Réactions et interrogations en tant que papa
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Réactions et interrogations en tant que papa
Bonjour forum
Je suis un papa de 50 ans, marié, 2 enfants, un garçon de 23 ans et une fille de 20 ans.
Nous les avons aimé (et aimons toujours), soutenu, accompagné durant leurs vies, aussi bien à l’école que dans leur vie personnelle.
Je vais vous parler de ma fille.
Elle est née normalement pas de problème lors de l’accouchement. Sa scolarité a été compliquée car beaucoup de difficulté. Nous avons vu des orthophonistes mais ils n’ont jamais rien décelé à ce moment là. Il a fallu attendre le collège pour qu’un bilan orthophonique nous informe qu’elle est dysphasique. Nous l’avons accompagné chez l’orthophoniste. Mais cela n’a pas suffit car en plus de la dysphasie , elle avait un problème d’IMC très bas. Elle a donc été suivie à l’hôpital des enfants avec suivi psychologique.
Après plusieurs années de suivi, de divers tests (autistique par exemple, qui fut négatif), notre fille a fait son coming out, lors du bilan final avec les spécialistes. Nous nous en doutions et n’étions pas surpris. Nous ne l’avons pas du tout rejeté, au contraire, nous l’avons accompagné et « soutenue ». Nous sommes très ouverts d’esprit.
Mais depuis décembre 2021, la situation s’est dégradée. Elle nous a rejetés en prétextant que nous étions des parents violents, homophobes, racistes. Nous étions dans l’incompréhension totale. Nous en avons discuté avec la famille, les amis proches et même notre médecin de famille car nous n’étions pas bien et nous nous posions des tas de questions. Tous, n’ont pas compris non plus. Ils nous ont rassurés en nous disant que nous n’étions pas du tout ce genre de parents.
Puis, peu de temps après, elle nous a demandé de ne plus la genrer. Qu’elle était un garçon et qu’elle y pensait depuis toute petite. Pareil, incompréhension totale. Aucun des psys qu’elle avait vu à l’hôpital ne nous a parler de genre, ni même des accusations qu’elle portait à notre égard.
J’ai essayé de comprendre. J’ai voulu avoir une discussion avec elle. Elle a complètement fermé la conversation. Les phrases qu’elle m’a balancées au visage me hantent depuis des mois, j’en dors plus, ma femme non plus d’ailleurs.
« Je ne suis plus ta fille, ta fille est morte. Maintenant tu as deux fils….. », « il y a que les cons qui ne changent pas d’avis » ….. «tu devrais te faire soigner si tu ne me comprends pas »
Depuis nos relations sont très tendues. J’essaie de faire attention lorsque j’écris un message, ne pas mettre de genre. C’est compliqué….
Elle est gentille avec moi quand elle a besoin de moi …. Comme la plupart des gamins vous me direz.
Il y a un mois, elle a vu une endocrinologue qui lui a prescrit de la testostérone. Elle a fait sa première injection. Nous avons été mis au courant quand l’infirmière est venue à la maison.
Je suis très surpris qu’il n’y ait aucun suivi psychologique pour cette « transition ». Je ne comprends pas d’ailleurs. N’importe qui va voir un spécialiste et se fait prescrire une injection. Du jour au lendemain, on change de genre et puis voilà. Je ne suis pas médecin, mais je trouve cela vraiment moyen.
Depuis peu, elle a entrepris de changer sa carte d’identité pour masculiniser ses prénoms.
Je vous avoue que c’est très dur pour moi. Nous avons choisi des prénoms et en un coup de baguette magique, tout est effacé.
C’est dur car je n’ai pas pu avoir de discussion avec elle, aucune. J’aurais voulu savoir pourquoi, essayer de comprendre, peut-être l’aider. Mais cela est impossible. Elle ferme toutes conversations et elle est très agressive avec nous.
J’ai le sentiment qu’elle nous impose sa transition qui, de mon point de vue, est alimentée par les réseaux sociaux. J’ai l’impression que c’est une mode. « Les autres font comme ça, alors je vais faire comme eux et tous les regards seront portés sur moi ». Elle n’a jamais manqué d’attention d’ailleurs.
Je pense que je dois choquer quelques parents, mais je n’écris pas pour choquer, ni même être critiqué, même si je l’accepte, mais pour être écouté, conseillé, accompagné peut-être.
Car je suis dans une impasse. Je suis envahie de colère, d’incompréhension, de doute, de remise en question. Tout se mélange. Cela fait un an et demi que nous ne dormons plus, ma femme et moi.
J’ai contacté l’association en début d’année dernière car je n’étais pas bien, pire qu’aujourd’hui, je faisais que pleurer. Des parents témoins, très gentils, m’ont contacté. Nous avons discuté, ils m’ont écouté. Ils m’ont dit qu’un spécialiste me contacterait. Je n’ai jamais eu personne. Je trouve ça dommage.
J’ai peut-être oublié des choses, mais ce n’est pas grave. Vous aurez compris que je ne suis pas bien du tout ….. Peut-être aurais-je des réponses à mes questions, ou pas.
Merci de m’avoir lu. Je suis ouvert à tout échange, même en privé.
kiki42du31
Je suis un papa de 50 ans, marié, 2 enfants, un garçon de 23 ans et une fille de 20 ans.
Nous les avons aimé (et aimons toujours), soutenu, accompagné durant leurs vies, aussi bien à l’école que dans leur vie personnelle.
Je vais vous parler de ma fille.
Elle est née normalement pas de problème lors de l’accouchement. Sa scolarité a été compliquée car beaucoup de difficulté. Nous avons vu des orthophonistes mais ils n’ont jamais rien décelé à ce moment là. Il a fallu attendre le collège pour qu’un bilan orthophonique nous informe qu’elle est dysphasique. Nous l’avons accompagné chez l’orthophoniste. Mais cela n’a pas suffit car en plus de la dysphasie , elle avait un problème d’IMC très bas. Elle a donc été suivie à l’hôpital des enfants avec suivi psychologique.
Après plusieurs années de suivi, de divers tests (autistique par exemple, qui fut négatif), notre fille a fait son coming out, lors du bilan final avec les spécialistes. Nous nous en doutions et n’étions pas surpris. Nous ne l’avons pas du tout rejeté, au contraire, nous l’avons accompagné et « soutenue ». Nous sommes très ouverts d’esprit.
Mais depuis décembre 2021, la situation s’est dégradée. Elle nous a rejetés en prétextant que nous étions des parents violents, homophobes, racistes. Nous étions dans l’incompréhension totale. Nous en avons discuté avec la famille, les amis proches et même notre médecin de famille car nous n’étions pas bien et nous nous posions des tas de questions. Tous, n’ont pas compris non plus. Ils nous ont rassurés en nous disant que nous n’étions pas du tout ce genre de parents.
Puis, peu de temps après, elle nous a demandé de ne plus la genrer. Qu’elle était un garçon et qu’elle y pensait depuis toute petite. Pareil, incompréhension totale. Aucun des psys qu’elle avait vu à l’hôpital ne nous a parler de genre, ni même des accusations qu’elle portait à notre égard.
J’ai essayé de comprendre. J’ai voulu avoir une discussion avec elle. Elle a complètement fermé la conversation. Les phrases qu’elle m’a balancées au visage me hantent depuis des mois, j’en dors plus, ma femme non plus d’ailleurs.
« Je ne suis plus ta fille, ta fille est morte. Maintenant tu as deux fils….. », « il y a que les cons qui ne changent pas d’avis » ….. «tu devrais te faire soigner si tu ne me comprends pas »
Depuis nos relations sont très tendues. J’essaie de faire attention lorsque j’écris un message, ne pas mettre de genre. C’est compliqué….
Elle est gentille avec moi quand elle a besoin de moi …. Comme la plupart des gamins vous me direz.
Il y a un mois, elle a vu une endocrinologue qui lui a prescrit de la testostérone. Elle a fait sa première injection. Nous avons été mis au courant quand l’infirmière est venue à la maison.
Je suis très surpris qu’il n’y ait aucun suivi psychologique pour cette « transition ». Je ne comprends pas d’ailleurs. N’importe qui va voir un spécialiste et se fait prescrire une injection. Du jour au lendemain, on change de genre et puis voilà. Je ne suis pas médecin, mais je trouve cela vraiment moyen.
Depuis peu, elle a entrepris de changer sa carte d’identité pour masculiniser ses prénoms.
Je vous avoue que c’est très dur pour moi. Nous avons choisi des prénoms et en un coup de baguette magique, tout est effacé.
C’est dur car je n’ai pas pu avoir de discussion avec elle, aucune. J’aurais voulu savoir pourquoi, essayer de comprendre, peut-être l’aider. Mais cela est impossible. Elle ferme toutes conversations et elle est très agressive avec nous.
J’ai le sentiment qu’elle nous impose sa transition qui, de mon point de vue, est alimentée par les réseaux sociaux. J’ai l’impression que c’est une mode. « Les autres font comme ça, alors je vais faire comme eux et tous les regards seront portés sur moi ». Elle n’a jamais manqué d’attention d’ailleurs.
Je pense que je dois choquer quelques parents, mais je n’écris pas pour choquer, ni même être critiqué, même si je l’accepte, mais pour être écouté, conseillé, accompagné peut-être.
Car je suis dans une impasse. Je suis envahie de colère, d’incompréhension, de doute, de remise en question. Tout se mélange. Cela fait un an et demi que nous ne dormons plus, ma femme et moi.
J’ai contacté l’association en début d’année dernière car je n’étais pas bien, pire qu’aujourd’hui, je faisais que pleurer. Des parents témoins, très gentils, m’ont contacté. Nous avons discuté, ils m’ont écouté. Ils m’ont dit qu’un spécialiste me contacterait. Je n’ai jamais eu personne. Je trouve ça dommage.
J’ai peut-être oublié des choses, mais ce n’est pas grave. Vous aurez compris que je ne suis pas bien du tout ….. Peut-être aurais-je des réponses à mes questions, ou pas.
Merci de m’avoir lu. Je suis ouvert à tout échange, même en privé.
kiki42du31
Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Bonjour
Alors je ne pourrais pas répondre à toutes vos questions car je ne suis pas concerné par le sujet directement (Je ne suis ni trans et ni parent d'enfants trans ).
Mais étant gay et l'ayant moi même mal vécu mon homosexualité durant mon adolescence et l'âge adulte, j'ai peut être des éléments d'explication pour le comportement actuel de votre enfant.
Alors quoi vous dire sur le coming out transgenre de votre fille que personne n'a vu y compris les psy.
Je vous dirai que c'est tout à fait possible qu'en fait votre fille soit restée longtemps dans un déni, étant donné qu'elle a été confrontée à d'autres problèmes psychologiques très difficile à vivre durant l'enfance et l'adolescence. Être déjà différent des autres à cause de sa dysphasie est déjà très épuisant psychologiquement.
Alors sa transidentité a du être probablement mise de côté par votre fille temporairement car toute son énergie se concentrait sur une autre problématique.
Alors c'est normal que des professionnels n'aient rien vu si votre fille ne s'est jamais confiée aux psy sur ses troubles d'identité de genre.
Quand on est dans le déni, ado on est très fort pour vraiment cacher cette partie de nous même.
Moi à 11 ans j'étais déjà gay et j'étais suivi psychologiquement par une pédopsychologue et je ne lui en ai jamais parlé. Je sais qu'une fois elle a du se douter quand j'avais 13 ans que j'étais un ado homosexuel au vu de ses questions, mais même si je le savais au fond de moi même je l'étais, j'en avais trop honte pour être capable d'en parler et j'ai du mentir plusieurs fois à ma psychologue pour que le sujet ne soit jamais plus abordé. Et c'est seulement 30 ans plus tard que j'ai fini par admettre que je suis gay alors que je me suis marié à une femme et ça faisait plus de 20 ans qu'on était ensemble.
Donc voilà votre fille a probablement été dans le déni pdt toute ces années jusqu'à ne plus être capable d'ignorer ses troubles d'identité sexuelle et de genre !!!
Vous dites qu'elle est en colère contre vous et qu'elle vous accuse de transphobie ou d'homophobie.
Peut-être avez vous juste eu des propos malheureux sans vous en rendre compte qui a blessé votre fille sans le savoir ?
Vous savez le nombre de personnes autour de moi qui ne sont ni homophobes et ni transphobes qui parfois font des blagues sur les homo c'est courant. En soi il n'y a pas d'homophobie réelle de leur part mais la répétition des blagues finit par blesser la personne concernée et ne fait que renforcer une forte honte en soi, surtout quand on n'est pas encore out avec soi même. Pour l'avoir vécu, je pense que votre fille a du beaucoup intériorisé une transphobie en elle même à cause des autres et peut être un propos (même en n'étant pas méchant ) a pu être la goutte d'eau qui a fait déborder le vase . Et malheureusement c'est les plus proches qui finissent par tout prendre alors que vous n'êtes pour rien si les gens à l'extérieur sont transphobes.
Enfin voilà je ne sais pas si j'ai pu vous aider un peu.
On peut communiquer en mp ou ici si vous le souhaitez .
Enfin voilà si je n'ai pas réponse à vos questions, quel que soit vos maladresses éventuelles sur le sujet, voys ne serez jamais jugés ou mal vus. En tout cas, ce n'est pas la philosophie ici.
Alors je ne pourrais pas répondre à toutes vos questions car je ne suis pas concerné par le sujet directement (Je ne suis ni trans et ni parent d'enfants trans ).
Mais étant gay et l'ayant moi même mal vécu mon homosexualité durant mon adolescence et l'âge adulte, j'ai peut être des éléments d'explication pour le comportement actuel de votre enfant.
Alors quoi vous dire sur le coming out transgenre de votre fille que personne n'a vu y compris les psy.
Je vous dirai que c'est tout à fait possible qu'en fait votre fille soit restée longtemps dans un déni, étant donné qu'elle a été confrontée à d'autres problèmes psychologiques très difficile à vivre durant l'enfance et l'adolescence. Être déjà différent des autres à cause de sa dysphasie est déjà très épuisant psychologiquement.
Alors sa transidentité a du être probablement mise de côté par votre fille temporairement car toute son énergie se concentrait sur une autre problématique.
Alors c'est normal que des professionnels n'aient rien vu si votre fille ne s'est jamais confiée aux psy sur ses troubles d'identité de genre.
Quand on est dans le déni, ado on est très fort pour vraiment cacher cette partie de nous même.
Moi à 11 ans j'étais déjà gay et j'étais suivi psychologiquement par une pédopsychologue et je ne lui en ai jamais parlé. Je sais qu'une fois elle a du se douter quand j'avais 13 ans que j'étais un ado homosexuel au vu de ses questions, mais même si je le savais au fond de moi même je l'étais, j'en avais trop honte pour être capable d'en parler et j'ai du mentir plusieurs fois à ma psychologue pour que le sujet ne soit jamais plus abordé. Et c'est seulement 30 ans plus tard que j'ai fini par admettre que je suis gay alors que je me suis marié à une femme et ça faisait plus de 20 ans qu'on était ensemble.
Donc voilà votre fille a probablement été dans le déni pdt toute ces années jusqu'à ne plus être capable d'ignorer ses troubles d'identité sexuelle et de genre !!!
Vous dites qu'elle est en colère contre vous et qu'elle vous accuse de transphobie ou d'homophobie.
Peut-être avez vous juste eu des propos malheureux sans vous en rendre compte qui a blessé votre fille sans le savoir ?
Vous savez le nombre de personnes autour de moi qui ne sont ni homophobes et ni transphobes qui parfois font des blagues sur les homo c'est courant. En soi il n'y a pas d'homophobie réelle de leur part mais la répétition des blagues finit par blesser la personne concernée et ne fait que renforcer une forte honte en soi, surtout quand on n'est pas encore out avec soi même. Pour l'avoir vécu, je pense que votre fille a du beaucoup intériorisé une transphobie en elle même à cause des autres et peut être un propos (même en n'étant pas méchant ) a pu être la goutte d'eau qui a fait déborder le vase . Et malheureusement c'est les plus proches qui finissent par tout prendre alors que vous n'êtes pour rien si les gens à l'extérieur sont transphobes.
Enfin voilà je ne sais pas si j'ai pu vous aider un peu.
On peut communiquer en mp ou ici si vous le souhaitez .
Enfin voilà si je n'ai pas réponse à vos questions, quel que soit vos maladresses éventuelles sur le sujet, voys ne serez jamais jugés ou mal vus. En tout cas, ce n'est pas la philosophie ici.
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Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Merci Titus pour votre "retour d'expérience", si je peux me permettre.
En effet, peut-être que durant toutes ces années, il y a eu un déni de sa part. Nous avons rien vu, rien décelé, même si elle adorait faire les mêmes activités que son frère : les jeux, le sport, en l'occurence du rugby.
Je reste interrogatif par rapport, car , que ce soit pour la tenue vestimentaire, bijoux, maquillage, je n'ai jamais observé de réticence ni quoi que ce soit.
aussi, nous n'avons jamais, je pense, "dépasser les bornes", en moquerie sur le genre, nationalité des personnes, ou autres. Le respect des autres est une règle importante dans notre foyer.
Ce qui m'a blessé aussi et blesse toujours, mais je ne l'ai pas abordé dans le premier post, lors d'un apéro avec ma fille et sa copine, ce sont les paroles de la copine, en parlant de ma fille, qui la genre au masculin. Je n'y arrive absolument pas, c'est au dessus de mes moyens.
le chemin est long et difficile
En effet, peut-être que durant toutes ces années, il y a eu un déni de sa part. Nous avons rien vu, rien décelé, même si elle adorait faire les mêmes activités que son frère : les jeux, le sport, en l'occurence du rugby.
Je reste interrogatif par rapport, car , que ce soit pour la tenue vestimentaire, bijoux, maquillage, je n'ai jamais observé de réticence ni quoi que ce soit.
aussi, nous n'avons jamais, je pense, "dépasser les bornes", en moquerie sur le genre, nationalité des personnes, ou autres. Le respect des autres est une règle importante dans notre foyer.
Ce qui m'a blessé aussi et blesse toujours, mais je ne l'ai pas abordé dans le premier post, lors d'un apéro avec ma fille et sa copine, ce sont les paroles de la copine, en parlant de ma fille, qui la genre au masculin. Je n'y arrive absolument pas, c'est au dessus de mes moyens.
le chemin est long et difficile
Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Bonjour,
Il est essentiel d'essayer de maintenir la communication ouverte et sincère avec votre fille, même si cela peut être difficile. Peut-être pourriez-vous envisager de chercher un spécialiste qui pourrait vous aider à mieux comprendre cette transition et à soutenir votre famille dans cette période délicate.
Il est essentiel d'essayer de maintenir la communication ouverte et sincère avec votre fille, même si cela peut être difficile. Peut-être pourriez-vous envisager de chercher un spécialiste qui pourrait vous aider à mieux comprendre cette transition et à soutenir votre famille dans cette période délicate.
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Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Merci Hortense pour votre retour et désolé pour la réponse un peu tardive.
J'essaie de garder le dialogue tout en essayant de ne pas être maladroit et surtout pas agressif ( c'est compliqué quand la personne en face l'est avec moi, je parle de ma fille bien sûr)
Est-ce que sur le forum, il y a des gens qui connaissent des spécialistes sur le sujet, comme vous le proposiez, en région toulousaine ?
Merci a tous pour votre bienveillance
J'essaie de garder le dialogue tout en essayant de ne pas être maladroit et surtout pas agressif ( c'est compliqué quand la personne en face l'est avec moi, je parle de ma fille bien sûr)
Est-ce que sur le forum, il y a des gens qui connaissent des spécialistes sur le sujet, comme vous le proposiez, en région toulousaine ?
Merci a tous pour votre bienveillance
Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Bonjour, je suis tombé par hasard sur votre témoignage et je vous en remercie. Je suis un garçon transgenre de 20 ans, qui a aussi des parents très réticents et bloqué par rapport à ce sujet, alors votre témoignage m'a beaucoup parlé. Mon père (qui est mon beau père mais il m'a élevé alors je le considère comme tel), ne comprends pas vraiment non plus. J'ai fais mon coming-out à mes 15 ans, et j'ai moi aussi été très violant sans m'en rendre compte. D'ailleurs je le regrette, j'aurai du l'expliquer beaucoup plus calmement. Comme je savais déjà que j'allais être rejeté, ça ma complètement braqué et j'en ai même fugué. Pour eux, "Je suis une fille, et j'ai un caractère de fille", mais en réalité, c'est un peu plus complexe.
Pendant quelques années, ont était en mauvais thermes avec ma famille, puis j'ai commencé à me renseigner sur ce qu'était RÉELLEMENT, la transidentité. D'après mes recherches, le cerveau d'une personne trans n'est pas comme celui des personnes cisgenre (donc les gens qui sont "alaise dans leurs genre de naissance"), je vous mets un lien qui explique bien mieux mes propos : https://www.tiktok.com/@edwardjcgreat/v ... fn3ZYGEs2z
Au début, j'ai eu un peu peur, je me suis dis "enfaite je suis malade, qu'est ce qui ne va pas chez moi ?", finalement, on peux comparé ça à une personne albinos ou rousse, c'est simplement une différence qui est handicapante dans notre société actuelle (société qui est beaucoup stéréotypé au niveau du genre). Si je peux vous donner un conseil, laissez faire le temps, ne le/la braquer pas. Je peux comprendre que ce soit très difficile pour vous, mais c'est encore plus difficile pour lui/elle... (je sais pas comment vous préférez que je le/la genre, dites moi si vous n'êtes pas du tous près). Et d'ailleurs, comment votre fils le vit cette situation ? Vous avez dit qu'ils étaient proche.
Personnellement, je n'ai pas encore commencé ma transition, je veux que mes parents m'accompagne la dedans même si c'est très long à accepter. Je sais que c'est difficile pour eux, mais c'est nécessaire pour moi...
Socialement parlant, le genre est omniprésent et c'est un très grand pilier de l'identité de quelqu'un, alors avoir des problèmes avec son identité, c'est super difficile à gérer tous seul...
Sinon, je rejoins l'avis de Titus, peu-être qu'il/elle était trop occupé à gérer ses autres problèmes, ou peu-être même que le déclic à simplement été très long.
Voila, si vous voulez m'en parler en privé ou si vous avez des questions, je suis disponible
(je m'excuse d'ailleurs si j'ai fais des fautes d'orthographe, je suis dyslexique haha)
Pendant quelques années, ont était en mauvais thermes avec ma famille, puis j'ai commencé à me renseigner sur ce qu'était RÉELLEMENT, la transidentité. D'après mes recherches, le cerveau d'une personne trans n'est pas comme celui des personnes cisgenre (donc les gens qui sont "alaise dans leurs genre de naissance"), je vous mets un lien qui explique bien mieux mes propos : https://www.tiktok.com/@edwardjcgreat/v ... fn3ZYGEs2z
Au début, j'ai eu un peu peur, je me suis dis "enfaite je suis malade, qu'est ce qui ne va pas chez moi ?", finalement, on peux comparé ça à une personne albinos ou rousse, c'est simplement une différence qui est handicapante dans notre société actuelle (société qui est beaucoup stéréotypé au niveau du genre). Si je peux vous donner un conseil, laissez faire le temps, ne le/la braquer pas. Je peux comprendre que ce soit très difficile pour vous, mais c'est encore plus difficile pour lui/elle... (je sais pas comment vous préférez que je le/la genre, dites moi si vous n'êtes pas du tous près). Et d'ailleurs, comment votre fils le vit cette situation ? Vous avez dit qu'ils étaient proche.
Personnellement, je n'ai pas encore commencé ma transition, je veux que mes parents m'accompagne la dedans même si c'est très long à accepter. Je sais que c'est difficile pour eux, mais c'est nécessaire pour moi...
Socialement parlant, le genre est omniprésent et c'est un très grand pilier de l'identité de quelqu'un, alors avoir des problèmes avec son identité, c'est super difficile à gérer tous seul...
Sinon, je rejoins l'avis de Titus, peu-être qu'il/elle était trop occupé à gérer ses autres problèmes, ou peu-être même que le déclic à simplement été très long.
Voila, si vous voulez m'en parler en privé ou si vous avez des questions, je suis disponible
(je m'excuse d'ailleurs si j'ai fais des fautes d'orthographe, je suis dyslexique haha)
Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Bonjour Mélèze
C'est un témoignage émouvant et touchant dont tu nous fais part.
J'espère qu'à terme tes parents décideront de t'accompagner dans ta transition vers ta véritable identité.
Est-ce que tu penses que tes parents pourraient faire la démarche d'aller chez contact (comme d'autres parents avant eux) soit en entretien individuel avec des bénévoles, soit en groupe de parole ?
En attendant prend bien soin de toi et bon courage pour la suite.
C'est un témoignage émouvant et touchant dont tu nous fais part.
J'espère qu'à terme tes parents décideront de t'accompagner dans ta transition vers ta véritable identité.
Est-ce que tu penses que tes parents pourraient faire la démarche d'aller chez contact (comme d'autres parents avant eux) soit en entretien individuel avec des bénévoles, soit en groupe de parole ?
En attendant prend bien soin de toi et bon courage pour la suite.
meleze a écrit : ↑18 sept. 2023 13:27Bonjour, je suis tombé par hasard sur votre témoignage et je vous en remercie. Je suis un garçon transgenre de 20 ans, qui a aussi des parents très réticents et bloqué par rapport à ce sujet, alors votre témoignage m'a beaucoup parlé. Mon père (qui est mon beau père mais il m'a élevé alors je le considère comme tel), ne comprends pas vraiment non plus. J'ai fais mon coming-out à mes 15 ans, et j'ai moi aussi été très violant sans m'en rendre compte. D'ailleurs je le regrette, j'aurai du l'expliquer beaucoup plus calmement. Comme je savais déjà que j'allais être rejeté, ça ma complètement braqué et j'en ai même fugué. Pour eux, "Je suis une fille, et j'ai un caractère de fille", mais en réalité, c'est un peu plus complexe.
Pendant quelques années, ont était en mauvais thermes avec ma famille, puis j'ai commencé à me renseigner sur ce qu'était RÉELLEMENT, la transidentité. D'après mes recherches, le cerveau d'une personne trans n'est pas comme celui des personnes cisgenre (donc les gens qui sont "alaise dans leurs genre de naissance"), je vous mets un lien qui explique bien mieux mes propos : https://www.tiktok.com/@edwardjcgreat/v ... fn3ZYGEs2z
Au début, j'ai eu un peu peur, je me suis dis "enfaite je suis malade, qu'est ce qui ne va pas chez moi ?", finalement, on peux comparé ça à une personne albinos ou rousse, c'est simplement une différence qui est handicapante dans notre société actuelle (société qui est beaucoup stéréotypé au niveau du genre). Si je peux vous donner un conseil, laissez faire le temps, ne le/la braquer pas. Je peux comprendre que ce soit très difficile pour vous, mais c'est encore plus difficile pour lui/elle... (je sais pas comment vous préférez que je le/la genre, dites moi si vous n'êtes pas du tous près). Et d'ailleurs, comment votre fils le vit cette situation ? Vous avez dit qu'ils étaient proche.
Personnellement, je n'ai pas encore commencé ma transition, je veux que mes parents m'accompagne la dedans même si c'est très long à accepter. Je sais que c'est difficile pour eux, mais c'est nécessaire pour moi...
Socialement parlant, le genre est omniprésent et c'est un très grand pilier de l'identité de quelqu'un, alors avoir des problèmes avec son identité, c'est super difficile à gérer tous seul...
Sinon, je rejoins l'avis de Titus, peu-être qu'il/elle était trop occupé à gérer ses autres problèmes, ou peu-être même que le déclic à simplement été très long.
Voila, si vous voulez m'en parler en privé ou si vous avez des questions, je suis disponible
(je m'excuse d'ailleurs si j'ai fais des fautes d'orthographe, je suis dyslexique haha)
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Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Kiki42du31,
Je pense que l’agressivité est parfois due au sentiment d’urgence ressenti par la personne trans.
Ressentir qu’on peut se sentir enfin soi-même mais que les autres prennent du temps à comprendre/admettre/accepter… peut générer des échanges violents. D’autant plus qu’être mégenrer, appeler par un prénom/surnom dans lequel on ne se reconnait pas, voire qu’on ne supporte plus est, pour la personne trans, une violence subie (et repetée).
Parents, nous sommes dans une temporalité différente. Nous venons d’apprendre ce qui leur est acquis. Ce que nous pensions sûr est remis en cause.
Vous évoquez l’idée de trouver des spécialistes. Mais la transidentité n’est pas une maladie. Elle ne se diagnostique pas.
Vous pouvez trouver des (psycho)thérapeutes qui accompagnent un cheminement de transition ou qui accompagnent des parents qui cheminent avec la transition de leur enfant
Un medecin de famille un peu ouvert ou un.e ami.e de confiance font aussi l’affaire
Vous pouvez vous rapprocher de groupes de paroles de l’asso Contact ou d’asso de personnes LGBT ou Trans. Cela permet de se rendre compte que l’on est pas seul dans cette situation. Cela permet de dire ce qu’on ne peut/veut/sait pas dire à notre enfant. Cela permet d’entendre des parents qui sont à les étapes différentes
Je pense que l’agressivité est parfois due au sentiment d’urgence ressenti par la personne trans.
Ressentir qu’on peut se sentir enfin soi-même mais que les autres prennent du temps à comprendre/admettre/accepter… peut générer des échanges violents. D’autant plus qu’être mégenrer, appeler par un prénom/surnom dans lequel on ne se reconnait pas, voire qu’on ne supporte plus est, pour la personne trans, une violence subie (et repetée).
Parents, nous sommes dans une temporalité différente. Nous venons d’apprendre ce qui leur est acquis. Ce que nous pensions sûr est remis en cause.
Vous évoquez l’idée de trouver des spécialistes. Mais la transidentité n’est pas une maladie. Elle ne se diagnostique pas.
Vous pouvez trouver des (psycho)thérapeutes qui accompagnent un cheminement de transition ou qui accompagnent des parents qui cheminent avec la transition de leur enfant
Un medecin de famille un peu ouvert ou un.e ami.e de confiance font aussi l’affaire
Vous pouvez vous rapprocher de groupes de paroles de l’asso Contact ou d’asso de personnes LGBT ou Trans. Cela permet de se rendre compte que l’on est pas seul dans cette situation. Cela permet de dire ce qu’on ne peut/veut/sait pas dire à notre enfant. Cela permet d’entendre des parents qui sont à les étapes différentes
Juliette13 - Maman, fière des ses enfants
ici, ma présentation
ici, ma présentation
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Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Bonjour @Meleze et @Juliette13
Merci pour vos retours et désolé pour mon message tardif.
En effet, j'ai essayé de prendre du recul depuis mon premier message et malheureusement, il y a des évenements qui vous font revenir dans le vif du sujet.
@meleze : merci pour ton témoignage. En effet comme tu dis, il y a des similitude entre tes parents et moi.
Le dialogue est toujours compliqué. D'autant plus qu'il y a eu des paroles qui ont fait mal (voir mon 1er message) et que j'ai du mal à avaler la pillule.
Ce n'est pas facile tous les jours.
Ma fille a commencé son traitement stéstostérone et les premiers changements physiques commencent à se voir.
Personnellement, je ne l'ai pas vu. C'est ma femme qui m'a dit que la voix avait changé ainsi que la pilosité au niveau du visage et qu'elle avait RDV avec un chirurgien pour une opération mammo.
Personnellement, je le prends très mal ..... pendant 18 ans, c'était une fille et du jour au lendemain, tout change. Sans ne rien y comprendre car je n'ai pas pu avoir ce dialogue où j'aurais pu comprendre ce malêtre .... je ne parle pas d'accompagnement .... Elle ferme le dialogue d'entré de jeu et est agressive ..... a mes yeux, je subis ce changement ..... elle est majeure me direz-vous ..... C'est très dure a avaler .....
Et puis la voir avec une barbe et un corps si changé, me fait encore plus mal .....
désolé si je choque des lecteurs, mais je donne mon ressenti
J'ai eu des mots durs d'ailleurs , je souhaite ne pas la voir pour le moment .... c'est dur de la part d'un parent de ne pas vouloir voir son enfant ....
Mon fils, son frère, me recommande d'aller consulter.
Pour répondre à juliette13, j'ai bien conscience que ce n'est pas une maladie.
J'ai déja abordé le sujet avec mon medecin de famille, mais il ne m'apporte aucune solution, il m'écoute.
Quand je parle de solution, je veux dire qu'il me conseille un psy ou groupe de parole ... mais rien.
J'envisage de discuter avec une personne de l'association, ou bien participer à un groupe de parents.
Cela fait deux ans que je ne suis pas bien..... que les larmes ne sortent pas ...... 2 ans que je suis dans le questionnement personnel ...... 2 ans que j'attents un dialogue impossible car il virerait dans l'agressivité de sa part.
Elle n'a pas d'accompagnement psy, ni moi d'ailleurs .... je me demande d'ailleurs pourquoi ....
c'est dur ce que je vais dire, mais j'ai le sentiment que l'on peut tout faire avec son corps, du jour au lendemain, sans qu'il y ait un suivi.
merci de m'avoir lu et encore une fois, je suis désolé si j'ai choqué
Je suis ouvert à tout échange, même en privé.
Merci pour vos retours et désolé pour mon message tardif.
En effet, j'ai essayé de prendre du recul depuis mon premier message et malheureusement, il y a des évenements qui vous font revenir dans le vif du sujet.
@meleze : merci pour ton témoignage. En effet comme tu dis, il y a des similitude entre tes parents et moi.
Le dialogue est toujours compliqué. D'autant plus qu'il y a eu des paroles qui ont fait mal (voir mon 1er message) et que j'ai du mal à avaler la pillule.
Ce n'est pas facile tous les jours.
Ma fille a commencé son traitement stéstostérone et les premiers changements physiques commencent à se voir.
Personnellement, je ne l'ai pas vu. C'est ma femme qui m'a dit que la voix avait changé ainsi que la pilosité au niveau du visage et qu'elle avait RDV avec un chirurgien pour une opération mammo.
Personnellement, je le prends très mal ..... pendant 18 ans, c'était une fille et du jour au lendemain, tout change. Sans ne rien y comprendre car je n'ai pas pu avoir ce dialogue où j'aurais pu comprendre ce malêtre .... je ne parle pas d'accompagnement .... Elle ferme le dialogue d'entré de jeu et est agressive ..... a mes yeux, je subis ce changement ..... elle est majeure me direz-vous ..... C'est très dure a avaler .....
Et puis la voir avec une barbe et un corps si changé, me fait encore plus mal .....
désolé si je choque des lecteurs, mais je donne mon ressenti
J'ai eu des mots durs d'ailleurs , je souhaite ne pas la voir pour le moment .... c'est dur de la part d'un parent de ne pas vouloir voir son enfant ....
Mon fils, son frère, me recommande d'aller consulter.
Pour répondre à juliette13, j'ai bien conscience que ce n'est pas une maladie.
J'ai déja abordé le sujet avec mon medecin de famille, mais il ne m'apporte aucune solution, il m'écoute.
Quand je parle de solution, je veux dire qu'il me conseille un psy ou groupe de parole ... mais rien.
J'envisage de discuter avec une personne de l'association, ou bien participer à un groupe de parents.
Cela fait deux ans que je ne suis pas bien..... que les larmes ne sortent pas ...... 2 ans que je suis dans le questionnement personnel ...... 2 ans que j'attents un dialogue impossible car il virerait dans l'agressivité de sa part.
Elle n'a pas d'accompagnement psy, ni moi d'ailleurs .... je me demande d'ailleurs pourquoi ....
c'est dur ce que je vais dire, mais j'ai le sentiment que l'on peut tout faire avec son corps, du jour au lendemain, sans qu'il y ait un suivi.
merci de m'avoir lu et encore une fois, je suis désolé si j'ai choqué
Je suis ouvert à tout échange, même en privé.
Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Bonjour,
Je viens de vous lire et j’aimerais vous rassurer en vous disant que rien de ce que vous avez écrit n’est choquant …
J’ai envie de vous dire plein de choses que vous savez sans doute déjà mais qui doivent être encore inaudibles, c’est pourquoi, vous avez tout à fait raison, il est vrai qu’un support psychologique vous serait très précieux….( à vous, votre épouse et votre enfant)
Bien sûr, je comprends votre très grand désarroi mais votre enfant a besoin de vous, les parents sont absolument essentiels… et même si elle a été odieuse vous devez être à ses côtés, votre douleur est immense mais la sienne aussi… c’est maintenant que l’amour que vous portez à votre enfant doit prendre sens…
Je sais que c’est difficile, l’enfant passe à l’adulte et dans certains cas change de genre mais dans tous les cas, ça reste la même personne… c’est une continuité, une évolution, une histoire….
Je pense que si la communication verbale est difficile, pourquoi ne pas écrire.. et dire …
Dire que c’est difficile, très très déstabilisant, qu’il y a des blocages, qu’il vous faudra du temps, de l’aide et pourquoi pas du sien … qu’il y a de l’amour , de la peur, de la tristesse… mais que son équilibre et son bonheur compte aussi beaucoup…
Il faut aussi des règles, du respect …. Et du temps
Je ne pense pas qu’il faille trop chercher, la ou les causes… le ou les coupables ( il n’y en a pas…)
Prenez soin de vous, de votre famille… c’est important la famille… elle peut d’ailleurs être atypique et très belle…
Je vous souhaite bon courage
David
Je viens de vous lire et j’aimerais vous rassurer en vous disant que rien de ce que vous avez écrit n’est choquant …
J’ai envie de vous dire plein de choses que vous savez sans doute déjà mais qui doivent être encore inaudibles, c’est pourquoi, vous avez tout à fait raison, il est vrai qu’un support psychologique vous serait très précieux….( à vous, votre épouse et votre enfant)
Bien sûr, je comprends votre très grand désarroi mais votre enfant a besoin de vous, les parents sont absolument essentiels… et même si elle a été odieuse vous devez être à ses côtés, votre douleur est immense mais la sienne aussi… c’est maintenant que l’amour que vous portez à votre enfant doit prendre sens…
Je sais que c’est difficile, l’enfant passe à l’adulte et dans certains cas change de genre mais dans tous les cas, ça reste la même personne… c’est une continuité, une évolution, une histoire….
Je pense que si la communication verbale est difficile, pourquoi ne pas écrire.. et dire …
Dire que c’est difficile, très très déstabilisant, qu’il y a des blocages, qu’il vous faudra du temps, de l’aide et pourquoi pas du sien … qu’il y a de l’amour , de la peur, de la tristesse… mais que son équilibre et son bonheur compte aussi beaucoup…
Il faut aussi des règles, du respect …. Et du temps
Je ne pense pas qu’il faille trop chercher, la ou les causes… le ou les coupables ( il n’y en a pas…)
Prenez soin de vous, de votre famille… c’est important la famille… elle peut d’ailleurs être atypique et très belle…
Je vous souhaite bon courage
David
Dernière modification par heideweg le 23 janv. 2024 12:17, modifié 1 fois.
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- Localisation : toulouse
Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Merci David pour votre soutien et message bienveillant.
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- Bénévole écoutant·e
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Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Aucun praticien ne s'engagera à la légère avec une personne trans.c'est dur ce que je vais dire, mais j'ai le sentiment que l'on peut tout faire avec son corps, du jour au lendemain, sans qu'il y ait un suivi.
Il reste justement difficile de trouver des professionnels de santé formés qui soient disponibles.
Les délais ne serait-ce que pour obtenir un rendez-vous sont généralement très longs.
Il ne s'agit pas de "faire n'importe quoi", mais de prescrire ce qui est nécessaire à la personne.
Vous vivez tout cela comme se passant "du jour au lendemain", mais votre enfant y réfléchit depuis des années.
Son chemin est difficile (dans la société, dans la famille) et se fait dans le conflit et pourtant, c'est le seul qui lui est possible,
alors il avance, quitte à ce que cela soit sans vous. Quel dommage.
Vous continuez à parler de votre fille, à genrer au féminin. Vous avez dit que vous ne sauriez faire autrement, mais envisagez-vous comme cela est "bloquant" dans votre relation ?
Je vous re-invite à participer à un groupe de paroles. Vous pourrez comme ici faire part de votre histoire telle que vous la vivez.
Vous entendrez des parents et des jeunes exposer les leurs, avec leurs points de vue et les étapes par lesquelles ils passent : facile ou pas facile ; d'accord ou pas d'accord.
Cela pourrait vous permettre de saisir des pistes à réfléchir et vous donner des éléments pour changer (ou pas ) votre façon d'appréhender votre fils trans.
Je peux témoigner en tant que maman du choc ressenti à l'annonce de la transidentité de mon fils et des méandres de réflexions par lesquels je suis passée. Mais faire partie de sa vie et qu'il l'apprécie m'a paru nécessaire. Je suis donc sur mon propre chemin.
N'hésitez pas à venir partager ici et restez authentique.
Juliette13 - Maman, fière des ses enfants
ici, ma présentation
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Re: Réactions et interrogations en tant que papa
Bonsoir Juliette
Merci pour votre retour.
2 ans et 3 mois sont passés et c'est toujours pareil
Ce soir, je participe à ma première réunion d'écoute et de paroles pour parents et enfants.
J'y participerai seul.
Je vous avoue que depuis ce week-end, j'appréhende beaucoup.
La journée à été longue et compliquée : manque de concentration, mal-être...bref
On verra ce soir
Merci pour votre retour.
2 ans et 3 mois sont passés et c'est toujours pareil
Ce soir, je participe à ma première réunion d'écoute et de paroles pour parents et enfants.
J'y participerai seul.
Je vous avoue que depuis ce week-end, j'appréhende beaucoup.
La journée à été longue et compliquée : manque de concentration, mal-être...bref
On verra ce soir