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J'avoue que je n'arrive pas bien à comprendre ce qui vous empêche d'aborder clairement les choses avec votre fils .

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"Et bien, il faudrait déjà que je lui dise comment je l'ai découvert, et je ne peux pas. Et puis c'est un peu comme s'il me demandait si j'avais un amant en ce moment (il connait ma situation mais c'est un exemple) ; admettons que oui j'ai un amant mais qu'il soit marginal ou bien plus jeune que moi, que sais-je, et bien je n'aurais pas envie d'en parler"

Je pense que mon témoignage répond indirectement à votre question. Sans doute que votre fils vivrait mieux les choses s'il pouvait compter sur vous ?

"Il peut compter sur moi ; mais j'estime que c'est son choix de ne pas me le dire, en tous cas pour l'instant"

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quote]Ce qui est bien finalement, c'est que vous avez chacun un secret.
Comme il ne vous parle pas du sien, vous ne lui parlez pas du votre

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"c'est avant tout son secret ; je l'ai découvert par erreur"

mais s'il vous parle un jour du sien, vous lui parlerez peut-être du votre, ou peut-être pas.

"Dès qu'il me l'aura dévoilé, je pourrai lui dire que j'ai compris depuis longtemps"

A partir du moment où cette situation vous satisfait, c'est l'essentiel, non ? [/quote]

Azalée a écrit :"Bikounet,

Pouvez-vous m'éclairer ?

Je sais que mon fils ne va pas bien, et je me demande si le fait qu'il se mette en échec scolaire volontairement est lié à son mal-être ?

Il sèche les cours de tps en tps, et surtout quand il y a des devoirs ; le bac approche ; il ne révise pas ; il passe son temps à chatter avec un gars, mais surtout à dire des conneries, à se filmer avec la web en prenant des postures éfféminées ; il met en avant le fait qu'il enm.... l'autorité et que çà va chauffer pour lui.

Aviez-vous ce comportement de destruction scolaire à un moment ?

Merci"

Je vais témoigner à mon tour.

Durant le lycée, j'étais très timide, très complexé ; pas bien du tout avec moi même. Je subissais beaucoup de railleries.
Je ne niais pas mon homosexualité envers moi-même (le coming-in était donc bien installé) par contre, je n'en avais aprlé à personne, pas même à mes parents.
Et pourtant, mes résultats scolaires ont été excellents : pour moi, en tout cas ; çà n'a pas eu d'impact sur ma réussite scolaire ; même s'il m'a fallu des années pour oser le vivre, puis en parler avec mes parents.

Je sais, qu'à un moment donné, çà m'aurait aidé que mes parents parlent de ce sujet, qu'ils disent quelque chose de positif : car j'ai du traverser tout çà seul : yavait pas Internet, ni même Contact à cette époque !

Je connais une maman qui l'a découvert en lisant un SMS de son fils : elle m'a dit que çà lui avait permis de lever le voile sur ce non-dit !

Personne ne peut décider à votre place d'en parler, ni à celle de votre fils.
Mais, si un jour vous le sentez, dites-vous qu'il est possible qu'il en ait besoin... comme moi j'en ai eu besoin et envie...

tout à fait en accord avec ce que dit Bikounet, j'ai connu ce même sentiment. Après je sais pas si j'en aurais parlé à ma mere, même si elle avait montré un brin d'ouverture d'esprit, mais cela m'aurais surement soulagé !