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Aujourd'hui, j'ai mangé une pomme... (Verte.)

Publié : 20 mars 2011 23:17
par Alligator427
    • Petit racontar de vie en règle. (Ce n'est pas le vie qui est en règle, mais le racontar, hein...)
      Bon, je dois faire un récit cohérent...
    Commençons par le commencement.

    Naissance de ma mère, dans une famille homophobe (la faute à pas de chance.)

    Faut vous dire Monsieur
    Que chez ces gens-là
    On ne pense pas Monsieur
    On ne pense pas... ON PRIE



    Naissance de mon père, en Normandie, un enfant de la DAS.
    Faut vous dire Monsieur
    Que chez ces gens-là
    On ne vit pas Monsieur
    On ne vit pas... ON TRICHE



    La maman, homophobe, va vite se retrouver dans une position délicate, sa meilleure amie (et sa seule.) s'avère être... Homo! et amoureuse d'elle qui plus est... Alors contre mauvaise fortune bon cœur comme on dit, et bon, on casse le cercle familiale, on arrête les vielles traditions, et on accepte par la même occasion, les autres, la différence et on s'ouvre au monde.

    Le père lui, déjà gravé dans la différence, voguant entre différente famille d'accueil, aussi "haït" que toute les différence, prends leurs parties, peut importe, de toute façon, Il aime tout le monde. Je l'illustrerais avec une phrase d'une professeurs avec qui j'ai beaucoup échanger. "Même si les gens ne sont pas toujours "convaincant" ils ont tous quelques choses à nous apprendre... Enfin je crois."

    Et puis les deux spécimen se rencontre et paf, ça fait des chocapic...Euh,mon frère. Deux ans après, miel pops, soit, moi. Et puis trois ans après, ma sœur. Voilà donc une petite famille, la mère et les enfants à Nantes, et le père, qui retourne en Normandie, après divers passages dans les villes des environs. Donc, les enfants, ils font un ans chez papa, un ans chez maman. Chez papa, c'est la ferme, on vit avec des poules, des chien, des vaches, et un cheval. Chez maman c'est la ville, on vit avec. Et puis les amourettes d'école. Dans notre petite école privée, une petite fille, qui fit par sa naïveté, l'objet du jeu sadique de cours des enfants de six ans. Moi, petite au cœur tendre que je fut, pris d'amour pour cette enfant au boucles d'or. Recueille l'oisillon battu par ses camarades, et de mon petits cœur d'enfant, s'échappe des mots rassurant. "Ne pleure plus, d'où que tu revienne, quoi que tu ais fais, je t'accueillerais toujours." Et la voix clinquante et dominatrice de la chef de bande me répond bien vite, m'arrachant mon petit oiseau... "Trop bon, trop con." Et puis, petite manie dans la famille, la petite dernière, tombe amoureuse d'une brunette sauvage, bien trop fragile. L'ainé lui, s'abstiendra de raconter ses amourettes, c'est l'homme de la maison, il est fort.

    Papa reviens à Nantes, parce que la ferme, c'est loin, et ne pas voir les enfants un ans sur deux, c'est trop. Alors il reviens, et maintenant, on se vois tout les week-end, mais on ne sort plus, parce qu'il ni a plus de poules, de vaches, de cheval. Il reste seulement les chiens. Et on est passer de la maison de campagne avec cinq chambre, deux salon, un greniers a jouet, trois garages, un jardin d'un demi hectare à un T2, une chambre, un salon, pour quatre personnes, mais ce qui manque le plus c'est bien la cheminée... Alors Maman aussi déménage, dans une maison, avec un tout petit jardin, mais c'est déjà ça. Mais la aussi, il y a moins de chambre que l'ancien appartement, une chambre en moins, alors on met les filles ensembles. Et puis les filles, parles des garçons, et aussi de filles, et quelques moqueries de camarades sont vites rapporter à Maman. Maman dit que ce n'est rien, qu'ils sont comme ça car leurs parents ne leurs pas appris à aimer tout le monde. ET que beaucoup de gens oublie d'apprendre ça a leurs enfants. Ou ne veulent pas. Alors on s'endort l'esprit tranquille et on continue de parler de garçons. Et des filles!

    Et puis on quitte l'école primaire, on arrive au collège, on crois que ce sera un grand changement, et que l'on devient enfin un grand, mais c'est toujours pareil, les même cours, et souvent, les mêmes camarades. Et puis on change de classe parce que bon, la petite voisine avec qui on se crêpe le chignon et dans la classe, et que ce ne sera pas supportable toute l'année.




    "Et puis et puis
    Et puis il y a Frida
    Qui-est belle comme un soleil
    Et qui m'aime pareil
    Que moi j'aime Frida"


    Et la, on rentre dans la classe, on observe tout les nouveaux camarades timidement. On est pas vraiment sociable, alors on ne parle pas avec les autres. Et puis viens un jour ou l'on parle enfin à une personne, une jeune fille, blonde comme la première amourette. Et on se découvre vite des passions communes, plein,des tonnes, tellement que l'on passe notre temps ensemble, et que l'on développe une relation fusionnelle, plus malsaine qu'autre chose, on joue a "je t'aime moi non plus";mais on ne le dit jamais ce "je t'aime" et on se cache derrière le masque de la meilleure amie inséparable. On dors ensemble, on ris ensemble, on pleure ensemble. Les parents de la jeune fille eux, n'apprécie pas cette amie, trop libre, trop "sauvage" mais surtout trop ambigüe... Et puis vient un jour ou l'on dit enfin ses sentiments, maladroitement, égoïstement, et un "Non" claquant viens vous calmer, alors viens les excuses, les parents, les amis, et l'on s'éloigne, les "je t'aime moi non plus" disparaisse; Et puis, on s'étouffe, on ne supporte plus l'autre, on est trop possessives, et tant-dis que l'une s'acharne à garder l'autre rien que pour soi, l'autre s'acharne à garder l'autre prés de soi, mais pas trop. Et puis les autres entre dans le cercle, leurs regards, leurs mots, et leurs vision des choses. Les "on-dit" fusent , et les rumeurs s'infuse. On perd le contact, alors on pleure, mais pas trop.

    "Parce que les autres veulent pas
    Parce que les autres veulent pas
    Les autres ils disent comme ça
    Qu'elle est trop belle pour moi
    Que je suis tout juste bon
    A égorger les chats"


    ____________________________________

    Puis le collègue passer, vient le lycée. Ici tout parais mieux, plus libres, plus ouverts? ET bien non, Un oiseau trop sauvage, trop indépendant ne peux pas vivre dans les troupeau visiblement . Puis finalement on trouve "les autres" ceux qui sont plus ouvert, qui rêvent aussi de la grande liberté, et qui trouve ça normale d'aimer tout le monde. Alors on crois rêve, et alors la vie apparait encore plus belle. Alors on s'évade, on part avec les AMIS, on part là bas, dans une ferme avec des vaches, des poules, de chiens, des chats, un cheval. Et on joue, on chante, on vis. Tout simplement; devant la cheminée...

    "On allumait une cigarette et tout s'allumait
    Et c'était la fête, le quatorze Juillet
    Il n'y avait jamais un copain de trop
    Dans l'équipe à Jojo
    Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain
    On partageait tout et on n'avait rien
    Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait
    Qu'est-ce qu'on était bien."


    • Voilà, c'est... Un beau pâte inutile. *rire*
      Je ne relis même pas, j'ai peur des répétitions, des fautes, des incohérence et de l'inutilité surtout. Je relirais plus tard, histoire de bien rire. =D

      Sinon, à la base, je voulais poster pour parler de mon avis sur le CO... Le voilà donc.

      Tout d'abord, moi, je pourrais pas aller voir ma mère et lui dire "j'aime les blondes",
      et imaginer une réaction du genre, choquée, qui s'écroule en pleure, ou qui me tape dessus ou quelque chose du genre, pour moi, tout ça se rattache au cinéma et à la comédie. Ça me donne l'impression d'être un tradition genre "mon gosse me dit qu'il aimes les blond(es), alors je dois pleurer tout les jours, minimum trois heures, pendant environ trois mois, après je dois en parler de façon gène, et bla bla bla bla." Excusez moi pour les parents ici présents qui pourraient être choqué(e)s pas ma vision de cette étape (et auprès des autres aussi entre autre) Mais bon, je raconte comme je perçois. Donc, si vous savez lire, j'ai été élevée dans une famille légèrement libre, ou tout le monde aime tout le monde, et ou les choses sont dites clairement, méchantes ou gentilles, c'est dit, et la subtilité, c'est pas tellement notre truc...

      Sinon... "Paroles" de Brel et Dassin...


      Et je vous avoue avoir copier coller d'un autre forum. Mais j'avais la flemme intense de réécrire les mêmes choses. Surtout que j'ai fin d'écrire ça il y à... même pas cinq minutes!

Publié : 21 mars 2011 21:06
par bikounet38
Je suis désolé, mais je n'ai pas bien saisi votre message : pourquoi avez-vous recopier ce témoignage ?

Qu'aviez-vous envie de partager ?

Publié : 21 mars 2011 21:25
par Babette
Salut Alligator427

Je trouve que tu as des parents vraiment compréhensifs.

Ont-ils mis du temps à te rendre compte de ton homosexualité?
T'es parent l'on bien pris d’emblée ou y a t'il eu une sorte de temps d'adaptation?

Je vois que tu assume pleinement.

Quand j'ai sue et commencée à m"assumer en tant que lesbienne, le premier truc que je me suis dite c'est "comment le leur dire " et "Mon père va me fouttre a la porte ".

Du coup j'attend d’être indépendante financièrement et avoir un petit chez moi.

C'est pour sa que je le redit tu as des parents très ouvert ce qui ne peut faire que ton bonheur.

A +

PS : J'ai bien aimée le
Et puis les deux spécimen se rencontre et paf, ça fait des chocapic...Euh,mon frère. Deux ans après, miel pops, soit, moi.
:mrgreen:

Publié : 24 mars 2011 21:28
par Alligator427
  • bikounet38 --> Je ne l'ai pas recopier, c'est mon témoignage, c'est moi qui l'avais écrit pour un autre forum, mais je le post ici.

    Babette --> Non, ils n'ont pas mis de temps, puisque pour eux c'est naturels d'aimer tout le monde, alors ils le savent depuis ma naissance si je puis dire. (et par conséquence, il n'ont même pas eu a bien le prendre ou pas.)