Certains préfèrent une double vie cachée ou déclarée au moins à sa femme, si cela convient aux deux pourquoi pas n'est ce pas? Et si cela est source de rancoeur, de douleur......cela n'occasionne t-il pas plus de dégats que ceux déjà existants?
je reviens sur le propos de zag, qui m'interpelle; en effet il serait plus agréable pour tous que les choses soient bien claires dès le début, or se dit-on tout ? Serait-ce si mieuxque ça ?
Beaucoup de femmes ont souvent des doutes sur leurs hommes et inversement certains hommes ont parfois aussi beaucoup de doutes sur leurs femmes, ils ont raisons bien souvent la proportion de couples apparent hétéros est énorme et ne compte pas dans les statistiques...
Or, qui de celui qui ne fait pas part de ces doutes à l'autre, ou de celui qui tait (bien souvent par peur du regard, du jugement...) ses profonds besoins ou affinités... est le plus à blâmer ???
Une double vie cachée, pas toujours, quand on voit le nombre d'élus de la république, grands chefs d'entreprises, ou membres grande bourgeoisie ou high society qui laissent madame ou monsieur à la propriété en province avec chiens et enfants et qui viennent à Paris ou dans les grandes villes par ex. vivre leur homo... ou autres sexualités...
En outre, en jugeant ainsi, on oublie l'alchimie qui se produit entre deux êtres, pourquoi la rompre, pourquoi tuer l'amour naissant alors que la sexualité ne s'accorde pas parfaitement...? Ne pourrait-on y trouver adaptation, arrangement, équilibre...? Et que chacun y trouve son compte ? N'est ce pas plus affaire de croyances, de préjugés, de cadre qu'on ose pas faire bouger, qui nous empêche de vivre heureux avec ses arrangements... qu'ils soient sexuels, religieux, politique, de milieux sociaux, ethniques ou autres ???
Je rappelle aussi qu'il fut un temps pas si lointain, où pour être "reconnus, admis, accepté" dans la société et bénéficier de certains droits et avantages sociaux économiques, et professionnels le "mariage" civil, du moins, était le seul et unique passage obligé comme proposé... alors pourquoi ne pas prendre ce qui est proposé, bien sur aujourd'hui la société à trouvé de nouveaux "arrangements" pacs, acte de concubinage etc... et encore c'est pas le grand luxe
Qu'avaient comme choix ces gens à l'époque pour pouvoir avancer dans la société bien pensante qui souvent vous regardait même d'un air réprobateur quand vous étiez simple célibataire à 30 ans !
Je ne dis pas que c'est l'idéal, mais quand un(e) "homo" voulait pouvoir évoluer un minimum dans une profession, avoir un enfant et soyons honnête que la commune entière lui "foute" la paix ! Eh bien il(elle) se mariait, na, et advienne que pourra ! Et là seulement, ils pouvaient respirer un peu...
je dis un peu parce que ce n'était souvent que reculer pour mieux sauter... mais bon...
Pour ma part mon "mari" m'aime pour moi (humaine ordinaire) et que je (ce) sois comme homme ou femme m'importe en fait peu, je ne me construis pas qu'au travers de cette étiquette de femme pas plus qu'au travers de mon étiquette de "mère", mais "d'être humain", habitant la terre... ah certes vous allez peut-être dire que je vois large, certes !
Or nous ne somme pas que homme, femme, homo, hétéro, noir, blanc, boulanger, maçon, banquier, nous sommes des êtres humains, individus à part entière; Yves Coppens le Paléoanthropologue français vous dirait même que nous sommes absolument tous sans exception des "homo sapiens sapiens" !!! soit notre espèce, sous espèce ou genre et race ! Alors...!
Plus sérieusement, tout est dit ce n'est pas l'affinité sexuelle proprement dite qui pose souvent problème, mais bien plus souvent "la peur qu'il s'attache à une autre personne aussi" voire notre propre rapport à l'homosexualité selon nos croyances bien souvent erronées venues de... ou piochées chez nos parents, enseignants et milieux sociaux...
Personnellement si l'histoire de notre "couple" marital devait prendre fin, il est clair qu'il faudrait en faire le deuil bien sur mais surtout envisager la survie d'un "couple autre", car nous avons un tel amour l'un pour l'autre que nous mûterions en "frère/soeur" ou autre ? Peut importe l'étiquette là encore... quand un(e) "homo" en rencontre un(e) autre, l'un(e) comme l'autre ne renient pas leurs familles, leurs amis, leur passif, les rapports changent et bien souvent, du fait, plus volontiers, des autres que d'eux... Pourquoi mettre ainsi brutalement d'un bloc tout un passé, un amour, d'excellents souvenirs, bref une portion de vie aux oubliettes... sous pretexte qu'on se quitte... enfin qu'on s'éloigne... chacun pour vivre autre chose... rien ne prouve que cela sera moins bien... et qui sait même... !?
Un conseil qui vaut ce qu'il vaut, vivez le moment présent, savourez ce que vous avez, n'anticipez pas inutilement la rupture, si elle doit vraiment venir elle viendra... quoi que vous y fassiez et comme chacun il sera alors bien temps d'y faire face...