- Découvrir qu'on est homo après un début de vie hétéro

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Araki88
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Inscription : 16 janv. 2009 23:28

- Découvrir qu'on est homo après un début de vie hétéro

Message par Araki88 »

Salut à tous.

Je me présente rapidement. Je m'appelle Alexandre, j'ai 20 ans, j'habite entre Lille et Lens dans le Nord-Pas-de-Calais et depuis un petit moment, tout est confus dans ma petite vie. :?

Je m'explique : (Ça va faire un peu racontage de vie, ce à quoi je ne suis pas du tout habitué donc pardon d'avance...)

Donc voilà, j'ai 20 ans et je me suis rendu compte que j'étais homo il y a un peu plus d'un an, où, après une rupture avec ma copine de l'époque, je me suis véritablement posé la question de mon orientation.

Mais avant cela, il faut prendre l'histoire depuis le début. J'avais donc 18 ans. Bac S en poche et plein de rêves dans la tête (un peu de lyrisme ne fait pas de mal ;) ) je me décide donc de faire une école de cinéma sur Paris. Donc "au revoir papa maman", je prends un appart à Paris. C'était pas si mal de quitter tout mes amis et ma famille surtout que je sortais d'une relation de plus d'un an au lycée qui c'était fini par la cession de notre groupe d'amis auparavant très soudé en deux groupe très distinct : Ceux du coté de mon ex et ceux de mon coté. Un véritable casse-tête de non-dits et de on-dits auquel j'étais donc tés content d'échapper.
Me voilà ainsi projeté dans la capitale avec un nouveau souffle. Tout se passe pour le mieux, je tombe amoureux d'une fille rencontrée sur un tournage, 8 mois de bonheur, de réelle affection, mais quelque chose ne colle pas. Cette même chose qui avait fait exploser mon couple du lycée. A l'intérieur de moi, mis à part les quelques organes qui me compose, mon petit cœur bat parfois plus fort à la vue de certains garçons croisé au détour d'une rue. Je me dis alors que ce n'est pas très grave, que l'on peut être hétéro et trouver un garçon joli. A moins que ça ne soit l'effet "Paris". :?

C'est alors que pendant toute cette période je vais vraiment me rendre compte. Me rendre compte que déjà enfant, je cherchais l'affection des garçons, qu'au collège, cela s'intensifiait, qu'au lycée, il m'arrivait de regarder avec beaucoup d'admiration les quelques élèves qui s'étaient révélés gay ou lesbiennes. Mais le moule de la conformité est difficile à briser et tout timide que j'étais, je pense que j'ai dû mettre mes attirances de coté pour être le bon hétéro qui sortait avec la fille la plus cool du lycée (si si vraiment, c'était la classe 8-) ).

Je suis donc ici, à Paris, loin de mes parents, loin de mes amis, loin de mes racines. Un soir, alors que ma copine se produisait au théatre (elle est comédienne), je suis sorti avec une copine de promo et son frère à une soirée étudiante. Au fil de la conversation, il me dit qu'il est homo et me demande si je le suis. Je réponds que non... que j'ai une copine. Mais il se doutait qu'il y avait anguille sous roche, il savait que j'étais pas l'hétéro que je prétendais être. Il avait tellement raison. Quelques jours après cela, ma copine et moi avons rompu sur un commun accord. Ca ne collait plus comme au tout début. J'étais devenu distant disait-elle. Nous décidons pourtant de garder de bons contacts, histoire de pouvoir toujours se revoir un jour ou l'autre à l'occasion d'un tournage.(dans le milieu du cinema, cela s'appelle "entretenir son carnet d'adresse"...).
J'ai repris contact avec le frére de mon amie et nous avons vécu une trés belle histoire de 4 mois ensemble. Nous nous sommes séparés tout simplement parce qu'il vivait mal ma non-acceptation de mon orientation sexuelle... Bon, d'accord. En public, je n'avais aucune marque d'affection envers lui. Peur du regard des autres certainement...
Cette histoire m'a permis d'être fixé. Oui j'aime les garçons, définitivement. Tout aurait pu se transformer là. J'aurais pu rencontrer d'autres garçons, vivre mon histoire. Mais arrivé à la fin de ma formation, je n'avais plus assez d'argent pour rester à paris (logement, nourriture, transport, sorties...) car le milieu de l'audiovisuel à une facheuse tendance à prendre les petits jeunes comme moi pour des pigeons et donc à ne pas nous payer...

C'est donc en Juillet 2008, que j'ai dit "bonjour papa maman, suis revenu!". J'avais garder de très bons contact avec mes parents, trés soucieux de mon bien être à paname. Pour ma part j'ai vécu ce retour dans le nord comme un demi-échec. Déçu de ne pas avoir réussi à rester plus longtemps à paris mais heureux de retrouver famille et amis, où en l'espace d'un an, tout c'était apaisé. D'ailleurs j'ai appris très vite que mon ex du lycée avait un nouveau copain, un mec que tout le monde soupçonnait d'être homo... drôle de coïncidence :? Tout le monde fête mon retour... le ciel est bleu, les oiseaux chantent.... mais non... là où j'habite chez mes parents, c'est une petite ville, je n'ai pas encore le permis (ce qui va s'arranger d'ici quelques semaines) et donc je suis isolé... Dans mon entourage amical, aucun gay, aucune lesbienne... des hétéros, tous en couple pour la plupart. Ils s'étonnent tous que je ne retrouve pas une copine tout de suite. J'aurais pu. Tout le monde me voit comme un parfait hétéro qui avait assez de succès au collège et au lycée. On me voit comme le mec cool qui va à toute les soirées organisées de toute part et qui met toujours l'ambiance. Je rassure et je suis un très bon confident et toujours de bon conseil. Au final, pour les gens, j'ai tout pour moi, donc je ne pas être malheureux. Mais depuis mon retour dans le nord, je sent bien que j'ai changé mais j'ai toujours la désagréable impression que le monde tourne autour de moi et que je reste immobile au milieu de tout ça. Personne ne le sait. Le refuge devient alors internet. On tombe sur des forums où des gens vivent la même situation que vous. Mais cela reste encore très "virtuel". Mais ça rassure un peu.

Je me torture alors depuis 4 mois à chercher comment je pourrais le dire à tout le monde. Mes parents sont des gens très ouverts. Ma mère de part son vécu comprendrait sans problème. Mon père aurait peut être plus de mal mais le temps ferait son effet. Mon grand frère y trouverait peut-être là raison de notre mésentente de toujours (pourtant j'aime mon frère). Mes amis en grande partie n'y verrait rien de bien méchant. Mais j'ai peur, très peur. Dans mes études j'ai appris à avoir de l'audace, à être loquace, à savoir rebondir sur chacun des obstacles qui se présentait à moi... mais pas celui-ci. J'ai peur que d'un seul coup, le regard de tout ceux qui me sont chers change envers moi. Serai-je crédible ? On m'a toujours connu ayant des copines, et même faire des projets de vie en couple. Tout s'effondre.
Pourtant il y a quelques semaines, lors d'une soirée avec mes deux plus vieux amis (15 ans d'amitié) je leur en ai parlé et ils l'ont très bien pris (l'alcool peut aider parfois) mais je le savais qu'ils ne m'en tiendrait pas rigueur, on se connait comme si on s'étaient fait les uns les autres. Bien qu'ils étaient tout de même surpris, ils me soutiennent et me soutiendront toujours. J'étais fier de moi. Mais depuis : blocage complet.
Le dire aux autres. Certainement pas. J'essaie de laisser des pistes, des indices que ce soit à mes parents ou à mes parents. Mais aucun résultat probant. Je pense que ma mère se doute. Elle se met à me parler d'émissions sur l'homoparentalité, sur les coming-out. Elle me dit que les couples de gays qui ont des enfants sont aussi bien que les couples hétéro et me demande ensuite mon avis. Mais je n'oserais jamais lui dire tel quel : "Maman je suis gay". Surtout que j'ai un peu l'impression d'être le seul homo dans mon coin.... Et puis j'ai peur que mes parents changent d'attitude envers moi alors que tout va bien en ce moment avec eux. Je pense qu'en tant que parents, on idéalise ses enfants et là... bah c'est pas vraiment ce qu'ils attendent je pense.
Je n'ai pas eu de relations sérieuse depuis Paris et je pense pas que ça arrivera demain. Je suis bloqué... de plus en plus à fleur de peau... et j'ai juste l'impression d'être tout seul. C'est pour cela que je m'en remet à vous sur ce forum (si vous avez réussi à tout lire, pas passionnant je sais mais bon... :-/).
J'aimerais avoir votre avis. Comment est-ce que je peux réagir pour l'apprendre à tout le monde d'une façon plus subtile que le "coming-out' classique. Psychologiquement, je me refuse d'avoir un copain tant que personne n'est encore au courant... je n'ai pas envi de me cacher, de cacher mes sentiments, je l'ai déjà trop fait. Il m'ai arrivé d'avoir des idées très noires ces derniers temps. Je n'arrive pas a voir l'avenir et ça me rend malade. Le désespoir est un grand mot mais c'est le premier mot qui me vient quand je me demande si je suis heureux. Pour moi être heureux va de pair avec l'épanouissement et c'est pas vraiment le cas en ce moment. J'ai 20 ans, j'ai eu une enfance des plus heureuses, une adolescence des plus fulgurantes et maintenant que je deviens petit à petit un adulte, j'aimerais tellement que tout se passe sans heurt.
La seule chose qui est positive, c'est que quand je vais mal, j'ai besoin d'écrire des histoires (en l'occurrence des scénarii) et donc je vais bientôt réaliser mon premier court-métrage professionnel grâce à ça (si je puis dire...).

Voilà, j'ai pas vraiment l'habitude de me confier sur ça et sur ma vie privée en général mais là c'est sorti tout seul, j'en avais besoin. J'espère ne pas trop vous avoir ennuyé avec tout ça. Il y a certainement des situations pires que la mienne. Mais je ne sais plus quoi faire. :?
Answer D: It is Written

joe
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Message par joe »

Bonjour araki,

Je suis une maman d'un garçon homo de 26 ans.
Mon fils a fait son coming out voilà juste un an, il avait donc 25 ans.
Il s'est découvert homo à 15 ans ( beaucoup plus jeune que vous) .
Depuis son "coming out" il est transformé (libéré comme il m'a dit) donc je ne peux que vous conseiller de faire votre "coming out".
Pour nous celà s'est passé un dimanche soir, alors qu'on parlait du mariage de son frère ainé, il nous a simplement dit qu'il ne pourrai jamais se marier. J'ai tout de suite compris car (comme votre maman ) je m'en doutais. Nous sommes tous tombés dans les bras "l'un de l'autre" avons tous pleuré.
Si vous êtes prêt il faut le faire pour vous et vos parents. Pour les parents il n'y a rien de pire que le doute et vous, vous serez libéré.
Evidemment ceci n'est qu'un conseil d'une maman, et je n'ai peut-être pas raison, il faut attendre d'autres réactions.
Une chose dont je suis sûre, c'est que vous êtes fait pour écrire et que c'est un bon exutoire ;) .
Ne désespérez pas, quand on a 20 ans, on a la vie devant soi. Et que l'on soit homo hétéro ou bi, il y a toujours une place pour chacun de nous.

nisou
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Message par nisou »

bonjour
moi aussi je suis une maman,et comme le dit joe,annoncer son homosexualité n'est pas facile.Mais je sais que même si celà a été un choc énorme pour moi,(je ne m'en doutais pas du tout)aujourd'hui je le vis bien et surtout je pense qu'il ne faut pas vivre avec un tel secret,pour toi comme pour tes parents;Les non-dits quel qu'ils soient ne sont jamais bon.
ils leur faudra surement du temps pour bien le vivre,c'est comme pour toi tu ne l'a pas accepté tout de suite,

Steph
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Message par Steph »

Salut à toi,

Je suis deux fois plus vieux que toi, j'ai pris conscience que j'étais homo lorsque j'avais une dizaine d'années, je l'ai dit à ma mère vers l'âge de 18 ans (elle s'est chargée de le dire à mon (beau)père). Depuis, seules quelques personnes sont au courant.

Les mentalités ayant évoluées, le contexte n'est plus le même aujourd'hui.
Je pense que beaucoup de parents pensent "aux petits enfants" lorsque leur enfant fait son "coming out" mais l'homoparentalité, dont on parle de plus en plus, peut les rassurer de ce point de vue là.
La plupart des parents souhaitent donc simplement que leur enfant soit heureux, ils espèrent que sa vie ne sera pas trop compliquée du fait de son homosexualité, qu'il ne sera pas victime d'homophobie, etc ...

Tu sembles dire que tu es un peu prisonnier de ton image de "jeune hétéro épanoui", image qu'ont gardé tes amis(es) mais tu peux tout aussi bien avoir l'image d'un "jeune homo épanoui".
Ce que tes amis(es) apprécient chez toi, c'est sans doute avant tout ta personnalité, ce que tu es en tant que personne. Le fait que tu sois gay ou hétéro ne change pas grand chose de ce point de vue là ?

Concernant tes parents, ils te connaissent bien et ils doivent bien sentir qu'il y a quelque chose que tu ne leur dis pas ?

Concernant la manière subtile de l'annoncer, personne n'est obligé de choisir "le repas de famille" pour faire son "coming out", le scenario du style "voilà, j'ai quelque chose à vous annoncer ... ". Ceci étant, pourquoi pas ?
Certains le disent à l'un de leurs parents, qui se charge de le dire à l'autre.
Lorsque c'est le cas, c'est souvent parce que c'est "un mode de communication familial". Certains enfants ont parfois pris l'habitude de plus se confier à l'un de leurs parents et gardent cette habitude lorsqu'ils sont majeurs (ex: j'ai eu un petit accrochage avec votre voiture, je pense me séparer, etc ... ).

Concernant la "subtilité", on peut aussi progressivement "tendre des perches", "faire un peu d'humour", "des allusions" ...

Tout dépend de sa propre personnalité et de la personnalité des proches.
Si on est habitué à faire de l'humour, on peut utiliser ce registre, si on est habitué à parler cash, et bien il n'y a pas de raisons de changer.

Si tu n'envisages pas d'avoir de relations avec un garçon tant que tes proches ne sont pas au courant, sans doute qu'il ne faut plus trop tarder à leur dire sinon tu es effectivement "pris au piège".
Plus vite en effet tu auras un copain, plus vite tes amis(es) verront bien que tu es le même qu'avant, c'est à dire un garçon bien dans sa tête avec plein de projets (plus vite tu retrouveras ta vie d'avant ?).

Pour ce qui est de leur prouver, ce n'est pas le plus compliqué (lol).
S'ils veulent se persuader que tu es "bi", il faudra leur répondre que c'est leur problème et pas le tien ?

;)

Eribo
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Message par Eribo »

Salut Araki,
Mon vécu a pas mal de correspondances avec le tien : enfance et adolescence épanouie avec beaucoup d'amis et des parents qui m'aiment, peur que l'annonce de mon homosexualité change tout ça etc...
J'ai fait mon coming-out il y a un an (j'ai 26 ans) et tout c'est très bien passé. En effet ça a changé pas mal de choses mais dans le bon sens. Je suis plus authentique, il en va de même avec les relations que j'ai avec mon entourage.
J'avais très peur de faire mon annonce, peur irrationnelle car j'avais confiance en tous mes proches. Pourtant j'ai pris mon courage à 2 mains et je l'ai fait. J'ai tout fait très vite : en moins de deux semaines j'ai mis tout le monde au courant. J'ai pris chacun individuellement (ou en couple) et je leur ai dit. Je ne voulais pas faire une annonce groupée car je voulais prendre le temps de discuter avec chacun d'eux.
J'ai de la chance d'avoir des proches comme ça car ce n'est pas le cas de tout le monde. Mais même si ça leur aurait posé un problème je leur aurai laissé du temps pour digérer et revenir vers moi. Dans tous les cas j'étais convaincu que tout le monde aurait fini par l'accepter.

Donc pour résumer, fais confiance à tes proches et lance toi. Vu ce que tu me dis sur les perches tendues par ta mère, elle est prête à intégrer la nouvelle. Et puis se lancer dans l'inconnu ça fait peur mais c'est excitant aussi.... ;)
Bisous à toi!
Carpe Diem

Araki88
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Message par Araki88 »

Tout d'abord, merci à vous quatre pour vos réponses. Elles sont très constructives pour moi et me donnent envi d'avancer comme jamais.

Je pense d'abord l'annoncer à mon grand frère. Même si on s'entend pas toujours très bien, c'est envers lui que j'ai le plus confiance en moi pour faire cela. Il le prendra bien je pense. Il est ouvert et à des amis homo donc ça devrait passer sans trop de problèmes. Je serais certainement plus à l'aise après pour l'annoncer à mes parents.
Pour mes proches, je pense faire comme toi Eribo. Je vais le dire à chacun individuellement histoire d'avoir le temps de bien expliquer le pourquoi du comment. Le milieu artistique dans lequel je suis va certainement aider puisque j'ai souvent eu des remarques de mes proches qui me demandaient si c'était vrai qu'on trouve plus d'homo dans les milieux artistiques. ;) Bonjour les clichés!

Comme vous le dites tous, j'ai besoin de le faire pour me "libérer". J'assume ce que je suis et j'espère en sortir grandi.

Au final, quand j'y réfléchis, je redoute plus la réaction de mon père (peur qu'il se referme encore plus, c'est quelqu'un d'assez introverti qui ne montre pas vraiment ces sentiments) et de mon meilleur ami avec qui je suis très proche. Je crains qu'il fasse l'amalgame entre amour et amitié et qu'il pense que je suis attiré par lui alors que pas du tout.

Enfin voilà. Merci à tous. Je vais bientôt le dire c'est certain et ainsi je pourrais commencer cette année avec un poids en moins.
Answer D: It is Written

Eribo
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Message par Eribo »

Bravo!
Et n'hésite pas à nous dire comment ça s'est passé.
Bisou à toi!
Carpe Diem

janluk
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Message par janluk »

Mais quelle belle prose !
J'ai toujours comme habitude de dire qu'il faut suivre son feeling, choisir le moment qui nous semble le mieux et pis surtout ne pas regretter...
Oui, stop aux clichés du repas de famille et blablabla et blablabla...
Je pense tout simplement qu'il te faille parler à qui tu veux, pour te libérer d'un " secret " pour avancer.
Et puis il se peut aussi que si tu as un copain, cela puisse t'aider doublement à faire ton coming out.
Après chacun donnera son conseil ou avis, je pense que les idées de chacun t'aideront tout simplement à prendre la bonne décision, le bon moment pour être tout simplement un homo bien dans sa peau.
Tu vois moi, si c'était à refaire, je l'aurais fait cinq ans avant que je ne l'ai fait, mais on ne change pas sa vie avec un si....
En tous cas, une chose est sûre : ne pas avoir de regret quand on le dit parce qu'on a envie de le dire !
Etre bien avec soi pour être bien avec les autres pour une aide, un soutien, une écoute, des rires et des fous rires, des peines et des joies !

Andrée
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Message par Andrée »

BRAVO l'un de vos rêves se réalise. Le scénario.
Je viens de lire les réponses faites à votre témoignage. Je serais heureuse que vous lisiez également le mien, car votre histoire m'a rappelé bien des choses...
Mon fils a 31 ans aujourd'hui et il a fait son "coming out" il y a deux ans.
Le "coming out" et oui pour les parents c'est un "tremblement de terre",
évidement on y est pas préparés ...
Mon fils a vécu 6 ans dans les "non dits" et lorsque je le retrouvai j'avais l'impression qu'une "congère de glace" l'enveloppait, distant, lointain, je ne le reconnaissais plus.
Alors pour faire court, bien sûr qu'il y a eu "le tremblement de terre", mais il nous a permis de nous retrouver. Lui, plus détendu, plus serein.
Et nous, bien sûr bien plus HEUREUX de le retrouver comme lorsqu'il avait 18 ans...
Alors faites confiance à l'amour de vos parents. Faites un tri parmi votre entourage, parmi ceux qui seront dignes de VOUS.
Amitiés.
andrée.

julien1904
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Message par julien1904 »

tu sais, nous avons tous eu ce sentiment de doute, je crois qu'il est légitime. mais il est important de pouvoir etre soi. la façon dont tu choisira de dire ton orientation sexuelle, c'est à toi de la construire, il faut que tu te sente à l'aise et pret pour leurs dire. aprés le discours, j'aurai tendance à dire que ça vient tout seul mais qu'est ce que ça fait du bien !!

courage

Julien
Julien, Animateur socioculturel et en sciences de l'éducation

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