L'homosexualité dans la société (médias, littérature...

Abordez ici les sujets liés aux "questions LGBT" (actualité, politique, médias... etc), ou tout autre sujet.

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JeanChristophe
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Lesbienne mon amour

Message par JeanChristophe »



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Titre : Lesbienne mon amour ! Culture et littérature (2007)
Intervenant : Hélène Georges
Auteure
Anne Rambach
Directrice des éditions gaies et lesbiennes, Paris





Cycle : Mémoire Gay & Lesbienne

Résumé : Le contexte actuel est particulièrement propice à la publication d’œuvres de fiction ayant une dimension homosexuelle. Les propos et les intentions des auteurs sont variables mais leurs écrits fournissent des référents importants, notamment pour un public gay et lesbien dont l’identité s’est souvent forgée en l’absence de repères. Toutefois, là n’est pas le seul intérêt de ces ouvrages (romans policiers, d’aventure, bandes dessinées) qui s’adressent à un lectorat plus vaste.
Anne Rambach expose, à partir de son expérience d’éditrice, les évolutions de cette littérature au cours des dix dernières années, en mettant l’accent sur les auteurs et les personnages lesbiens. Hélène Georges, quant à elle, parle tout à la fois de ses rêveries et de son expérience d’auteur de bandes dessinées dont elle résume ainsi le fil conducteur : « Hélène Georges / une aventure / à la fin, elles s’aiment ». Tout un programme…

Durée : 60mn

Date/Lieu : Le 17/03/2007 à la Bibliothèque de la Part-Dieu
http://php.bm-lyon.fr/video_conf/detail.php?id=96




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Titre : Lesbienne mon amour ! Enjeux politiques (2007)
Intervenant : Sabreen Al’Rassace
Chercheuse en sciences sociales
Patricia Curzi
ILGA (International Lesbian and Gay Association) - Santé des femmes lesbiennes et bisexuelles à travers le monde





Cycle : Mémoire Gay & Lesbienne

Résumé : L’invisibilité sociale et politique des lesbiennes peut avoir des conséquences d’ordre vital, notamment en matière de santé et de droit d’asile. Patricia Curzi explique les enjeux et la mise en œuvre d’un projet de grande envergure comme le rapport sur la santé des femmes lesbiennes et bisexuelles à travers le monde (consultable sur le site de l’ILGA). Face à l’absence de recherche spécifique sur cette question par les organismes officiels, il s’agit de repérer et visibiliser les initiatives locales, de mutualiser les informations et les compétences, mais aussi de sensibiliser les femmes elles-mêmes.
L’objet de l’intervention de Sabreen Al’Rassace se situe également sur une échelle géopolitique. Elle revient sur l’interprétation de la Convention de Genève de 1951 par l’Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides et par la Commission de Recours des Réfugiés. Les femmes fuyant leur pays en raison de leur lesbianisme rencontrent deux obstacles majeurs dans leur requête du droit d’asile. Le premier est l’absence d’approche en terme de genre au sein tant des ONG que de l’OFPRA et de la CRR. Le second est leur invisibilité en tant que lesbiennes : si cette dernière était une nécessité de survie dans leur pays d’origine, elle se retourne contre elles lorsqu’elles doivent fournir les preuves de persécutions spécifiques à leur encontre…

Durée : 51mn

Date/Lieu : Le 17/03/2007 à la Bibliothèque de la Part-Dieu
http://php.bm-lyon.fr/video_conf/detail.php?id=97

Jean Christophe pour Contact Lyon Rhône.

JeanChristophe
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Centre documentaire gay et lesbien

Message par JeanChristophe »

Archives gays et lesbiennes : Lyon innove [ 360.ch ]
Lyon ouvre un centre d’archives gay et lesbien : une première française, alors qu’à Paris un projet similaire continue de piétiner.
=> La Ville de Lyon a annoncé en mai dernier l’ouverture d’un Centre de ressources documentaires gays et lesbiennes à l’intérieur de sa Bibliothèque municipale, l’une des mieux fournies au monde.
Cette initiative est l’aboutissement du travail mené depuis de nombreuses années par le Chargé de mission mémoire à la Mairie de Lyon, Michel Chomarat. C’est d’ailleurs la propre collection de ce passionné, comprenant des documents touchant à l’histoire des communautés LGBT en France et dans le monde, qui constitue l’essentiel du matériel désormais à la disposition du public.

Lyon ouvre sa Bibliothèque à la mémoire homosexuelle
.

Le premier Centre français de Ressources Documentaires gays et lesbiennes, créé à Lyon.

Des associations parisiennes le voulaient. Leur projet [ de Centre d’Archives et de Documentation Homosexuel de Paris ( AP CADHP ) ? ] a avorté.
.

C'est à Lyon que sera créé le seul Centre français de Ressources Documentaires gays et lesbiennes ouvert au public.

Amsterdam, Barcelone, Berlin, Gand, Moscou et Rome, étant les autres villes européennes où fut engagée la même démarche, peut-être de manière plus militante et moins politique qu'à Lyon.

La création d'un Centre de Ressources Documentaires dans la capitale des Gaules était dévoilée mardi par Gérard Collomb, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie.

Le Maire de Lyon qui milite pour que « les gens vivent comme ils l'entendent », accueille cette création comme un outil supplémentaire de lutte « contre toutes les discriminations ».

Installé au sein de la Bibliothèque Municipale [ BM Part Dieu ] de Lyon, ce Centre de Ressources va recenser toutes sortes de supports
- (journaux, livres, films, photos, manuscrits, flyers, affiches du monde entier) ayant un rapport direct avec la mémoire homosexuelle, la plupart issus du « fonds Chomarat ».
- Des dossiers de nature pédagogique pour les écoles.
.

Michel Chomarat, éditeur et directeur de Mémoire Gaie, rassemble en effet depuis plus de trente ans une foule de documents, qu'il s'agisse
- d'ensembles sur Gilles de Rais, Jean-Baptiste Lully, Marc Barbezet [l'éditeur à Lyon de Jean Genet et Marguerite Yourcenar],
- de couvertures de magazines comme Gai Pied, ou Têtu,
- et des tracts qui composent une véritable mémoire de la cause homosexuelle.

Autant de richesses qui, a souligné Michel Chomarat, deviendront propriété de la Ville à sa mort.

Pour autant le Centre de Ressources ne sera pas autonome au sein de la Bibliothèque de Lyon.

- « Pas question de créer un ghetto » assure l'adjoint au Maire de Lyon en charge de la Culture, Patrice Beghain. Les documents vont rester dans les départements de la Bibliothèque.

C'est l'outil informatique qui donnera vie à ce fonds, au même titre que le fonds Chinois ou la Bibliothèque des Jésuites, déjà disponibles.

Il servira aussi à des publications régulières, sous forme de cahiers, à des expositions et à la constitution de dossiers de nature pédagogique pour les écoles.

- « C'est une mise en lumière des choses » précise Michel Chomarat




Jean Christophe pour Contact Lyon[[/quote]

JeanChristophe
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Chaîne Tv Gay et Lesbien

Message par JeanChristophe »

Transmis paralain le 10 October 2007 à 09:59:11 BST
_CONTRIBUTEDBY alain

Le 15 octobre verra le lancement d'une nouvelle chaine de TV sur le web qui


se veut, gay, lesbienne et hétéro-friendly: PublicG.TV

Merci ARIS, JEan Christophe pour Contact Lyon Rhône.

JeanChristophe
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Radio gay et lesbien sur le web

Message par JeanChristophe »

hello je vous invite à écouter cette radio outre atlantique :

http://www.gayradiobec.com/

Jean Christophe pour Contact Lyon
:P

JeanChristophe
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précision

Message par JeanChristophe »

La webradio, c’est aussi le plaisir du contact avec des communautés LGBT étrangères. Pour les filles, Lesmedios, est une webradio lesbienne espagnole qui aborde de nombreux thèmes de l’actualité féministe et lesbienne. En Angleterre, Gaydarradio est un savant mélange de programmation musicale et d’infos LGBT. Tandis que sur Eradio, la webradio gay de Mexico, on apprécie la sélection house et électro, la beauté du site et l’actualité LGBT locale. Enfin, si les langues étrangères ne sont vraiment pas votre fort, rendez-vous sur la québécoise GayRadioBec, pour ses émissions culturelles, sa qualité d’écoute et son accent craquant. A noter également TransFM, la webradio trans de Boston et " In the Pink ", l’émission LGBT de la webradio sud-africaine Bushradio (jeudi 20 h).

www.lesmedios.com
www.gaydarradio.com
www.gayradiobec.com
www.eradio.com.mx
www.transfm.org
www.bushradio.co.za
Jean Christophe pour Contact Lyon. :P

JeanChristophe
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un peu d'histoire de la radio gay en france

Message par JeanChristophe »

Fréquence gay - Future génération - FG

| Histoire | Sons | Logos | Photos | | RETOUR AUX RADIOS |

Radio associative parisienne de la communauté homosexuelle créée en 1981. Ses initiales ont eu différentes significations, parfois pour essayer de ne pas se limiter à un public uniquement homosexuel : Fréquence Gaie, Futur Génération, Filles et Garçons !

La premiére période (1981/1984), réellement "Fréquence gaie", comporte des rendez-vous décapants :
- 7h / 9h : "les jardins d'acclimation" : infos et musique kitsh. On y entend Jean Luc Lahaye pour la première fois, repéré ensuite par NRJ, dont les 1ers studios sont à deux pas de ceux d'FG.
- 9h / 11h : "Radio service" : Musique, infos pratiques, petites annonces d'entraide de vente d'achats, avec une bonne ambiance et une réalisation pro, très rare à l'époque. L'émission est présenté par Spirou et Nathalie ; au standard on trouve le rire de Callixte. Un état d'esprit bien au-delà de la communauté gay, que personne n'a réussi à retrouver ensuite.
- 11H : FG laisse la place à sa co-locataire Arc En Ciel, la radio des Arts et du spectacle, désignée par la Haute Autorité pour partager la fréquence. Jean Luc Delarue, alors tout jeune, y a fait ses débuts.
- 13h / 17h : FG reprend l'antenne avec des émissions thematiques, notamment l'émission "Why Not ?", un programme très pointu de New wave et de rock.
- 19h : le grand journal.
- 20h : les grandes soirées, qui partent dans tous les sens, notamment les PAPS (petites annonces plan sexe) de Michel Coquet partant dans Paris à moto vérifier si les hommes qui téléphonent disent la vérité sur leur physique !

Durant ces quatre années, la radio connaît aussi des manques d'argent et des conflits de personnalités. La radio a pourtant réussi à rester en vie.

Au cours des années, bien que restant dédiée à la communauté homosexuelle, FG se spécialise de plus en plus au niveau musical en se dédiant aux musiques électroniques et aux rendez-vous branchés de la capitale à qui elle fait souvent référence.

En 2001, elle quitte son statut de radio associative pour devenir une radio privée. Sa nouvelle catégorie (D) lui permet de se porter candidate pour les prochaines attributions de fréquences en province. Elle espère ainsi développer un réseau. Paradoxalement, le CSA, qui a pourtant autorisé ce changement de catégorie, semble rétissant au développement d'un n-ième réseau, dans un paysage radiophonique français saturé. FG a neanmoins obtenu des fréquences à Reims, Epernay, Amiens et poitiers.

Depuis 2003, la programmation semble s'être élargie, avec notamment avec davantage de R'n B.

Merci à Jean-François et à Olivier.
Jean Christophe pour Contact Lyon :P

JeanChristophe
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précision

Message par JeanChristophe »

Public G tv est une chaine à destination d'un public Gay & Lesbien. Elle difuse des programmes sur les sorties clubbing, le théâtre, le cinéma, les événements, les rencontres, l'art, l'histoire LGBT, la mode et bientôt des fictions et des programmes intéractifs.
Si d'autres personnes ont des informations sur ce sujet , merci.

Jean Christophe pour Contact Lyon
:P

Steph
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Message par Steph »

Je mets juste le lien permettant d'accéder au site :

http://www.publicg.tv/

:roll:

JeanChristophe
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L'homosexualité dans la société (médias, littérature...

Message par JeanChristophe »

Bien que réprimée pendant longtemps, l'homosexualité a été abordée par de nombreux auteurs au cours de l'histoire. D'un point de vue littéraire, les questions qu'elle soulève sont celles de son rôle dans l'économie des œuvres concernées, et de son efficacité. De façon plus large, on peut également s'interroger sur l'éventuelle action de ces œuvres sur les sociétés dans lesquelles elles s'inscrivent
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexual ... 3%A9rature
Jean Christophe.

JeanChristophe
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Homosexualité dans les Série télévisées

Message par JeanChristophe »

La représentation homosexuelle dans les séries télévisées a fait du chemin depuis les personnages pratiquement asexués de Steven Carrington dans Dynastie (1981-1989), et de Matt Fielding dans Melrose Place (qui en 1992 fut le premier personnage ouvertement homosexuel récurrent dans un soap opera diffusée en prime-time). Depuis, Ellen a fait son coming-out, Buffy a une meilleure amie lesbienne, et le fils cadet de la famille Fisher assume sa relation amoureuse avec un flic afro-américain. Les personnages gays ne sont plus cantonnés aux petits rôles, certaines séries télévisées leur sont même entièrement consacrées, on peut citer :

Queer as Folk (1999) : homosexualité masculine, première version britannique rapidement suivi d'un remake américain en 2000.
The L Word (2004) : homosexualité féminine.
ou partiellement mais de façon réaliste:

Six Feet Under (2001) : homosexualité masculine de 2 personnages principaux traité de la même façon qu'une relation hétérosexuelle.

Les personnages récurrents homosexuel(le)s, ou se découvrant homosexuel(le)s au cours de la série, ont fait leur apparition à la télévision dans les années 80, commençant par des rôles mineurs et souvent caricaturaux, ils ont évolué dans les années 90 et prennent aujourd'hui une place importante dans l'univers télévisuel.


En France un grand pas a été franchi avec l'arrivée en 2005 d'un couple homosexuel dans la série télévisée de France 3 Plus belle la vie. Traité de façon assumée, avec moins de pathos et de revirements sexuels que le personnage de Laurent Zelder dans Avocats & associés sur France 2 ou celui de Gaël dans La Vie devant nous sur TF1, ce couple marseillais apporte une image plus banalisée et intégrée de l'homosexualité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexual ... is%C3%A9es
Jean Christophe.

JeanChristophe
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Homosexualité dans la bande déssinée

Message par JeanChristophe »

En France, en Belgique et en Suisse [modifier]
Dans les années 1950, entre les patronages catholique en Belgique et communiste en France, la bande dessinée demeure longtemps destinée à la jeunesse et donc asexuée. C'est bien ainsi qu'il faut lire la relation d'Alix et Enak dans la série de Jacques Martin : chaste et sans arrière-pensée. Il faut attendre l’irruption de l'Argentin Copi dans la presse des années 1960 (Le Nouvel Observateur, Libération) pour parler d' homosexualité en bande dessinée. Et moi, pourquoi j’ai pas une banane ? (1975), Du côté des violés (1978), Kang (1984) parlent sans fard de l’homosexualité masculine ou féminine, du transsexualisme et des agressions sexuelles. Son compatriote José Cuneo dessine pour la presse gay (prévention contre le sida) mais sort peu d’albums (Le Mariage de Roberto, 1999). Alex Barbier utilise la couleur directe pour représenter ses fantasmes : Lycaons (1979), Les Paysages de la nuit (1994), tandis que Nicole Claveloux présente des femmes ambiguës (Morte saison, 1979). Annie Goetzinger est l'une des rares à aborder le sujet : L'Avenir perdu parle d'un homo atteint du sida. Les satiristes grinçants Reiser, Georges Wolinski et Philippe Vuillemin traitent les homosexuels avec la même cruauté que les hétérosexuels. En Belgique, les dessinateurs ne se renouvellent pas, et la revue Le Journal de Spirou s’enlise dans un esprit conservateur, sauf exceptions (Yann et Conrad, Bob Marone (1992), Les Innommables ; Muchacho d'Emmanuel Lepage).

Lorsque le Journal de Fabrice Neaud (1996) rencontre le succès, il semble que la mention de son homosexualité dans la bande dessinée autobiographique ne pose plus de problème. On note aussi l'appparition de Tom de Pékin, graphiste et dessinateur inspiré, collaborant au SNEG et à Têtu. La bande dessinée lesbienne Les Marsouines d'Arbrelune et Jour de pluie est cependant autoéditée. La collection « Bulles gaies » publie des œuvres d’inspiration autobiographique comme Les Folles Nuits de Jonathan de Jean-Paul Jennequin ou Jean-François fait de la résistance d'Hugues Barthe, et un magazine gay et lesbien marseillais, Hercule et la toison d’or, révèle de nouveaux talents comme Hélène Georges. Les illustrateurs Kinu Sekiguchi et Sven de Rennes tente quelques bandes dessinées proche des productions espagnoles et japonaises. Le belge néerlandophone Tom Bouden joue aussi bien sur le registre sentimental (Max et Sven) qu'érotique (In Bed with David & Jonathan). En Suisse, il faut remarquer les personnages récurrents des bandes dessinées de José Roosevelt : le peintre est homosexuel, et Vi est bisexuelle (A l'ombre des coquillages, 2005).

Une tentative de magazine porno Gay a été réalisé (Ultimen) par une organisme de vidéo porno, distribué en kiosque mais sans support médiatique le titre s'est arrété. H&O devient l'un des principaux acteurs de la diffusion de BD gay en France avec notamment les oeuvres de Logan (Valton) (Porky, le Pornomicon).

Les auteurs non homosexuels n'hésitent plus à aborder l'homosexualité en cherchant le ton juste : Dieter et Lepage parlent de la découverte de l'orientation sexuelle avec Névé. Rapaces d'Enrico Marini et Djinn, tous deux scénarisés par Jean Dufaux, présentent des personnages bisexuels. Mais différents projets témoignent de résistances tenaces : Le Pari de Tito n’est pas prépublié dans Okapi avant de sortir en album, et le volume de Quintett du scénariste Frank Giroud centré sur un homosexuel se heurte au refus des dessinateurs : c’est le vétéran Paul Gillon qui sauve l’album, et l’honneur de ses collègues.


En Espagne, en Italie et en Allemagne [modifier]
En Espagne, il faut attendre la Movida pour que se libère l'expression du désir homosexuel. Nazario connaît plusieurs démêlés avec la censure avant de se fait connaître dans les années 1980 avec son héroïne Anarcoma, une transsexuelle évoluant dans les milieux interlopes de Barcelone. Rafa fait la chronique humoristique de la vie d'un couple dans le quartier gay de Chueca, à Madrid, avec Chuecatown (2002). Sur la péninsule ibérique, les illustrateurs David Cantero et Sebas Martín (Historias de Sitges) ont pris la relève avec beaucoup de sensualité.

En Italie, diverses publications révèlent les inpirations multiples de nombreux jeunes auteurs comme Valeriano Elfodiluce (Rainbows, Robin Hoog). Récemment, Barbara Apostolico et Claudia Lombardi ont imposé leur série Caim.

En Allemagne, c'est Ralf König qui domine la scène gay en bande dessinée depuis 1979, accumulant les albums (série Conrad et Paul) et les adaptations irrévérencieuses (Lysistrata d'après Aristophane, Iago d'après Shakespeare). Ses albums connaissent un succès international, qui doit certainement à son humour mais aussi à la justesse avec laquelle il présente la vie gay.


Aux États-Unis [modifier]
Des personnages gays ou lesbiens apparaissent occasionnellement assez tôt dans l'histoire des comics, notamment dans les comic strips qui constituent initialement la forme de bande dessinée américaine la plus populaire. Toutefois, en accord avec l'esprit de l'époque, ils ne sont jamais explicitement désignés comme tels, et leur orientation sexuelle ne constitue jamais un élément important de l'intrigue[1]. De fait, les couples formés par Batman et Robin ou par Krazy Kat et Ignatz relèvent plutôt du fantasme des lecteurs, ou d'adversaires de l'homosexualité déterminés à débusquer tout ce qui peut y faire allusion, tel le Dr. Fredric Wertham. En 1953, celui-ci dénonce longuement dans son livre Seduction of the Innocent l'influence « corruptrice » des comics, dont l'incitation à l'homosexualité. Le Comics Code adopté sous son influence interdit pour longtemps de faire allusion à l’homosexualité en bande dessinée.

Sous le manteau se diffusent cependant des dessins érotiques, notamment les planches et les dessins du fameux Tom of Finland. En 1980 est fondée la revue Gay Comix, qui publie de nombreuses séries. Le journal homosexuel The Advocate publie les aventures de Wendell par Howard Cruse. Meatmen, série d’anthologie de bande dessinée gay érotique, apparaît en 1986. La même année, Alison Bechdel crée le petit monde des Lesbiennes à suivre, puis Roberta Gregory fait vivre Bitchy Butch (équivalent lesbien de son héroïne Bitchy Bitch) à partir de 1991. Hothead Paisan : Lesbian Homicidal Terrorist, de Diane DiMassa secoue l’underground par son imagination. Howard Cruse avec Un monde de différence, David Kelly avec Steven’s Comics, Robert Kirby et ses Curbside Boys constituent les auteurs les plus marquants du comic gay. Venant lui aussi de l'underground, Jaime Hernandez narre l'amitié de deux femmes bisexuelles, Maggie et Hopey, dans Locas. Tim Fish aborde le versant social et sentimental (Cavalcade of Boys), tandis que Patrick Fillion laisse libre cours à ses fantasmes (Camili-Cat, Satisfaction garantie). Justin Hall crée Glamazonia, l'étrange super-trans. G B Jones représente un Tom of Finland au féminin. Paige Braddock crée Le Monde de Jane, la vie d'une lesbienne racontée comme une sitcom. Jennifer Camper assure la direction de l'anthologie Juicy Mother et publie des albums très queer, Rude Girls and Dangerous Women et Subgurlz (1999). Judd Winick raconte son amitié pour un jeune gay d'origine cubaine, séropositif, dans le bouleversant Pedro et moi.

L'homosexualité a aussi fait son apparition en dehors de la bande dessinée gay et lesbienne engagée. Les séries de super-héros, qui constituent une part importante des comics, n'offrent pas toujours une vision stéréotypée. Wonder Woman a toujours eu un sous-texte lesbien plus ou moins manifeste, de même que les X-Men ont toujours joué sur l'ambiguïté de leur singularité. V for Vendetta d'Alan Moore contient l'histoire émouvante d'une lesbienne (1981-1989). Les séries ont ensuite respecté le principe de vraisemblance en intégrant des personnages gays. Chez Marvel, le premier super-héros à déclarer on homosexualité est Véga de la Division Alpha en 1992. Suivront Terry Berg dans Green Lantern, le couple formé par Apollo et Midnighter dans Authority, Mystique (X-Men), etc. Récemment, un personnage lesbien de la série Les Fugitifs (2003), Karolina Dean, entretient une histoire d'amour avec Xavin.


En Amérique latine [modifier]
Le continent est largement dominé par le machisme, et ce n’est pas sans raison que les Argentins Copi et Cuneo se sont exilés en France. Il existe cependant quelques allusions à l’homosexualité. Les personnages du Péruvien Juan Acevedo montrent une plus grande liberté sexuelle dans Hola Cuy! que dans le monde réel. Au Brésil la série d’Adao Iturrusgarai, Rocky e Hudson, os Caubois Gay, met en scène des cow-boys gays de manière humoristique et décomplexée mais sans remettre en cause les mentalités. Le Mexicain Eduardo del Río “Rius” va plus loin dans son approche didactique de l’homosexualité, dans un numéro de Supermachos en 1977. Peu tournées vers la bande dessinée, les latinas lesbiennes ne semblent pas encore avoir créé de bandes dessinées sur le sujet.


Au Japon [modifier]
À partir de l'œuvre de dessinatrices pionnières, l'homosexualité est entrée en force dans les mangas, créant des catégories de mangas comme le shōnen-ai ou Boy's Love, le yaoi, ou le yuri. Ces mangas ne s'adressent nullement à un public homosexuel, même si les gays et les lesbiennes étaient les premiers intéressés. Ils sont avant tout destinés aux jeunes filles ou aux hommes hétérosexuels.

Dès 1986, la série Banana Fish d'Akimi Yoshida évoquait l'attirance entre garçons et les sévices sexuels en prison. Minami Ozaki semble avoir lancé le shōnen-ai avec Zetsuai 1989, tandis que Kazuma Kodaka (Kusatta Kyôshi no Hôteishiki ; Kizuna) tire vers le yaoi. Marimo Ragawa ancre aux États-Unis son histoire d'amour entre un policier et un jeune homme abusé, N.Y.N.Y.. Naito Yamada mêle érotisme et poésie pour évoquer la vie quotidienne dans son Beautiful World. Fake est un exemple typique de shōnen-ai, donc très éloigné de la réalité. Parmi toutes ces dessinatrices, le seul mangaka homme connu à traiter des amours entre hommes semble être Gengoroh Tagame avec ses hentai S/M.

Les mangas sentimentaux entre femmes, shōjo-ai, ou yuri sont apparus plus récemment, notamment avec Ebine Yamaji (Sweet Lovin' Baby ; Indigo blue ; Free Soul) et Kiriko Nananan (Blue).

Le changement de sexe apparaît de manière humoristique mais obsédante dans le manga. (Princesse Saphir, Ranma 1/2, ...) Le dessinateur de shōnen Tsukasa Hōjō fait du travestissement le thème principal de la série Family Compo
Jean Christophe.

JeanChristophe
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Homosexualité au Cinéma

Message par JeanChristophe »

Ah oui j'avais oublié le cinélma et les art !

Eh bien j'ouvre le débat alors à vous !
Jean Christophe.

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Culture ethnie

Message par JeanChristophe »

Les ZApothèques :


Les zapothèques [modifier]
Les Zapotèques, une ethnie de l'État d'Oaxaca, au Mexique, sont réputés pour leur tolérance vis-à-vis de certaines formes d'homosexualité masculine. En effet, les hommes ayant un « cœur de femme » (désignés sous le terme de muche) sont socialement acceptés comme un genre supplémentaire. Du fait que la virginité des femmes avant le mariage est considérée comme indispensable, il n'est pas rare de voir des jeunes hommes former des couples avec des muche, qui sont souvent considérés comme des personnes de compagnie agréable. Ces couples sont toutefois généralement éphémères, les couples hétérosexuels étant la norme pour la formation du noyau familial. Toutefois, la grande tolérance des Zapotèques pour les muche contraste avec le Mexique, ainsi, il n'est pas rare de voir des muche immigrer en pays zapotèque pour y vivre plus sereinement
Source Wikipédia.

Intéressant non ?
:P
Jean Christophe.

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