Bonjour à toutes et tous
Récente sur le site, j’ai fait ma présentation en juin 2023
Aujourd’hui je reviens poster car j’ai besoin d’échanger, d’avoir des retours de parents ou d’enfants ayant vécu la transidentité
Du coup je refais un bref retour de notre histoire.
Suivie depuis novembre 2020 et ayant entamé une hormonothérapie c’est en avril 2022, que j’ai été la première à etre informée du coming out de mon fils vers fille, agée de 28 ans.
Même si je ne me doutais de rien et n’ai rien vu venir, je l’ai bien sûr accueillie à bras ouvert et l’ai assuré de tout mon soutien.
Elle m’a demandé de garder le secret car ne se sentait pas d’en parler encore à la famille et encore moins à son père avec qui elle avait notamment de nombreuses tensions et querelles
Elle a été opérée d’une frontoplastie et d’une genoplastie en octobre 2022 et février 2023.
Le 31 octobre 2022 au retour d’une consultation de contrôle pour suivi post opératoire tout a dérapé.
Mon mari commençait à se douter de quelque chose, il nous a traité de bonimenteuses….et cela a dégénéré en bagarre entre lui et ma fille. Je me suis bien sûr interposée car venant tout juste d’être opérée du visage, je tenais à la protéger. Elle est montée se réfugier dans sa chambre à l’étage où mon mari l’a qd même poursuivie en la menaçant de mort…..
La police prévenue par ma fille est venue et je suis partie mettre ma fille à l’abri dans de la famille à qui il a fallu tout révéler brutalement
J’ai déjà rencontré une responsable d’association transgenre qui m’a indiquée que les pères n’acceptaient pas ou difficilement le coming out de leur enfant
Mon mari a essayé de joindre ma fille par téléphone, lui a envoyer un message pour s’excuser mais ma fille a fait une croix sur son père et ne veut plus l’entendre ni le voir.
Quand j’ai essayé de parler de la transidentité de notre enfant, de sa souffrance avec son père il déviait totalement de sujet et parlait de travail, qu’« il » n’a jamais rien fait de bon….
Il m’est impossible de discuter avec mon mari. Il refuse bien sûr d’aller en discuter avec quelqu’un d’exterieur car ce n’est pas lui qui a un problème . Je dirai qu’il a un EGO surdimentionné…..
Outre que mon couple était déjà chaotique, cela n’a pas arrangé notre situation.
Je le soupçonne même d’être ravi que son enfant soit parti, qu’elle ait enfin à 28 ans quitter la maison …. sans rien…..
car ce n’est pas lui qui l’a mis dehors, elle est partie de son plein gré.
De mon coté, je ne peux considérer les choses ainsi et j’en suis malade. Après un burn out professsionnel, bien avant le coming out de ma fille je suis en train de vivre un burn out personnel….
J’ai gardé le secret pendant 6 mois, 6 longs mois où j’étais déjà en dépression, indépendaemment de la transidentité de ma fille.
A partir du moment de la révélation, certes je n’avais plus à mentir, je n’avais plus ce poids mais c’est pas pour autant que la situation est meilleure
En effet, ma fille a dû partir brutalement de chez elle et n’est jamais revenue et ne reviendra plus à SA MAISON.
Outre le traumatisme qu’elle a pu vivre en pareille circonstance, de toute façon elle n’attendait pas grand-chose de son père, mais pour moi, ne plus recevoir ma fille dans sa maison où elle a grandit est une épreuve très très douloureuse.
Tous les matins je me réveille avec le coeur qui saigne, j’ai le ventre et la gorge nouée, je ne serai plus jamais la même….. Je fais en sorte d’être forte pour ma fille afin de la soutenir du mieux que je peux.
Vous vous doutez que je me fais bcp de soucis pour ma fille,
je la vois de temps en temps, suis en contact par message très régulièrement et plusieurs fois par semaine, lui téléphone, mais là aussi quand on s’appelle, je dois faire en sorte que mon mari ne soit pas dans la maison où je dois appeler de l’extérieur car je ne veux pas qu’il écoute nos conversations….
je voudrais savoir si dans le groupe il y a des parents qui comme moi ont vécu ce type d’évènement, et surtout quelle a été la reaction du père, a t il eu une mauvaise réaction ? .
Comment ont réagi les pères à l’annonce du coming out de leur enfant ? J’aimerai avoir des témoignages….
J’ai besoin de rentrer en contact et échanger avec des parents, des mères, des pères qui ont connu, traversé le bouleversement de la transidentité avec tout ce que cela comporte.
Merci d'avance pour vos retours d’expérience et vos avis
VOYELLE34
reactions des pères suite coming out de leur enfant
Modérateur : Contact - Equipe de modération
Re: reactions des pères suite coming out de leur enfant
Bonjour
Votre situation est très dure à vivre.
En effet il y a malheureusement des pères qui rejettent violemment leur enfant transgenre (quel que soit le sexe de l'enfant ce n'est pas spécifique aux garçons transitionnant vers le genre féminin ).
Ensuite j'ai rencontré à l'association des papas acceptant la transidentité de leur enfant (et parfois mieux que la maman ).
Malheureusement, le facteur d'acceptation vient souvent dans lequel enfant le père a évolué.
Si votre mari a reçu une éducation avec une forte homophobie / transphobie , malheureusement, il y aura ce rejet.
Il y a aussi des personnes trans qui font de la transphobie intériorisée comme des gays faisant une forte homophobie intériorisée.
Moi personnellement j'étais dans une forte homophobie intériorisée et j'ai rejeté pdt longtemps ma propre orientation sexuelle.
C'est qu'à l'âge de 46 ans j'ai commencé à accepter que je suis gay et j'en ai 48 ans aujourd'hui, et je suis arrivé à ne plus ressentir de dégoût d'être gay que depuis 2 ou 3 mois environ.
Donc c'est possible que votre mari arrive un jour à évoluer mais ça peut prendre beaucoup de temps parce que étant donné que même une personne lgbt peut être lgbtphobe contre elle même, ça signifie beaucoup que la lgbtphobie est dure à s'en débarrasser car la transphobie est avant tout du à une éducation des le plus jeune age et à la peur instinctive de la différence quand cette dierniere est stigmatisée par la société.
Peut être un jour votre mari comprendra que son enfant n'a pas fait le choix d'être trans.
Pour le moment, malheureusement si votre mari est dans cette violence, vous devez envisager d'abandonner avec lui car il ny a malheureusement pas de solutions miracles face à un mur, et vous concentrer tant que bien que mal sur vous et votre enfant.
Est ce que vous pouvez quitter temporairement le domicile conjugal et vous faire héberger par une amie ou ququ'un de votre famille afin de pouvoir souffler un peu ?
Votre situation est très dure à vivre.
En effet il y a malheureusement des pères qui rejettent violemment leur enfant transgenre (quel que soit le sexe de l'enfant ce n'est pas spécifique aux garçons transitionnant vers le genre féminin ).
Ensuite j'ai rencontré à l'association des papas acceptant la transidentité de leur enfant (et parfois mieux que la maman ).
Malheureusement, le facteur d'acceptation vient souvent dans lequel enfant le père a évolué.
Si votre mari a reçu une éducation avec une forte homophobie / transphobie , malheureusement, il y aura ce rejet.
Il y a aussi des personnes trans qui font de la transphobie intériorisée comme des gays faisant une forte homophobie intériorisée.
Moi personnellement j'étais dans une forte homophobie intériorisée et j'ai rejeté pdt longtemps ma propre orientation sexuelle.
C'est qu'à l'âge de 46 ans j'ai commencé à accepter que je suis gay et j'en ai 48 ans aujourd'hui, et je suis arrivé à ne plus ressentir de dégoût d'être gay que depuis 2 ou 3 mois environ.
Donc c'est possible que votre mari arrive un jour à évoluer mais ça peut prendre beaucoup de temps parce que étant donné que même une personne lgbt peut être lgbtphobe contre elle même, ça signifie beaucoup que la lgbtphobie est dure à s'en débarrasser car la transphobie est avant tout du à une éducation des le plus jeune age et à la peur instinctive de la différence quand cette dierniere est stigmatisée par la société.
Peut être un jour votre mari comprendra que son enfant n'a pas fait le choix d'être trans.
Pour le moment, malheureusement si votre mari est dans cette violence, vous devez envisager d'abandonner avec lui car il ny a malheureusement pas de solutions miracles face à un mur, et vous concentrer tant que bien que mal sur vous et votre enfant.
Est ce que vous pouvez quitter temporairement le domicile conjugal et vous faire héberger par une amie ou ququ'un de votre famille afin de pouvoir souffler un peu ?
Re: reactions des pères suite coming out de leur enfant
Bonjour
Merci pour votre retour
Mon psy qui connaît très bien la situation sait combien je traverse une période très difficile et délicate
Je suis d’un tempérament optimiste et essaye d’aller de l’avant, de ne pas me laisser trop abattre. Ma santé était déjà délicate bien avant la révélation du coming out. Après un burn-out out professionnel, je suis désormais dans le burn-out personnel…
Autant dire que depuis je fais en sorte de RÉSISTER A L’ENLISEMENT, ma fille a besoin de moi plus que jamais, je suis son seul pilier, son soutien indéfectible, je dois tenir pour ELLE quoi qu’il m’en coûte
Je sais et j’ai compris que je n’aurais aucune aide et soutien de mon mari.
Ma fille a fait une croix définitive sur son père et je comprends et partage bien évidemment son choix.
Vous me proposez de partir de chez moi.
En fin d’année dernière j’ai entamé une procédure de divorce et sur les conseils de mon avocat je suis partie me réfugier dans ma famille. J’ai cherché tous les jours pendant deux mois un appartement. J’ai demarchė de nombreuses agences immobilières. A 4 heures du matin j’étais déjà sur les divers sites pour essayer d’être la première à voir publier l’annonce qui me correspondrait. J’avais fait diverses Demarches en faisant mes changements d’adresse, pris ma propre mutuelle……
Pendant deux mois mon mari a refusé toute communication, il refusait le divorce, j’étais d’accord pour une séparation sur la base d’une convention rédigée par mon avocat. J’avais divers éléments qui penchaient en ma faveur pour mon dossier
Mais déjà très malade, fatiguée j’ai mal supporté de vivre dans une simple chambre au milieu de cartons et sacs, quelque affaires que j’avais pu rapatrier et mes deux chiens que j’avais pris avec moi. Heureusement qu’elles étaient là, elles m’ont forcé à me lever chq jour pour aller les promener
Au début de mon départ, de cette séparation j’ai ressenti un très gros soulagement d’avoir franchi le cap.
Mais ma santé a encore diminué, je n’avais plus que 7 de tension, j’ai fais des malaises et un black out où je me suis retrouvée allongée par terre dans la salle de bain sans me souvenir de rien. Ma santé se dégradait .
Et au repas de Noël j’ai souffert de voir ma petite fille réclamer et ne pas comprendre pourquoi son papi n’était pas là. Elle avait l’habitude de nous voir tous les deux ensembles…
Le matin de Noël mon mari m’a envoyait un message disant qu’il préférerait être un chien car au moins les chiens étaient avec moi
Je l’ai revu à l’extérieur à deux reprises où nous avons discuté. Compte tenu de ma situation personnelle (santé) financière également puisque je suis en arrêt de travail depuis trois ans…j’ai pris la grave décision de revenir vivre chez moi.
En un mois j’avais perdu 12 kilos……
Je pensais qu’il changerait et qu’à deux nous allions nous soutenir.
Au bout d’un mois et demi j’ai réalisé que j’avais fais une grave erreur de revenir chez moi.
Pour une partie de mon bien être de dépressive je suis mieux chez moi , avec mes repères, pour le restant je regrette mon retour arrière à 40 % car je ne peux plus supporter sa réaction d’égoïste, d’hypocrite, de déni…….
Et aujourd’hui avec toute la force, l’énergie que j’avais déployé pour partir, je suis bien incapable de recommencer, de repartir. Ma psy en a bien conscience
J’ai conscience que sur cette partie là je ne peux m’en prendre qu’à moi même et j’en culpabilise énormément . J’avais fait le plus dur si je puis dire et j’étais soutenue par mes proches et amies.
Donc repartir de chez moi pour l’instant est inenvisageable d’un point de vue physique et moral même si j’ai conscience que j’aurai bcp à y gagner. Mais d’un point de vue financier je ne peux plus produire les justificatifs me permettant d’accéder à un logement.
Je mise sur le temps, la foi pour m’aider à supporter, à affronter le quotidien
Je prie pour que la roue de la vie tourne dans le bon sens…..
Quand je parle de tous ces désagréments je tiens à préciser que je ne tiens pour rien MA FILLE responsable de tout cela. Bien au contraire, c’est mon soleil et je sais que ce qu’elle traverse au quotidien . est encore plus difficile pour elle .
L’ambiance était déjà très délétère avant la révélation du coming out donc cela n’a fait qu’amplifier une situation déjà pourrie……
Comme je l’ai dit je ne peux que compter sur moi comme je l’ai fait pendant de nombreuses années et espérer que ma vie évolue pour du mieux. Mais ce que je souhaite avant tout est le BONHEUR et le BIEN ÊTRE DE MA FILLE
Découvrir et lire les réactions des pères, voire au travers des mères bien souvent sur votre forum m’aidera aussi à mieux comprendre et appréhender les réactions inadmissibles et inappropriées de mon mari.
Désolée pour la longueur et Merci d’avoir lu ce lourd pavé
Bien à vous tous
Merci pour votre retour
Mon psy qui connaît très bien la situation sait combien je traverse une période très difficile et délicate
Je suis d’un tempérament optimiste et essaye d’aller de l’avant, de ne pas me laisser trop abattre. Ma santé était déjà délicate bien avant la révélation du coming out. Après un burn-out out professionnel, je suis désormais dans le burn-out personnel…
Autant dire que depuis je fais en sorte de RÉSISTER A L’ENLISEMENT, ma fille a besoin de moi plus que jamais, je suis son seul pilier, son soutien indéfectible, je dois tenir pour ELLE quoi qu’il m’en coûte
Je sais et j’ai compris que je n’aurais aucune aide et soutien de mon mari.
Ma fille a fait une croix définitive sur son père et je comprends et partage bien évidemment son choix.
Vous me proposez de partir de chez moi.
En fin d’année dernière j’ai entamé une procédure de divorce et sur les conseils de mon avocat je suis partie me réfugier dans ma famille. J’ai cherché tous les jours pendant deux mois un appartement. J’ai demarchė de nombreuses agences immobilières. A 4 heures du matin j’étais déjà sur les divers sites pour essayer d’être la première à voir publier l’annonce qui me correspondrait. J’avais fait diverses Demarches en faisant mes changements d’adresse, pris ma propre mutuelle……
Pendant deux mois mon mari a refusé toute communication, il refusait le divorce, j’étais d’accord pour une séparation sur la base d’une convention rédigée par mon avocat. J’avais divers éléments qui penchaient en ma faveur pour mon dossier
Mais déjà très malade, fatiguée j’ai mal supporté de vivre dans une simple chambre au milieu de cartons et sacs, quelque affaires que j’avais pu rapatrier et mes deux chiens que j’avais pris avec moi. Heureusement qu’elles étaient là, elles m’ont forcé à me lever chq jour pour aller les promener
Au début de mon départ, de cette séparation j’ai ressenti un très gros soulagement d’avoir franchi le cap.
Mais ma santé a encore diminué, je n’avais plus que 7 de tension, j’ai fais des malaises et un black out où je me suis retrouvée allongée par terre dans la salle de bain sans me souvenir de rien. Ma santé se dégradait .
Et au repas de Noël j’ai souffert de voir ma petite fille réclamer et ne pas comprendre pourquoi son papi n’était pas là. Elle avait l’habitude de nous voir tous les deux ensembles…
Le matin de Noël mon mari m’a envoyait un message disant qu’il préférerait être un chien car au moins les chiens étaient avec moi
Je l’ai revu à l’extérieur à deux reprises où nous avons discuté. Compte tenu de ma situation personnelle (santé) financière également puisque je suis en arrêt de travail depuis trois ans…j’ai pris la grave décision de revenir vivre chez moi.
En un mois j’avais perdu 12 kilos……
Je pensais qu’il changerait et qu’à deux nous allions nous soutenir.
Au bout d’un mois et demi j’ai réalisé que j’avais fais une grave erreur de revenir chez moi.
Pour une partie de mon bien être de dépressive je suis mieux chez moi , avec mes repères, pour le restant je regrette mon retour arrière à 40 % car je ne peux plus supporter sa réaction d’égoïste, d’hypocrite, de déni…….
Et aujourd’hui avec toute la force, l’énergie que j’avais déployé pour partir, je suis bien incapable de recommencer, de repartir. Ma psy en a bien conscience
J’ai conscience que sur cette partie là je ne peux m’en prendre qu’à moi même et j’en culpabilise énormément . J’avais fait le plus dur si je puis dire et j’étais soutenue par mes proches et amies.
Donc repartir de chez moi pour l’instant est inenvisageable d’un point de vue physique et moral même si j’ai conscience que j’aurai bcp à y gagner. Mais d’un point de vue financier je ne peux plus produire les justificatifs me permettant d’accéder à un logement.
Je mise sur le temps, la foi pour m’aider à supporter, à affronter le quotidien
Je prie pour que la roue de la vie tourne dans le bon sens…..
Quand je parle de tous ces désagréments je tiens à préciser que je ne tiens pour rien MA FILLE responsable de tout cela. Bien au contraire, c’est mon soleil et je sais que ce qu’elle traverse au quotidien . est encore plus difficile pour elle .
L’ambiance était déjà très délétère avant la révélation du coming out donc cela n’a fait qu’amplifier une situation déjà pourrie……
Comme je l’ai dit je ne peux que compter sur moi comme je l’ai fait pendant de nombreuses années et espérer que ma vie évolue pour du mieux. Mais ce que je souhaite avant tout est le BONHEUR et le BIEN ÊTRE DE MA FILLE
Découvrir et lire les réactions des pères, voire au travers des mères bien souvent sur votre forum m’aidera aussi à mieux comprendre et appréhender les réactions inadmissibles et inappropriées de mon mari.
Désolée pour la longueur et Merci d’avoir lu ce lourd pavé
Bien à vous tous
Re: reactions des pères suite coming out de leur enfant
Bonjour
Votre situation est en effet plus difficile encore que ce je pouvais arriver à imaginer.
Cette dépression est en effet déjà très dure à vivre et donc je comprends tout à fait que vous battre pour votre fille doit epuiser vos dernières réserves.
Je voulais savoir s'il y avait possibilité pour vous d'aller dans une maison de "repos" pour pouvoir souffler en dehors du domicile conjugal ?
Ma femme étant dépressive, c'est ce qu'elle avait du faire un moment parce qu'elle ne me comprenait plus au niveau de mes comportements (j'étais encore dans le fort déni de mon homosexualité à ce moment-là).
Sinon pouvez vous faire héberger par une amie ou quelqu'un de votre famille pour souffler et respirer quelques jours ou quelques semaines ?
Bon courage à vous et à votre fille.
Votre situation est en effet plus difficile encore que ce je pouvais arriver à imaginer.
Cette dépression est en effet déjà très dure à vivre et donc je comprends tout à fait que vous battre pour votre fille doit epuiser vos dernières réserves.
Je voulais savoir s'il y avait possibilité pour vous d'aller dans une maison de "repos" pour pouvoir souffler en dehors du domicile conjugal ?
Ma femme étant dépressive, c'est ce qu'elle avait du faire un moment parce qu'elle ne me comprenait plus au niveau de mes comportements (j'étais encore dans le fort déni de mon homosexualité à ce moment-là).
Sinon pouvez vous faire héberger par une amie ou quelqu'un de votre famille pour souffler et respirer quelques jours ou quelques semaines ?
Bon courage à vous et à votre fille.
Re: reactions des pères suite coming out de leur enfant
Bonjour
Merci pour votre empathie et vos conseils
Malheureusement dans l’immédiat je n’ai pas de possibilité de partir de chez moi. Même dans une maison de repos. Je sais que cette dernière solution me ferait bcp de bien.
Mais en plus je ne peux laisser derrière moi mes deux petites chiennes.
Pendant mon interlude de deux mois hors de ma maison je les avais embarquées avec moi. Et c’est grâce à elles que tous les matins je trouvais la force de devoir me lever pour aller les promener. D’ailleurs depuis cet interlude elles restent perturbées car dès que je m’absente pour un rendez-vous médical ou aller faire une course, elles restent derrière la porte. Les animaux ressentent bcp de choses des drames que l’être peut vivre et traverser
De plus, hier j’ai retrouvé et rencontré une ancienne amie avec qui j’ai travaillé et que je côtoyais. Elle m’avait donné son chien,mon premier chien dont elle ne pouvait s’occuper en raison de son handicap.
le temps et la vie nous avait quelque peu distanciées.
Il s’agit d’une personne qui a eu la polio toute petite. Et toute sa vie elle est allée de l’avant. Hier, forcément au bout de 18 ans sans la voir, je l’ai trouvé très diminuée et davantage équipée pour devoir se déplacer, mais elle a tjs gardė un certain humour et philosophie de la vie que j’ai tjs admirė. Hier nous sommes allés manger au resto toutes les deux et avons passer l’après-midi à discuter de bcp de choses.
Je ressors de cette rencontre en me disant que ce que je vis, même difficile et compliqué, n’est rien par rapport à ce que traverser et vivre cette amie au quotidien et qui évite au maximum d’être dépendante des autres malgré son handicap. Elle m’a tjs donné une leçon de vie et hier encore plus.
Aussi je me dis que je vais devoir me mettre une deuxième carapace pour me blinder. Que ce n’est pas à moi à souffrir et à pâtir de la réaction de mon mari vis à vis de sa fille. Il a choisi son camps, il a décidé de ne pas en parler (même si forcément ça ne m’aide pas à moi), il fait le vide autour de lui mais c’est son propre choix.
Je ne suis en rien responsable de ses propres réactions meme si je les trouve incompréhensibles……
Tout comme ma fille n’a pas choisi de naître dans le mauvais corps
Ce ne sera pas facile mais je vais essayer de dépasser ces ressentis qui ne m’appartiennent pas et m’empoisonnent.
Ma priorité c’est d’essayer de remonter quelque peu la pente pour être au mieux pour soutenir MA FILLE. Car je sais que même si forcément je ne lui ai pas parlé de mes difficultés personnelles qu’elle se fait bcp de soucis pour moi. Donc elle a déjà assez à gérer sans que mes problèmes viennent l’accaparer…..
Donc je vais me blinder un peu plus pour agir au mieux pour ma fille. Je dois remonter la pente même si j’arrive pas en haut de la piste, j’aurai au moins franchi certains caps délicats…..Ce sera mon seul leitmotiv dans l’immédiat.
J’ignore comment les autres parents, couples ont réagi face à la transidentité de leur enfant et j’aurai bien aimé, je vous l’avoue, pouvoir échanger avec des personnes vivant la même situation, sur ce sujet de la transidentité qui vous tombe dessus sans que vous n’ayez rien vu venir…….
En tout cas MERCI à vous d’avoir été là, pour lire, pour répondre, pour me proposer des solutions. MERCI INFINIMENT
Bien à vous et bon courage pour vous également
"La force, vous la trouvez en vous
La force de laisser faire, la force d’oublier, la force de vivre, de continuer à vous battre, la force de sourire même quand vous n’avez pas envie de le faire
Gagnez votre bataille, mais pas sur les autres, sur vous même. La bataille de votre VIE
Trouvez le soleil en vous pour qu’il puisse briller à chaque fois que la pluie voudra mouiller votre sourire"
Merci pour votre empathie et vos conseils
Malheureusement dans l’immédiat je n’ai pas de possibilité de partir de chez moi. Même dans une maison de repos. Je sais que cette dernière solution me ferait bcp de bien.
Mais en plus je ne peux laisser derrière moi mes deux petites chiennes.
Pendant mon interlude de deux mois hors de ma maison je les avais embarquées avec moi. Et c’est grâce à elles que tous les matins je trouvais la force de devoir me lever pour aller les promener. D’ailleurs depuis cet interlude elles restent perturbées car dès que je m’absente pour un rendez-vous médical ou aller faire une course, elles restent derrière la porte. Les animaux ressentent bcp de choses des drames que l’être peut vivre et traverser
De plus, hier j’ai retrouvé et rencontré une ancienne amie avec qui j’ai travaillé et que je côtoyais. Elle m’avait donné son chien,mon premier chien dont elle ne pouvait s’occuper en raison de son handicap.
le temps et la vie nous avait quelque peu distanciées.
Il s’agit d’une personne qui a eu la polio toute petite. Et toute sa vie elle est allée de l’avant. Hier, forcément au bout de 18 ans sans la voir, je l’ai trouvé très diminuée et davantage équipée pour devoir se déplacer, mais elle a tjs gardė un certain humour et philosophie de la vie que j’ai tjs admirė. Hier nous sommes allés manger au resto toutes les deux et avons passer l’après-midi à discuter de bcp de choses.
Je ressors de cette rencontre en me disant que ce que je vis, même difficile et compliqué, n’est rien par rapport à ce que traverser et vivre cette amie au quotidien et qui évite au maximum d’être dépendante des autres malgré son handicap. Elle m’a tjs donné une leçon de vie et hier encore plus.
Aussi je me dis que je vais devoir me mettre une deuxième carapace pour me blinder. Que ce n’est pas à moi à souffrir et à pâtir de la réaction de mon mari vis à vis de sa fille. Il a choisi son camps, il a décidé de ne pas en parler (même si forcément ça ne m’aide pas à moi), il fait le vide autour de lui mais c’est son propre choix.
Je ne suis en rien responsable de ses propres réactions meme si je les trouve incompréhensibles……
Tout comme ma fille n’a pas choisi de naître dans le mauvais corps
Ce ne sera pas facile mais je vais essayer de dépasser ces ressentis qui ne m’appartiennent pas et m’empoisonnent.
Ma priorité c’est d’essayer de remonter quelque peu la pente pour être au mieux pour soutenir MA FILLE. Car je sais que même si forcément je ne lui ai pas parlé de mes difficultés personnelles qu’elle se fait bcp de soucis pour moi. Donc elle a déjà assez à gérer sans que mes problèmes viennent l’accaparer…..
Donc je vais me blinder un peu plus pour agir au mieux pour ma fille. Je dois remonter la pente même si j’arrive pas en haut de la piste, j’aurai au moins franchi certains caps délicats…..Ce sera mon seul leitmotiv dans l’immédiat.
J’ignore comment les autres parents, couples ont réagi face à la transidentité de leur enfant et j’aurai bien aimé, je vous l’avoue, pouvoir échanger avec des personnes vivant la même situation, sur ce sujet de la transidentité qui vous tombe dessus sans que vous n’ayez rien vu venir…….
En tout cas MERCI à vous d’avoir été là, pour lire, pour répondre, pour me proposer des solutions. MERCI INFINIMENT
Bien à vous et bon courage pour vous également
"La force, vous la trouvez en vous
La force de laisser faire, la force d’oublier, la force de vivre, de continuer à vous battre, la force de sourire même quand vous n’avez pas envie de le faire
Gagnez votre bataille, mais pas sur les autres, sur vous même. La bataille de votre VIE
Trouvez le soleil en vous pour qu’il puisse briller à chaque fois que la pluie voudra mouiller votre sourire"
Re: reactions des pères suite coming out de leur enfant
Bonjour Voyelle34,
Vous pouvez essayer d'entrer en contact avec Juliette13 en message privé, elle fréquente régulièrement le forum et je sais qu'elle a un enfant transgenre.
Elle avait d'ailleurs répondu sur un autre de vos posts.
Il y a aussi ce papa qui a ouvert récemment un sujet pour sa fille (kikidu42) peut être pourriez vous entrer en contact en message privé avec lui ?
Sinon je ne sais pas si vous pourriez faire le déplacement vers l'association contact lgbt la plus proche de chez vous pour un groupe de parole qui reprendra vers fin août ou septembre. Il y a presque tout le temps des parents d'enfants trans qui y participent. Ça vous permettrait d'échanger avec eux.
Vous pouvez essayer d'entrer en contact avec Juliette13 en message privé, elle fréquente régulièrement le forum et je sais qu'elle a un enfant transgenre.
Elle avait d'ailleurs répondu sur un autre de vos posts.
Il y a aussi ce papa qui a ouvert récemment un sujet pour sa fille (kikidu42) peut être pourriez vous entrer en contact en message privé avec lui ?
Sinon je ne sais pas si vous pourriez faire le déplacement vers l'association contact lgbt la plus proche de chez vous pour un groupe de parole qui reprendra vers fin août ou septembre. Il y a presque tout le temps des parents d'enfants trans qui y participent. Ça vous permettrait d'échanger avec eux.
Re: reactions des pères suite coming out de leur enfant
Bonjour
Merci pour les renseignements de contacts. Par contre je n’ai pas vu que Juliette 13 avait répondu à un de mes messages. En fait il y a eu ma présentation sur le forum et ce message actuel sur la réaction des pères suite coming out de leur enfant. Je vais mieux regarder, mais j’avoue me perdre un peu…..même si je privilégie les échanges par internet, non pas que je me cache, mais je n’ai plus la ressource physique de me déplacer dans les villes où des réunions régulières ont lieu…..
Merci du conseil
Bon courage et bel été à vous
Bien cordialement
Merci pour les renseignements de contacts. Par contre je n’ai pas vu que Juliette 13 avait répondu à un de mes messages. En fait il y a eu ma présentation sur le forum et ce message actuel sur la réaction des pères suite coming out de leur enfant. Je vais mieux regarder, mais j’avoue me perdre un peu…..même si je privilégie les échanges par internet, non pas que je me cache, mais je n’ai plus la ressource physique de me déplacer dans les villes où des réunions régulières ont lieu…..
Merci du conseil
Bon courage et bel été à vous
Bien cordialement
Re: reactions des pères suite coming out de leur enfant
Bonjour
Je me permets de témoigner étant un jeune transgenre (FtM) de 14 ans et ayant fait mon coming out à mes parents. Le texte est peut-être un peu long désolé.
Je précise que j'ai toujours considéré mes parents très ouverts sur un peu tous les sujets.
Je ne vais pas détailler le coming out. Mais lorsque que je leur ai annoncé que je suis transgenre (en même temps pour mes deux parents), je n'ai pas vu leur réaction.
- Le lendemain j'en ai rediscuté avec eux. Mon père avait l'air choqué je pense, même si le mot exact serai plus surpris. Je pense il ne s'attendait pas vraiment à ça (comme ma mère en fait) mais n'y connaissait pas vraiment sur le sujet je crois (tout ce que j'écris n'est qu'une supposition, je ne suis pas dans leur tête, mais ça se voit plus ou moins sur les visages). Et il a dit d'"approfondir ma réflexion" (j'avais précisé que j'étais encore en réflexion même si j'étais sûr de ne pas être une fille)
- Pour ma mère je ne sais plus ce qu'elle a dit exactement donc je ne préfère pas raconter de bêtises, mais je sais qu'elle m'a comparé à ma cousine en ajoutant qu'elle paraissait plus "garçon manqué" que moi
(à préciser que ma cousine est lesbienne, ce qui n'a rien à voir), je crois qu'elle a aussi rajouté quelque chose comme : "pour moi tu n'es pas un gars, tu es ma fille", et elle a aussi dit que pour mon orientation sexuelle c'était "comme je voulais".
Bref, les semaines ont passé, un mois deux mois après je ne sais plus, mon père évite de me genrer donc ça c'est super
, il m'a même emmené au centre lgbt+ le plus proche de chez moi (sous ma demande).
- Pour ma mère, elle me compare beaucoup à d'autres personnes, que ce soit des élèves (elle enseigne en milieu scolaire), des connaissances ou je ne sais qui, elle me compare avec des personnes pour dire un peu qu'elles (les personnes) ont des "problèmes" depuis toujours, elles ont fait des fugues, des tentatives suicide, alors que moi je n'ai ""soit-disant"" pas fait de tentative de suicide, comme si je n'était pas légitime d'être trans. Puis les discutions n'avancent pas bien loin, juste le fait que je ne sois pas une fille ne passe pas, ça amène sur du : "Tu ES une fille et tu resteras toujours une fille"
(mentalement j'ai reçu une claque). Et puis, ATTENTION ! ! ! Faut pas que je touche à mon corps si je "veux être mère plus tard" 
Puis trois mois pile après mon coming out mon père m'a genré au masculin
Et je commence à me demander si ma mère ne fait pas limite exprès de me genrer au féminin ou me dire fille.
Dit comme ça, ça paraît tout blanc tout noir, mais ma mère m'achète volontiers des vêtements dans les rayons pour hommes et des shorts de bain, ou bien elle est ok pour que je me coupe les cheveux.
On dit que c'est souvent les pères qui le prennent moins bien, mais je pense que c'est plutôt l'inverse pour mes parents.
Merci si vous avez tout lu, et désolé pour la taille du message.
Je me permets de témoigner étant un jeune transgenre (FtM) de 14 ans et ayant fait mon coming out à mes parents. Le texte est peut-être un peu long désolé.
Je précise que j'ai toujours considéré mes parents très ouverts sur un peu tous les sujets.
Je ne vais pas détailler le coming out. Mais lorsque que je leur ai annoncé que je suis transgenre (en même temps pour mes deux parents), je n'ai pas vu leur réaction.
- Le lendemain j'en ai rediscuté avec eux. Mon père avait l'air choqué je pense, même si le mot exact serai plus surpris. Je pense il ne s'attendait pas vraiment à ça (comme ma mère en fait) mais n'y connaissait pas vraiment sur le sujet je crois (tout ce que j'écris n'est qu'une supposition, je ne suis pas dans leur tête, mais ça se voit plus ou moins sur les visages). Et il a dit d'"approfondir ma réflexion" (j'avais précisé que j'étais encore en réflexion même si j'étais sûr de ne pas être une fille)
- Pour ma mère je ne sais plus ce qu'elle a dit exactement donc je ne préfère pas raconter de bêtises, mais je sais qu'elle m'a comparé à ma cousine en ajoutant qu'elle paraissait plus "garçon manqué" que moi
(à préciser que ma cousine est lesbienne, ce qui n'a rien à voir), je crois qu'elle a aussi rajouté quelque chose comme : "pour moi tu n'es pas un gars, tu es ma fille", et elle a aussi dit que pour mon orientation sexuelle c'était "comme je voulais".Bref, les semaines ont passé, un mois deux mois après je ne sais plus, mon père évite de me genrer donc ça c'est super
, il m'a même emmené au centre lgbt+ le plus proche de chez moi (sous ma demande).- Pour ma mère, elle me compare beaucoup à d'autres personnes, que ce soit des élèves (elle enseigne en milieu scolaire), des connaissances ou je ne sais qui, elle me compare avec des personnes pour dire un peu qu'elles (les personnes) ont des "problèmes" depuis toujours, elles ont fait des fugues, des tentatives suicide, alors que moi je n'ai ""soit-disant"" pas fait de tentative de suicide, comme si je n'était pas légitime d'être trans. Puis les discutions n'avancent pas bien loin, juste le fait que je ne sois pas une fille ne passe pas, ça amène sur du : "Tu ES une fille et tu resteras toujours une fille"
(mentalement j'ai reçu une claque). Et puis, ATTENTION ! ! ! Faut pas que je touche à mon corps si je "veux être mère plus tard" 
Puis trois mois pile après mon coming out mon père m'a genré au masculin
Et je commence à me demander si ma mère ne fait pas limite exprès de me genrer au féminin ou me dire fille.
Dit comme ça, ça paraît tout blanc tout noir, mais ma mère m'achète volontiers des vêtements dans les rayons pour hommes et des shorts de bain, ou bien elle est ok pour que je me coupe les cheveux.
On dit que c'est souvent les pères qui le prennent moins bien, mais je pense que c'est plutôt l'inverse pour mes parents.
Merci si vous avez tout lu, et désolé pour la taille du message.
