Bonjour Brigitte,
Je serais aussi très heureuse de te rencontrer si tu descendais dans le "Midi" comme disent les "parisiens"
Je plaisante.
Pour en revenir au terme "le choix" Je sais absolument qu'il n'a rien choisi.
Vois-tu, lorsqu'il nous a révélé son homosexualité, j'ai éclaté en sanglots, je n'ai pu les retenir. De gros sanglots, pour un très très gros chagrin.
C'est une scène qui restera à jamais dans ma mémoire, et plus encore les paroles de mon fils qui répondait à ma question :
"Mais pourquoi celà m'arrive à moi"
Réponse de mon fils : "non, maman ce n'est pas à toi que celà arrive, c'est à moi" Je n'oublierai jamais ces mots là. Là j'ai tout compris. Mais vois-tu, et c'est l'inconvénient du net, on écrit, on ne se relie pas forcément, on ne pèse pas forcément les mots à l'écriture. Alors qu'à l'oral, il y a toujours la possibilité de nuancer. Je sais que tu as raison, je l'ai compris, et c'est pourquoi j'essaie de progresser pour l'aider, comment dire, pour ne pas ajouter, par mon incompréhension, mon ignorance, des problèmes à ceux qu'il ne doit pas manquer de rencontrer parfois.
Je me dis au moins qu'il se dise, "Eux (ses parents) ont compris.
Voilà j'ai été un peu longue, un peu décousue, mais c'est un peu mo défaut (partir un peu dans tous les sens
Parler, encore parler, je crois qu'en ce qui me concerne la solution est là.
J'en parle avec mon fils (un peu moins désormais) Mais je ne veux pas être un poids supplémentaire. Comme tu dis, il est heureux, je le vois et le sens heureux. Et c'est pour nous le plus important, j'en suis fermement convaincue, après être passée par de nombreux états d'âmes, à la réflexion, c'est notre fils, notre enfant. Et nous voulons son bonheur avant tout. Je me dis aussi, en parcourant le forum,
Non, je ne me dis rien
Je n'arriverai pas à formuler correctement ce que je ressens. Peut-être si nous avons la chance de nous rencontrer, serais-je un peu plus prolixe (quoique là ... déjà ... c'est pas mal)
Gros bisous.
ANDREE