Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce forum et j'ai besoin d'aide pour comprendre mon dernier fils et savoir comment l'aider à sortir d'une situation qui devient dangeruese pour sa santé mentale et physique.
Je suis la mère de 4 enfants, 3 garçons et une fille. Deux de mes fils sont homosexuels et nous, les parents, ainsi que leur frère et leur soeur, les aimons d'un amour inconditionnel et leur homosexualité n'est pas un problème au sein de notre famille.
Nous sommes restés quelques années dans le doute en ce qui concerne nos enfants. Notre dernier fils Romain allait mal mais ne parlait pas de ce qui lui arrivait , je me suis adressée à Grégory. Après des mois du mal-être de Romain, j'ai dit à Grégory que je pensais que Romain était homosexuel mais qu'il n'arrivait pas à nous parler. J'avais lancé des perches à chacun mais aucun ne nous parlait. Finalement Grégory m'a dit que j'avais une bonne intuition en ce qui concernait mes enfants. Il m'a alors parlé de son homosexualité et nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre, soulagés de pouvoir se parler enfin.
Mon mari et moi, avons voulu parler à Romain également mais sans succès. Il est resté fermé. Nous lui avons dit notre amour mais il ne nous a pas parlé. Il nous avait pourtant amené un copain à la maison et nous l'avons reçu avec l'idée que c'était son petit ami. Ce qui est vrai. Mais Romain n'a jamais voulu dire qu'il était homosexuel. Il a commencé à boire et a laissé ses études, nous a menti sur bien des points à ce sujet. Nous l'avosn toujours bien reçu ainsi que son ami. Celui-ci m'a appelé il y a 2 ans en me disant que Romain buvait toujours plus et que je devais faire quelque chose. Je suis allée chez eux pour voir mon fils et il m'a alors dit qu'il était homo. J'étais soulagée qu'il ait pu me le dire. Mais apparemment, j'avais mal fait car en ce moment, il va très mal. Son ami a rompu et Romain boit plus que de raison et me reproche de l'avoir forcé à avouer son homosexualité. Entre autres reproches. Cette crise de reproches est finie (après explications de part et d'autres) mais Romain va très mal et menace de mettre fin à ses jours. Il dit qu'il n'a plus rien, plus de copain, plus d'appart (il doit quitter le logement de son copain), bientôt plus de boulot (il enchaine les CDD depuis un an et demi) etc... Nous sommes très inquiets pour lui et j'aimerai comprendre ce qui ne va pas chez notre fils. Nous voulons l'aider (recherche d'un appart mais il ne veut pas quitter celui de son copain, il dit qu'il ne survivra pas seul etc...)
Son frère Grégory va très bien, il vit avec son mai depuis 4 ans, est épanoui et Romain se "flagelle" lui-même. Qu'ai-je fait de travers ? Comment l'aider à sortir de son marasme ? son addiction à l'alcool est-
elle responsable de sa vision en noire de la vie ?
C'est une torture pour nous les parents de voir notre fils s'étioler jour après jour.
J'ai besoin d'aide
Modérateur : Contact - Equipe de modération
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bikounet38
Bonjour,
Nous habitons en Alsace, Romain habite Strasbourg (Bas-Rhin) et nous à 150 km plus au sud (Haut-Rhin).
Il a 27 ans et n'est pas suivi psychologiquement. Il doit bien être conscient de son addiction puisqu'il ne la nie pas quand je lui en parle mais la "béquille" qu'est l'alccol en cette période difficile, n'est pour lui (je suppose) pas gérable pour le moment.
J'ai mieux expliqué la situation en répondant à Rémi mais je ne sais pas si vous pouvez voir cet échange.
Merci pour votre mot de bienvenue.
Nous habitons en Alsace, Romain habite Strasbourg (Bas-Rhin) et nous à 150 km plus au sud (Haut-Rhin).
Il a 27 ans et n'est pas suivi psychologiquement. Il doit bien être conscient de son addiction puisqu'il ne la nie pas quand je lui en parle mais la "béquille" qu'est l'alccol en cette période difficile, n'est pour lui (je suppose) pas gérable pour le moment.
J'ai mieux expliqué la situation en répondant à Rémi mais je ne sais pas si vous pouvez voir cet échange.
Merci pour votre mot de bienvenue.
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bikounet38
Il existe une antenne Contact en Moselle :
Concernant l'alcoolisme, il doit exister des associations sur Strasbourg, mais là encore, c'est à votre fils de faire la démarche : vous pouvez toutefois lui donner les renseignements je pense :
Alcooliques anonymes : http://aa-strasbourg-europe.ifrance.com/
Mais, là encore, je ne connais pas votre fils, et ce serait très hatif de conclure à çà : seul votre fils pourra vous dire les causes de son malaise...
Je peux aussi vous indiquer des associations de soutien familial si çà vous intéresse...
Courage à vous.
Je ne sais pas si votre demande est reliée à 100 % à l'homosexualité, mais avoir deux enfants homosexuels, çà peut soulever parfois certaines questions, qui avance l'autre d'autres vécus peuvent parfois être dépassées.CONTACT Moselle (57)
(Antenne de CONTACT Paris)
Centre LGBT de Lorraine Nord
Couleurs Gaies
31 rue des Tanneurs
57000 Metz
03 87 17 46 85 (jeudi 20h-22h)
www.asso-contact.org/57
57@asso-contact.org
Concernant l'alcoolisme, il doit exister des associations sur Strasbourg, mais là encore, c'est à votre fils de faire la démarche : vous pouvez toutefois lui donner les renseignements je pense :
Alcooliques anonymes : http://aa-strasbourg-europe.ifrance.com/
Il arrive parfois qu'un jeune, victime d'une mauvaise estime de lui même à cause de l'homophobie ambiante de la société, ait des conduites à risque comme l'alcoolisme : la cause ne vient pas de l'homosexualité en elle même, mais de attaques que le jeune subit...A LAIDE
7 rue Sédillot - 67000 STRASBOURG - 03 88 36 73 51
email : alaide67@9business.fr
AL- ANON ALATEEN
Maison des Loisirs et de la Culture - 6 place Robert Schuman - 67500 HAGUENAU - 03 88 41 06 14
ALCOOL ASSISTANCE
Maison des Associations - rue des Loisirs - 67120 MOLSHEIM
email : alcoolassistance@aol.com
ALCOOLIQUES ANONYMES [AA]
7 rue Sédillot - 67000 STRASBOURG - 03 88 35 25 55 - n° vert : 0 800 77 31 02
AMIS DE LA SANTE (LES)
6 route de Breuschwickersheim - 67117 ITTENHEIM - / 03 88 69 12 46
Secrétariat permanent - 18 rue du Parc - 67205 OBERHAUSBERGEN
CROIX BLEUE (LA)
1 rue du Cerf - 67340 REIPERTSWILLER - 03 88 89 98 26
RENAISSANCE
1 rue de lElectricité - BP 24 67800 BISCHHEIM - 06 98 06 97 04
email : fgreitzer@aol.com
RENAITRE
9 rue des Platanes - 67700 STATTMATTEN
SANTE DE LA FAMILLE (LA)
06 03 82 21 71 - 06 63 89 15 21 - 06 10 72 56 09
VIE LIBRE
4 rue de Fouday - 67000 STRASBOURG - 03 88 32 41 20
VIVRE SANS ALCOOL
19 rue du Maire Maetz - 67870 GRIESHEIM - 03 88 38 39 02
Mais, là encore, je ne connais pas votre fils, et ce serait très hatif de conclure à çà : seul votre fils pourra vous dire les causes de son malaise...
Je peux aussi vous indiquer des associations de soutien familial si çà vous intéresse...
Courage à vous.
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bikounet38
J'ai fait une erreur en écrivant, excusez-moi 
Je voulais dire qu'au travers des vécus des autres (parents ou homos) vous pourrez trouver vos propres réponses à une situation.
Il arrive que parfois lors de l'annonce du 2e enfant homo, des questions inattendues se posent aux parents, qui n'étaient pas présentes lors de la première annonce : mais ce n'est pas une généralité, loin de là ; c'est juste que j'ai déjà entendu des parents témoigner que les deux annonces étaient différentes.
Mais, au vu de ce que vous avez pu écrire, on dirait que vous vous inquiétez surtout pour votre fils, qui sombre dans l'alcoolisme.
Vous me dites qu'il n'est pas suivi, et qu'il ne nie pas son addiction : vous semble-t-il prêt à entamer une démarche avec un professionnel ?
L'a-t-il déjà évoqué ?
Je voulais dire qu'au travers des vécus des autres (parents ou homos) vous pourrez trouver vos propres réponses à une situation.
Il arrive que parfois lors de l'annonce du 2e enfant homo, des questions inattendues se posent aux parents, qui n'étaient pas présentes lors de la première annonce : mais ce n'est pas une généralité, loin de là ; c'est juste que j'ai déjà entendu des parents témoigner que les deux annonces étaient différentes.
Mais, au vu de ce que vous avez pu écrire, on dirait que vous vous inquiétez surtout pour votre fils, qui sombre dans l'alcoolisme.
Vous me dites qu'il n'est pas suivi, et qu'il ne nie pas son addiction : vous semble-t-il prêt à entamer une démarche avec un professionnel ?
L'a-t-il déjà évoqué ?
Bonjour,
Je ne crois pas que Romain soit prêt à faire une démarche dans ce sens pour le moment. J'ai osé abordé le sujet et il n'a pas répondu. Il est focalisé sur cette rupture qui se passe très mal et qu'il n'arrive pas à dépasser. Il ne veut pas quitter l'appartement de son ami M. Il a peur de la solitude, dit qu'il n'y survivra pas.
Je m'inquiète pour lui, sa santé morale et physique, et me posent des questions sur les "fondements" de ses problèmes. Assume t-il bien son homosexualité ?
Nous avons bien géré le fait d'avoir deux enfants homosexuels, dans notre famille. Enfin, je trouve !
J'avais des doutes pour Grégory (qui va bien) mais sans les exprimer car je ne savais pas si je faisais bien ou pas. Donc, je me suis tue pendant des années. Puis Romain a commencé à aller mal quand il était à la fac. Il a cessé d'aller en cours et nous l'avons découvert. Nous avons voulu avoir une explication qu'il n'a pas voulu nous donner. Nous avons essayé de savoir ce qui clochait et j'avais des doutes mais je ne pouvais pas lui en parler de crainte de me "planter". Au cours de discussions avec Grégory sur son frère, j'ai dit que je pensais que Romain était homosexuel mais qu'il ne pouvait peut-être pas nous le dire et que c'était peut-être ça le problème. Grégory m'a alors dit que j'avais de bonnes intuitions pour mes enfants. Et là, il m'a parlé de son homosexualité à lui (sans dire pour son frère mais j'avais compris tout ça dans les mots "mes enfants"). Nous nous sommes embrassés, soulagés de pouvoir enfin nous parler. Mais Romain n'a rien voulu nous dire.
Puis un jour, quelques mois plus tard, son copain M. m'appelle pour me dire que Romain boit beaucoup et là, je décide de crever l'abcès et j'ai posé la question directement en pensant que ça le libèrerait. Il me l'a effectivement dit . Je l'ai embrassé et nos relations ont repris d'une façon plus libérée, enfin je pensais.
Mais lors de la rupture d'avec M. il m'a reproché ça. Il m'a dit qu'il n'était pas prêt à ce moment là et que j'avais fait cette démarche pour moi et non pour lui. J'ai été effondrée d'entendre ça mais me suis dit qu'il pouvait l'interpréter comme ça, effectivement. Je l'ai détrompé mais m'a t-il cru ?
C'est pour ça que je me pose toutes ces questions. Moi qui croyais, naïvement sans doute, que tout irait bien, que tout était au grand jour, je me rends compte que mon fils souffre. Il me dit "qu'est-ce que tu en sais, tu n'es pas homo", des choses comme ça. Je sais bien que c'est dur pour lui et les autres. Je ne me leurre pas à ce sujet.
Mes deux autres enfants vivent bien l'homosexualité de leurs frères, ils étaient au courant avant nous les parents ! Ils sont très présents pour eux et mon mari aime ses fils. Quand il a su, pour l'un comme pour l'autre, il les a pris dans ses bras et leur a dit qu'il les aimait.
Si j'ai fait la démarche de vous contacter, c'est pour essayer de comprendre si le mal-être de Romain, passé et actuel ,(sans parler de sa rupture) peut être du au fait qu'il ne gère pas bien son homosexualité ou pas. Il dit que ça va, il gère mais au vu de ce qui c'est passé ces derniers mois, j'en doute. A moins que je me "plante" encore là.
Je ne crois pas que Romain soit prêt à faire une démarche dans ce sens pour le moment. J'ai osé abordé le sujet et il n'a pas répondu. Il est focalisé sur cette rupture qui se passe très mal et qu'il n'arrive pas à dépasser. Il ne veut pas quitter l'appartement de son ami M. Il a peur de la solitude, dit qu'il n'y survivra pas.
Je m'inquiète pour lui, sa santé morale et physique, et me posent des questions sur les "fondements" de ses problèmes. Assume t-il bien son homosexualité ?
Nous avons bien géré le fait d'avoir deux enfants homosexuels, dans notre famille. Enfin, je trouve !
J'avais des doutes pour Grégory (qui va bien) mais sans les exprimer car je ne savais pas si je faisais bien ou pas. Donc, je me suis tue pendant des années. Puis Romain a commencé à aller mal quand il était à la fac. Il a cessé d'aller en cours et nous l'avons découvert. Nous avons voulu avoir une explication qu'il n'a pas voulu nous donner. Nous avons essayé de savoir ce qui clochait et j'avais des doutes mais je ne pouvais pas lui en parler de crainte de me "planter". Au cours de discussions avec Grégory sur son frère, j'ai dit que je pensais que Romain était homosexuel mais qu'il ne pouvait peut-être pas nous le dire et que c'était peut-être ça le problème. Grégory m'a alors dit que j'avais de bonnes intuitions pour mes enfants. Et là, il m'a parlé de son homosexualité à lui (sans dire pour son frère mais j'avais compris tout ça dans les mots "mes enfants"). Nous nous sommes embrassés, soulagés de pouvoir enfin nous parler. Mais Romain n'a rien voulu nous dire.
Puis un jour, quelques mois plus tard, son copain M. m'appelle pour me dire que Romain boit beaucoup et là, je décide de crever l'abcès et j'ai posé la question directement en pensant que ça le libèrerait. Il me l'a effectivement dit . Je l'ai embrassé et nos relations ont repris d'une façon plus libérée, enfin je pensais.
Mais lors de la rupture d'avec M. il m'a reproché ça. Il m'a dit qu'il n'était pas prêt à ce moment là et que j'avais fait cette démarche pour moi et non pour lui. J'ai été effondrée d'entendre ça mais me suis dit qu'il pouvait l'interpréter comme ça, effectivement. Je l'ai détrompé mais m'a t-il cru ?
C'est pour ça que je me pose toutes ces questions. Moi qui croyais, naïvement sans doute, que tout irait bien, que tout était au grand jour, je me rends compte que mon fils souffre. Il me dit "qu'est-ce que tu en sais, tu n'es pas homo", des choses comme ça. Je sais bien que c'est dur pour lui et les autres. Je ne me leurre pas à ce sujet.
Mes deux autres enfants vivent bien l'homosexualité de leurs frères, ils étaient au courant avant nous les parents ! Ils sont très présents pour eux et mon mari aime ses fils. Quand il a su, pour l'un comme pour l'autre, il les a pris dans ses bras et leur a dit qu'il les aimait.
Si j'ai fait la démarche de vous contacter, c'est pour essayer de comprendre si le mal-être de Romain, passé et actuel ,(sans parler de sa rupture) peut être du au fait qu'il ne gère pas bien son homosexualité ou pas. Il dit que ça va, il gère mais au vu de ce qui c'est passé ces derniers mois, j'en doute. A moins que je me "plante" encore là.
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bikounet38
Déjà, il n'a pas dit non ; çà me parait positif...Je ne crois pas que Romain soit prêt à faire une démarche dans ce sens pour le moment. J'ai osé abordé le sujet et il n'a pas répondu. Il est focalisé sur cette rupture qui se passe très mal et qu'il n'arrive pas à dépasser. Il ne veut pas quitter l'appartement de son ami M. Il a peur de la solitude, dit qu'il n'y survivra pas.
Concernant sa rupture, est-ce qu'il a des pistes pour éviter de vivre seul ?
Vivre avec des amis, ou des membres de sa famille....
Vos deux enfants ont grandi ensemble, mais n'ont peut être pas ressenti les choses de la même façon.Si j'ai fait la démarche de vous contacter, c'est pour essayer de comprendre si le mal-être de Romain, passé et actuel ,(sans parler de sa rupture) peut être du au fait qu'il ne gère pas bien son homosexualité ou pas. Il dit que ça va, il gère mais au vu de ce qui c'est passé ces derniers mois, j'en doute. A moins que je me "plante" encore là.
L'homophobie ambiante de la société peut avoir des effets sur l'estime de soi, à court et à long terme : des moqueries, un sentiment d'isolement , peuvent avoir détruit l'estime de soi de votre fils...
On parle aussi d'homophobie intériorisée : la personne homosexuelle subit tellement de retours négatifs, ou se sent tellement à part, qu'elle finit par se persuader elle même qu'elle est "anormale" : çà conduit à un rejet de soi ; ce ressenti peut être parfois très inconscient.
Par exemple, ne pas oser prendre la main de son copain en public, ou ne serait que témoigner un geste d'affection, comme mettre la main sur une épaule...
Bien sur, cette homophobie n'est pas présente majoritairement, mais çà existe tout de même.
Si çà vous intéresse, je vous invite à lire : "Comprendre l'homosexualité" par Marina Castaneda.
Bonjour,
Romain n'a plus d'amis personnels dans sa ville. Ceux de la fac sont partis et ils n'ont pas entretenu de contacts par après. Les rares amis qu'il a, sont plutôt les amis de M. Nous n'avons pas de famille dans cette ville.
Romain me disait il y a peu qu'il devait demander l'autorisation à M. d'inviter des amis à lui !
S'il part de chez M., il sera effectivement seul mais ce serait mieux que vivre dans ce climat de stress dès qu'il rentre à l'appartement où M. le maltraite verbalement car il veut qu'il s'en aille.
Hier soir, il allait très mal et m'a dit qu'il n'était personne, qu'il n'avait rien etc... Je lui ai parlé longuement (qu'il était Romain et qu'il avait le droit d'exister comme il était, qu'il devait prendre soin de lui car il était le personne la plus importante, qu'il devait prendre soin de lui comme il prendrait soin de son meilleur ami etc..) et à un momnet je lui ai suggéré de contacter une association de parents et enfants homos qui sauraient l'aider car ayant vécu des périodes difficiles comme il en vit en ce moment.
Vous avez raison, je vois qu'il n'a plus d'estime de soi. Nous, sa famille, essayons de le "porter à bout de bras" pour qu'il ne sombre pas complètement mais comme je lui ai dit hier soir, c'est lui seul qui peut faire quelque chose pour qu'il aille mieux.
Romain n'a plus d'amis personnels dans sa ville. Ceux de la fac sont partis et ils n'ont pas entretenu de contacts par après. Les rares amis qu'il a, sont plutôt les amis de M. Nous n'avons pas de famille dans cette ville.
Romain me disait il y a peu qu'il devait demander l'autorisation à M. d'inviter des amis à lui !
S'il part de chez M., il sera effectivement seul mais ce serait mieux que vivre dans ce climat de stress dès qu'il rentre à l'appartement où M. le maltraite verbalement car il veut qu'il s'en aille.
Hier soir, il allait très mal et m'a dit qu'il n'était personne, qu'il n'avait rien etc... Je lui ai parlé longuement (qu'il était Romain et qu'il avait le droit d'exister comme il était, qu'il devait prendre soin de lui car il était le personne la plus importante, qu'il devait prendre soin de lui comme il prendrait soin de son meilleur ami etc..) et à un momnet je lui ai suggéré de contacter une association de parents et enfants homos qui sauraient l'aider car ayant vécu des périodes difficiles comme il en vit en ce moment.
Vous avez raison, je vois qu'il n'a plus d'estime de soi. Nous, sa famille, essayons de le "porter à bout de bras" pour qu'il ne sombre pas complètement mais comme je lui ai dit hier soir, c'est lui seul qui peut faire quelque chose pour qu'il aille mieux.
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bikounet38
Bonjour,
Je n'ai pas bien compris en lisant votre témoignage comment Grégory réagissait face aux difficultés actuelles de Romain ?
En tant que "frère" et "frère ayant les mêmes préférences sexuelles que lui", il devrait théoriquement pouvoir discuter avec lui ?
Je pense que vous avez raison d'être vigilitante car une rupture sentimentale peut entraîner une profonde remise en question.
Si vous parvenez à avoir un temps d'échange privilégié avec votre fils, plutôt que d'essayer de relativiser ce qui ne va pas (on a tous tendance à faire cela), il vaut mieux lui dire "je vois bien que c'est très dur pour toi en ce moment "puis ajouter que "la seule solution, c'est de voir sur quoi il va pouvoir s'appuyer pour avancer".
Vous pouvez à ce moment là citer le fait qu'il peut compter sur sa famille, énumérer les qualités qui sont les siennes et les possibilités qu'il peut y a avoir au niveau de son relogement, au niveau de l'emploi, etc.
J'imagine que vous avez sans doute déjà essayé de faire cela mais il ne faut pas hésiter à recommencer en choisissant un moment privilégié où il est plus réceptif.
Lorsqu'on ne va pas bien, on se focalise sur ce qui ne va pas et on ne voit donc pas d'issue. Parfois, seul quelqu'un d'extérieur peut nous permettre de prendre du recul non pas pour relativiser le problème mais au contraire voir ce qu'il y a de "solide" autour qui va nous permettre de l'affronter.
Je n'ai pas bien compris en lisant votre témoignage comment Grégory réagissait face aux difficultés actuelles de Romain ?
En tant que "frère" et "frère ayant les mêmes préférences sexuelles que lui", il devrait théoriquement pouvoir discuter avec lui ?
Je pense que vous avez raison d'être vigilitante car une rupture sentimentale peut entraîner une profonde remise en question.
Si vous parvenez à avoir un temps d'échange privilégié avec votre fils, plutôt que d'essayer de relativiser ce qui ne va pas (on a tous tendance à faire cela), il vaut mieux lui dire "je vois bien que c'est très dur pour toi en ce moment "puis ajouter que "la seule solution, c'est de voir sur quoi il va pouvoir s'appuyer pour avancer".
Vous pouvez à ce moment là citer le fait qu'il peut compter sur sa famille, énumérer les qualités qui sont les siennes et les possibilités qu'il peut y a avoir au niveau de son relogement, au niveau de l'emploi, etc.
J'imagine que vous avez sans doute déjà essayé de faire cela mais il ne faut pas hésiter à recommencer en choisissant un moment privilégié où il est plus réceptif.
Lorsqu'on ne va pas bien, on se focalise sur ce qui ne va pas et on ne voit donc pas d'issue. Parfois, seul quelqu'un d'extérieur peut nous permettre de prendre du recul non pas pour relativiser le problème mais au contraire voir ce qu'il y a de "solide" autour qui va nous permettre de l'affronter.
Bonjour Bikounet38,
Merci pour vos conseils et vos encouragements.
J'espère que la situation évoluera vers le positif. Ces derniers jours, malgré encore quelques effondrements, je le sens plus fort. Hier, il m'a dit "Je suis en train de grandir vitesse grand V". J'ai été étonnée de ses paroles, dans le bon sens.
C'est en "dents de scie" mais il n'est plus désespéré comme il y a 6 semaines. En tous cas, il nous téléphone quasi tous les jours et c'est bien. Il a téléphoné à Grégory samedi et se sont longuement parlés et chacun était content.
On avance un peu et j'espère en écrivant cela ne pas me tromper.
Il n'a pas encore quitté l'appart de M. C'est encore un point inquiétant car cela se passe très mal. Mais comme vous le dites, on n peut pas faire les choses à sa place, on ne peut que le soutenir moralement.
Merci encore pour votre soutien.
Merci pour vos conseils et vos encouragements.
J'espère que la situation évoluera vers le positif. Ces derniers jours, malgré encore quelques effondrements, je le sens plus fort. Hier, il m'a dit "Je suis en train de grandir vitesse grand V". J'ai été étonnée de ses paroles, dans le bon sens.
C'est en "dents de scie" mais il n'est plus désespéré comme il y a 6 semaines. En tous cas, il nous téléphone quasi tous les jours et c'est bien. Il a téléphoné à Grégory samedi et se sont longuement parlés et chacun était content.
On avance un peu et j'espère en écrivant cela ne pas me tromper.
Il n'a pas encore quitté l'appart de M. C'est encore un point inquiétant car cela se passe très mal. Mais comme vous le dites, on n peut pas faire les choses à sa place, on ne peut que le soutenir moralement.
Merci encore pour votre soutien.
Bonjour Steph,
Grégory et Romain étaient très proches avant la rencontre de Romain avec M. Puis, lorsque Romain a arrêté ses études, il était très mal psychologiquement. Nous avions mis ce mal-être sur le fait qu'il ne sente plus en adéquation avec ses études, qu'il se sente incertain sur son avenir etc... Il refusait de nous dire pourquoi il avait arrêté ses études, pourquoi il allait si mal. Un vrai mur. Grégory lui avait alors parlé et essayé de le "booster" pour qu'il nous parle et prenne son avenir en mains. Grégory est un battant et il n'a pas mesuré la fragilité de Romain. Il s'est comporté en grand frère qui veut "remuer" le petit.
C'est un début d'explication car depuis peu, Romain nous dit que M. avait toujours fait des réflexions sur Grégory, ne l'aimait pas, ni l'ami de Grégory d'ailleurs. Ce quif ait que les relations entre les deux frères se sont dégradées.
Donc d'un côté, Grégory qui le bouscule et de l'autre, M. avec ses paroles insidieuses.
Romain a téléphoné samedi à Grégory et ils ont mis tout à plat et il semblerait qu'ils se soient mieux compris. En tous cas, ils étaient contents après ce coup de fil, l'un comme l'autre.
A chaque coup de fil échangé avec Romain ces derniers temps, j'essaie de le valoriser et je lui montre que nous sommes là pour lui. Puis aussi de l'encourager et lui proposer mon aide pour une recherche d'appart et pour d'autres démarches.
Vos paroles sont justes et je comprends ce que vous voulez dire. C'est pour ça que je suis toujours là pour lui, son père aussi. POur lui montrer aussi qu'il y a de l'espoir et qu'il a un avenir même s'il ne le voit pas encore se dessiner... sans M.
Grégory et Romain étaient très proches avant la rencontre de Romain avec M. Puis, lorsque Romain a arrêté ses études, il était très mal psychologiquement. Nous avions mis ce mal-être sur le fait qu'il ne sente plus en adéquation avec ses études, qu'il se sente incertain sur son avenir etc... Il refusait de nous dire pourquoi il avait arrêté ses études, pourquoi il allait si mal. Un vrai mur. Grégory lui avait alors parlé et essayé de le "booster" pour qu'il nous parle et prenne son avenir en mains. Grégory est un battant et il n'a pas mesuré la fragilité de Romain. Il s'est comporté en grand frère qui veut "remuer" le petit.
C'est un début d'explication car depuis peu, Romain nous dit que M. avait toujours fait des réflexions sur Grégory, ne l'aimait pas, ni l'ami de Grégory d'ailleurs. Ce quif ait que les relations entre les deux frères se sont dégradées.
Donc d'un côté, Grégory qui le bouscule et de l'autre, M. avec ses paroles insidieuses.
Romain a téléphoné samedi à Grégory et ils ont mis tout à plat et il semblerait qu'ils se soient mieux compris. En tous cas, ils étaient contents après ce coup de fil, l'un comme l'autre.
A chaque coup de fil échangé avec Romain ces derniers temps, j'essaie de le valoriser et je lui montre que nous sommes là pour lui. Puis aussi de l'encourager et lui proposer mon aide pour une recherche d'appart et pour d'autres démarches.
Vos paroles sont justes et je comprends ce que vous voulez dire. C'est pour ça que je suis toujours là pour lui, son père aussi. POur lui montrer aussi qu'il y a de l'espoir et qu'il a un avenir même s'il ne le voit pas encore se dessiner... sans M.
Bonsoir,
Pas d'évolution majeure. Romain n'a pas encore quitté le domicile de M. Nous devrions l'aider à déménager dimanche mais nous redoutons ce moment car il en parle comme d'une chose future mais ....très lointaine ! Je ne suis pas sûre du tout qu'il soit prêt à cela.
Il avait eu un ultimatum de M. qu'il a réussi à repousser du 16 mai au 30 (sursis accordé car l'étudiante quitte notre studio le 29 et il va pouvoir y aller). Voilà, on y est.
Quand nous lui parlons, il parait plus fort et nous espérons que le franchissement de ce pas de séparation dimanche se passera au mieux. Reste à gérer la suite.
Dans l'ensemble, je trouve qu'il va mieux psychologiquement mais physiquement très amaigri.
Nous nous appelons quasi tous les jours. Mais il est doué pour donner le change ! Je sens à sa voix les tensions intérieures. J'espère qu'une fois qu'il habitera seul, il pourra se reconstruire. Mais ce n'est pas gagné.
Je vous tiendrai au courant de la suite.
Pas d'évolution majeure. Romain n'a pas encore quitté le domicile de M. Nous devrions l'aider à déménager dimanche mais nous redoutons ce moment car il en parle comme d'une chose future mais ....très lointaine ! Je ne suis pas sûre du tout qu'il soit prêt à cela.
Il avait eu un ultimatum de M. qu'il a réussi à repousser du 16 mai au 30 (sursis accordé car l'étudiante quitte notre studio le 29 et il va pouvoir y aller). Voilà, on y est.
Quand nous lui parlons, il parait plus fort et nous espérons que le franchissement de ce pas de séparation dimanche se passera au mieux. Reste à gérer la suite.
Dans l'ensemble, je trouve qu'il va mieux psychologiquement mais physiquement très amaigri.
Nous nous appelons quasi tous les jours. Mais il est doué pour donner le change ! Je sens à sa voix les tensions intérieures. J'espère qu'une fois qu'il habitera seul, il pourra se reconstruire. Mais ce n'est pas gagné.
Je vous tiendrai au courant de la suite.
