesses". Et moi, de rajouter, toujours gênée: "Tu sais, pour beaucoup de gens, c'est une maladie honteuse". Je me souviendrai toujours de sa réplique :"Ne dis jamais cela! Ce n'est pas une maladie! Ne pense jamais cela !". Puis, elle a continué:"Plus jeune, j'ai fait un stage avec des gens de mon âge, tous hétéros. Durant tout le séjour, ils se sont comportés comme des chiens en couchant à droite à gauche avec la femme de machin, le mec de machine. Personne n'a de reproches à te faire ni de leçons à te donner sur qui tu dois aimer. Vis ta vie et sois heureuse, c'est tout ce qu'on te demande". J'avais envie de lui sauter au cou et de l'embrasser mais une douleur persistante m'en empêchait. Oui, elle s'est montrée merveilleuse.
"Tu as demandé à ton père d'enregistrer un film. Il a regardé le début et ça parlait d'une fille qui en aimait une autre. Et puis, il y a ce roman que tu as voulu faire éditer qui faisait allusion à ce genre de chose. Je te demanderais seulement de ne pas nous mentir et de ne pas nous prendre pour des idiots. Si tu aimes les filles, si tu es attirée par elles, je veux que tu saches que ton père et moi, on s'en fout". Gênée, je répliquais seulement qu'un film ne pouvait refléter mes penchants. Là dessus, elle me répond:"Tu n'as jamais amené de garçon à la maison. Nous savons depuis longtemps. Nous ne disions rien mais nous savions. Je voulais juste te dire que si tu ramènes un jour une fille à la maison, nous l'accueillerons avec plaisir. Je ne verrais aucune objection à ce que tu vives avec elle. Nous n'avons pas à juger ta vie intime. Et si l'un de nos amis se permettait une réflexion, ton père et moi le sortirions par la peau des fesses". Et moi, de rajouter, toujours gênée: "Tu sais, pour beaucoup de gens, c'est une maladie honteuse". Je me souviendrai toujours de sa réplique :"Ne dis jamais cela! Ce n'est pas une maladie! Ne pense jamais cela !". Puis, elle a continué:"Plus jeune, j'ai fait un stage avec des gens de mon âge, tous hétéros. Durant tout le séjour, ils se sont comportés comme des chiens en couchant à droite à gauche avec la femme de machin, le mec de machine. Personne n'a de reproches à te faire ni de leçons à te donner sur qui tu dois aimer. Vis ta vie et sois heureuse, c'est tout ce qu'on te demande". J'avais envie de lui sauter au cou et de l'embrasser mais une douleur persistante m'en empêchait. Oui, elle s'est montrée merveilleuse.