Homophobie en France et en Europe : quelques exemples

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Cyril
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Homophobie en France et en Europe : quelques exemples

Message par Cyril »

Si vous subissez des comportements homophobes au collège, au lycée, au travail, l'association CONTACT peut vous aider en intervenant dans votre établissement, comme elle le fait régulièrement.
Plus d'information sur les interventions de CONTACT en cliquant ici.


Ce genre d'information est heureusement assez rare... mais quand ca arrive, ca nous rappel à quel point il nous reste du boulot à faire.
Agression d'un homosexuel dans le Val-de-Marne
Un appel à témoins a été lancé et une information judiciaire ouverte après l'agression d'un homosexuel de 28 ans retrouvé nu le 21 juillet dans un parc de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), a-t-on appris samedi 5 août de source policière. La victime se trouve actuellement toujours dans le coma. Le parquet de Créteil a ouvert vendredi une information judiciaire pour tentative d'homicide volontaire, enlèvement et séquestration avec actes de barbarie. Le diagnostic vital de la victime violemment battue, un comptable âgé de 28 ans, est engagé, a précisé la police, confirmant une information parue samedi dans Le Parisien. Des promeneurs l'avaient découvert, le 21 juillet, dans un bosquet du Parc des Lilas de Vitry-sur-Seine, nu couvert d'écchymoses et le visage tuméfié. Souffrant d'un traumatisme crânien et thoracique grave, Bruno Wiel a été placé dans un coma artificiel dont il n'est pas sorti depuis. Cet homme qui habite dans le XIVe arrondissement de Paris a été aperçu la dernière fois au petit matin du 20 juillet au Banana Café, un établissement parisien fréquenté par des homosexuels. Aucune piste n'est privilégiée mais celle d'une agression homophobe est envisagée, selon une source policière. À ce stade de l'enquête, aucune interpellation n'a eu lieu, a-t-on ajouté. Le service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94), chargé de l'enquête, est à la recherche de tout témoignage permettant de reconstituer l'emploi du temps du jeune homme. Un numéro a été mis à la disposition de toute personne pensant pouvoir contribuer à l'enquête (01.45.44.31.82).
(Avec AFP)
source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... _news=9966
Cyril.

Verònica
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Message par Verònica »

Je suis de très près les diverses agressions homosexuelles . C ' est quelque chose qui me touche énormément .

En effet , j ' ai un de mes amis proches qui en a été victime . Il fumait sa clope tranquillement à la sortie d ' un restaurant ( pour éviter de " nous " enfumer ) . A la sortie du restaurant mon ami s ' est faite acoster par 4 mecs , l ' un d ' entre eux lui a affirmé qu ' il aimait les " sexes des hommes " et lui a demandait de le " sucer " . Mon ami a refusé , ce qui n ' a pas été bien vu par ce groupe . Qui alors l ' ont entrainé de force dans une ruelle . Maintenu au sol , le gars qui lui a fait la proposition juste avant , lui a collé son sexe en bouche , mon ami l ' a mordu . On pourrait croire que c ' était peut - être la chose à faire . Mais pas sûr finalement . Car ce gars en question a sorti un couteau et c ' est au couteau qu ' il a déshabillé mon ami . Ils l ' ont battus à sang , écrasé le sexe , le visage et ont fini par le violer les uns à la suite des autres . Mon ami a été conduis aux urgences avec un coma de quelques jours .

Pour poursuivre dans le même genre , cet ami en question a perdu récemment ( en mai dernier ) son meilleur ami aussi , victime d ' une agression homophobe à Marseille . Son meilleur ami était avec son homme à ce moment là . Une bande petit con leur ai tombé de dessus . Damien pour protéger son gars , en a pris plein la gueule . Résultat coma . Malheureusement après lui n ' a jamais échapé , deux mois après il en ai décédé . il fut entérer le 12 mai dernier . La police a attrapé certains des agresseurs mais la majorité courent toujours ...

Je suis révoltée face à cela mais aussi impuissante . Alors , je dénonce toutes les agressions homophobes en espérant que cela servira à quelque chose .

Merci de m ' avoir lu . Au plaisir .
Verònica ( Domani sarà migliore )

Cyril
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Message par Cyril »

Les deux histoires que tu racontes sont dignes d'un film !
Il me semblais que les agressions homophobes "violente" étaient plutot rare... c'est très surprenant que tu ai autant de connaissance qui en ai été victime, et avec autant de force...
Pourquoi les médias n'ont t ils pas parlé des agression dont tu nous parle ici ? (ou alors, j'ai loupé l'info :roll: )

En tout cas, je comprend mieux pourquoi tu as envie de militer contre l'homophobie !
Cyril.

Verònica
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Message par Verònica »

L'agression homophobe de mon ami date, Cyril, cela remonte à 3 ans maintenant. A cet époque, il y a eu sûrement un retour avec les médias. Pour cela il faudrait reprendre les journaux d'avant.

Je n'ai pas beaucoup de connaissance tu sais, seulement un de mes amis qui lui en paie toujours les frais aujourd ' hui . Concernant son ami, agression à Marseille, je n'ai eu des retours que par des personnes qui connaissait l'agressé lui même. A savoir si les médias en n'ont parler sûrement. Il faudrait que je regarde les Tétu du mois de février / Mars pour savoir.

Et je n'ai pas fini. Loin d'avoir fini même. Je milite le plus possible contre cela. Et j'espère qu'on sera de plus en plus nombreux.

Me concernant ou mon entourage proche, nous n'avons pas été agresser aussi sauvagement, seulement des insultes, des remarques. Mais j'ai pris note.
Verònica ( Domani sarà migliore )

bastien le planneur fou
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Message par bastien le planneur fou »

de tout coeur à tes côtés, véronica

soyons nombreux !

Verònica
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Message par Verònica »

Merci Bastien ;)
Verònica ( Domani sarà migliore )

Cyril
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Homophobie : quelques exemples

Message par Cyril »

Pour information :
France (Décès)
Nancy : Obsèques de Jean-Pierre Humblot


Les obsèques de Jean-Pierre Humblot, victime d'une agression homophobe le vendredi 1er août à Nancy (lire Quotidien du 5 août), seront célébrées lundi 11 août à 10h30 en l'église Notre-Dame de Lourdes de Nancy (avenue du Général Leclerc).
D'autre part, la prochaine réunion de l'association nancéenne Homonyme, qui se tiendra le même jour, sera consacrée aux actions à mener contre les attaques homophobes qui se multiplient ces derniers temps dans la ville.
Toutes les infos sont sur http://www.homonyme-nancy.com Copyright tetu.com

par Quotidien
Info du 8 aout 2003
source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... 2003-08-08
France (Fait divers)
Nancy : Deux mineurs mis en examen


Deux mineurs de 16 ans ont été mis en examen vendredi après la mort par noyade début août dans un canal de Jean-Pierre Humblot, 63 ans, un travesti connu à Nancy, révèle l'AFP. Les deux jeunes ont été mis en examen pour violence volontaire ayant entraîné la mort et ils ont été placés sous mandat de dépôt. Ils ont reconnu être passés le 1er août en scooter près du canal de la Marne au Rhin et avoir poussé du pied Jean-Pierre Humblot dans l'eau. Il ne lui ont pas porté secours lorsque celui-ci, ne sachant pas nager, s'est noyé. Plusieurs autres agressions d'homosexuels ont eu lieu en juillet sur les berges de ce canal, un lieu de rencontre pour la communauté gay de Nancy. Une dizaine de mineurs ont été interpellés au cours de l'enquête. Plusieurs d'entre eux ont été entendus par le juge d'instruction dans le cadre de l'enquête sur les autres agressions. De son côté, Homonyme, l'association gay et lesbienne nancéenne, a écrit à Jean-Pierre Raffarin, afin de lui demander une entrevue rapide lors de sa venue à Nancy les 22 et 23 septembre prochain pour les journées parlementaires de l'UMP. Copyright tetu.com

par Judith Silberfeld
Info du 1er septembre 2003
source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... 2003-09-01
France (Fait divers)
Premier anniversaire du meurtre de Jean-Pierre Humblot


L'association Homonyme Nancy et l'Inter Centre LGBT ont tenu à commémorer le premier anniversaire de la mort de Jean-Pierre Humblot, dit «Jeannot», figure homosexuelle nancéienne, tué le 1er août 2003, vers 23h30, par plusieurs jeunes qui l'avaient jeté à l'eau après l'avoir agressé (lire Têtu n° 88 et Quotidien du 5 août 2003). Plusieurs gerbes de fleurs ont été déposées, en présence de la sœur de la victime, sur les lieux de l'agression, dont une par Philippe Blondelet, adjoint au maire de Nancy, au nom du maire, André Rossinot, et une autre par René Mangin, au nom du président du conseil général, Michel Dinet. Le président d'Homonyme, Kristof Arroyo, a évoqué le souvenir de Jean-Pierre Humblot qui a «payé de sa vie sa façon d'être et de paraître sans souci du qu'en dira-t-on» ; Alexandre Defosse, porte-parole délégué de la Fédération des CGL, a quant à lui demandé au gouvernement de mieux soutenir les actions menées par les CGL et par leurs membres associés sur la prévention de l'homophobie. La cérémonie s'est achevée par une minute de silence en l'honneur de Jean-Pierre Humblot et de toutes les victimes d'homophobie. Copyright tetu.com

par Emmanuelle Cosse
Info du 6 aout 2004
source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... 2004-08-06
France (Société)
Une stèle en mémoire de Jean-Pierre Humblot et contre la violence homophobe


Le 1er août 2003, Jean-Pierre Humblot, 63 ans, figure bien connue du milieu gay nancéen, a trouvé la mort dans le canal de la Marne au Rhin, à Nancy. Il aurait été agressé puis jeté dans le canal. Très vite, l'enquête se dirige vers une agression aux motifs homophobes. Deux mineurs sont placés en détention, six autres sont mis en examen. Lundi 1er août 2005, au soir, l'association Homonyme lui a rendu hommage, avec le solide soutien de la mairie de Nancy et du Conseil général. Une centaine de personnes étaient présentes. Des fleurs ont été déposées ainsi qu'une plaque rappelant l'assassinat d'un homme. Le maire UMP André Rossinot avait annoncé cet événement à Homonyme le 17 mai dernier, pendant la Journée mondiale contre l'homophobie. La célébrité nancéienne de Jean-Pierre Humblot y est sans doute pour quelque chose. «Cette stèle témoigne notre volonté de ne pas oublier», a lancé l'adjoint à l'intégration de Nancy, Philippe Blondelet. Kristof Arroyo, le porte-parole de l'association Homonyme, a souligné que «Jean-Pierre Humblot a payé de sa vie, sa façon d'être, de paraître». «Provoquer la mort de quelqu'un, en raison de ses différences raciales, politiques, confessionnelles, ou, comme dans ce cas, de ses orientations sexuelles, est ce qu'il y a de plus horrible», a réaffirmé le conseiller général Philippe Fleurentin. Selon l'Est Républicain, les deux mineurs confondus et poursuivis pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner» devraient cependant comparaître dans les prochains mois à huit-clos. Mais l'instruction ne semble pas encore close et Homonyme s'indigne que «les personnes ayant commis un pareil délit soient toujours en liberté après deux années, alors que Jean-Pierre Humblot, lui, repose en paix depuis deux ans». D'autres agressions avaient eu lieu au même endroit, quelques jours avant la mort de Jean-Pierre Humblot (lire le témoignage de Nicolas et David dans Têtu n°88) et les enquêtes n'ont toujours pas abouti.

Copyright tetu.com

par Nicolas Brizault, Emmanuelle Cosse
Info du 2 aout 2005
source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... 2005-08-02
France (Justice)
Deux hommes jugés pour avoir noyé Jean-Pierre Humblot, une figure gay nancéenne


Le procès de deux jeunes gens qui avait poussé Jean-Pierre Humblot, dans un canal de Nancy le 1er août 2003, causant sa mort par noyade, a débuté aujourd'hui, jeudi 26 avril, à huis clos devant la cour d'assises des mineurs de Nancy. Les accusés, âgés de 17 ans au moment des faits, sont accusés d'avoir poussé la victime dans l'eau alors qu'ils circulaient à cyclomoteur sur le bord du canal —connu comme un lieu de rencontres isolé. Ils étaient repartis sans répondre aux appels à l'aide de l'homme, qui, ne sachant pas nager, a fini par se noyer. Aujourd'hui âgés de 20 ans, ils sont poursuivis pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, avec préméditation, et en raison de l'orientation sexuelle de la victime». Pour leur avocat, Me Paul Kéré, les accusés, ont commis «un acte inadmissible, aux conséquences gravissimes» mais qui relève de «l'erreur de jeunesse». «Certes, ils sont partis "casser du pédé" et ils le reconnaissent», a-t-il expliqué. «J'espère qu'il y aura une justice», a déclaré la sœur de la victime, Simone Monvoisin, avant le début du procès. Le verdict est attendu lundi 30 avril. (Avec AFP)
Lire également dans Têtu n°88, d'avril 2004, un portrait de Jean-Pierre Humblot.
Copyright tetu.com

par Emmanuelle Cosse
Info du 26 avril 2007
source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... 2007-04-26
France (Justice)
Verdict clément pour les meurtriers de Jean-Pierre Humblot


La cour d'assises des mineurs de Meurthe-et-Moselle a rendu lundi 30 avril, un verdict clément envers les deux jeunes, âgés de 17 ans au moment des faits, accusés d'avoir poussé Jean-Pierre Humblot dans un canal à Nancy, entraînant sa noyade (lire Quotidien du 27 avril). Ils étaient repartis sans répondre aux appels à l'aide de l'homme qui ne savait pas nager et s'était noyé. Les deux hommes ont été condamnés chacun à cinq ans de prison dont 3 ans avec sursis et mise à l'épreuve. Si l'avocat général Cédric Laumosne avait évoqué dans son réquisitoire «l'homophobie latente» dont ces jeunes étaient «imprégnés», le motif homophobe de l'agression n'a jamais été au cœur des débats. Selon Me Olivier Nunge, avocat de la sœur de la victime, «la peine qui prend en compte l'excuse de minorité est conforme à la jurisprudence». Pour Me Paul Kéré, l'avocat de l'un des accusés le verdict «a été accepté par les deux jeunes gens qui veulent maintenant faire le deuil de cette affaire». Ils ne devraient pas interjeter appel. (Avec AFP)

Copyright tetu.com

par Emmanuelle Cosse
Info du 2 mai 2007
source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... 2007-05-02
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Message par Cyril »

Une petite vidéo montrant une agression homophobe
(attention, ces images peuvent choquer)
Cliquez sur le lien ci-dessous pour visualiser la vidéo :
http://3.upload.dailymotion.com/video/x1ztt8_homophobie
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Message par Cyril »

Têtu a écrit :Injures homophobes à Lille en marge de la gay pride
Samedi 2 juin, à la sortie de la gay pride de Lille, une jeune homme de 22 ans et trois jeunes filles ont été victimes de discriminations à l'entrée d'un centre commercial du centre-ville. Julien* raconte à Têtu: «On s'est garé dans le parking d'Euralille avant la gay pride. Vers 17 heures, alors qu'on voulait entrer dans le centre pour récupérer notre voiture, cinq agents de sécurité nous en ont interdit l'accès parce que, selon eux, on n'était pas "habillés décemment". J'ai haussé la voix pour signaler que c'était une discrimination homophobe. Suite à cela, un agent m'a traité de pédé.» Alors qu'ils faisaient le tour du centre pour accéder à leur voiture, deux des jeunes lesbiennes du groupe sont alors bousculées par un autre vigile qui les insulte et menace de leur «casser la tête». Il saisit, en l'endommageant, l'appareil photo avec lequel Julien tentait de filmer la scène. «Nous sommes allés au commissariat de La Madeleine, ville jouxtant Lille, pour porter plainte, reprend Julien. Le policier de garde a refusé de prendre trois dépositions, il ne voulait en faire qu'une seule. Du coup, nous sommes repartis. Je me suis alors rendu seul au commissariat central de Lille. On a refusé également de prendre ma plainte. L'homme chargé de l'accueil m'a dit que les plaintes qui n'étaient pas urgentes ne seraient pas traitées avant lundi.» Julien, qui a pris contact avec les associations d'aide aux victimes homosexuelles, n'est plus certain que «porter plainte [l'] avancerait à quelque chose» et pense «qu'une médiatisation aurait un impact beaucoup plus important.»
*Son prénom a été modifié.
Source : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... news=11480
Info du 2007-06-05
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Message par Cyril »

Heureusement, la France dispose d'autorités capables de réagir en cas d'homophobie. C'est le cas ici du CSA :
France 4 épinglée pour un épisode de «Six Feet Under»
Le CSA a estimé qu'un épisode de la série pouvait choquer le jeune public pour sa violence homophobe.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a récemment reproché à la chaîne France 4, la diffusion, sur son antenne, de programmes susceptibles de choquer le jeune public. En mars dernier, la chaîne diffusait le cinquième épisode de la saison 4 de Six Feet Under: «That's my dog», interdit, selon l'avertissement de la chaîne, aux moins de 10 ans. Pour le CSA, il aurait dû l'être aux moins de 12 ans. Dans cet épisode, le personnage de David était victime, toujours selon le CSA, d'une «longue et cruelle agression» qui soulignait «l'omniprésence de la violence sous toutes ses formes, teintée d'homophobie, et son caractère gratuit».

Copyright tetu.com : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... news=11498

par Quotidien/AFP
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Plus d'information sur les interventions de CONTACT en cliquant ici.

France (Justice)
Nord : deux lesbiennes agressées par leurs voisins obtiennent réparation en justice

Un couple de lesbiennes, violemment agressées par leurs voisins à Bachant (Nord), vient d'obtenir réparation par la justice. En 2004, Cécile D., qui avait vécu auparavant avec un compagnon, propose à sa nouvelle partenaire, Emmanuelle L., de s'installer avec elle dans ce petit village de 2.500 habitants. Très vite, les deux jeunes femmes, doivent régulièrement faire face à des insultes homophobes. Notamment de la part de leurs voisins, dont le terrain n'est séparé du leur que par une simple haie. Le 5 août 2005, deux cousins des voisins les insultent, incitant Emmanuelle à sortir de chez elle. Elle reçoit un premier coup de poing. Cécile, venue à son secours, est frappée à son tour. Puis, les coups de pieds et de poings pleuvent, sans que les autres voisins ne réagissent. L'une des deux femmes a le nez cassé, l'autre dévié, entraînant des incapacités temporaires de travail (ITT) de 8 et 10 jours. Elles ont, depuis, déménagé. Défendues par l'avocat et président du Réseau d'assistance aux victimes d'agressions et de discriminations (Ravad), Jean-Bernard Geoffroy, elles ont obtenu la reconnaissance du caractère homophobe de l'agression par le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe, mardi 19 juin. Lors de l'audience, certains voisins avaient témoigné contre elles, leur voisine avait notamment déclaré qu'«on les entendait faire l'amour la nuit, fenêtres ouvertes». Leurs quatre agresseurs ont été condamnés à cinq mois de prison avec sursis, et 2.000 euros de dommages et intérêts.

Copyright tetu.com : http://www.tetu.com/rubrique/infos/info ... news=11550
par Paul Parant
Info du 2007-06-25
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France (Fait divers)
Reims : un jeune homme «efféminé» torturé et tué
L'association rémoise Ex Aequo s'est émue de la mort d'un jeune homme, retrouvé noyé le 16 juin dans la rivière de la Vesle à Reims (Marne). Alexis Frumin, une vingtaine d'années, avait été frappé et torturé avant d'être jeté à l'eau. Quatre jeunes gens, dont deux mineurs de 17 ans, ont été mis en examen et écroués, vendredi 29 juin. Ils ont reconnu les faits. Selon la procureur de la République de Reims, Madeleine Simoncello, les individus mis en examen «disent s'en être pris à ce jeune homme parce qu'il avait le teint basané et qui leur semblait un peu efféminé». Elle n'a cependant pas souhaité retenir les qualificatifs de crime raciste et homophobe car, selon elle, «ce n'est pas suffisamment avéré». Dans la journée du 9 juin, ils auraient torturé leur «souffre-douleur» sur fond de musique et de chants nazis, dans l'appartement de la jeune femme qui hé! bergeait la victime. Ils auraient emmené Alexis Frumin au parc de la Comédie, pour lui faire subir à nouveau des violences, puis le jeter dans la Vesle. La jeune femme de 22 ans qui hébergeait le jeune homme, après que celui-ci a quitté le domicile familial, a également été mise en examen pour non empêchement de crime. Un meurtre qui n'est pas sans rappeler celui, en septembre 2002 dans la même ville, de François Chenu, homosexuel torturé et noyé par trois jeunes proches des mouvements skinheads (lire Quotidien du 24 octobre 2002). L'association Ex Aequo suspecte le caractère homophobe d'être bien réel, une fois encore, ! et craint que la justice ait négligé cet aspect de l'agressio! n. Elle va tenter de faire requalifier le crime, afin, si le caractère homophobe était retenu, de pouvoir se porter partie civile.
source : www.tetu.com
Cyril.

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France (Justice)
Yvelines : 11 et 12 ans de prison pour vol, séquestration et torture d'un couple gay
Deux hommes ont été condamnés vendredi par la cour d'assises des Yvelines à 12 et 11 années de prison pour avoir volé, séquestré et torturé un couple d'homosexuels à leur domicile de Rambouillet (Yvelines) dans la nuit du 14 juillet 2005 (lire Quotidien du 5 septembre). Alain Koppe-Regamoundjou, 27 ans, désigné comme «l'initiateur des sévices» par l'avocat général qui avait requis 13 ans de réclusion à son encontre, a été condamné à la peine la plus lourde. Les jurés ont également suivi les réquisitions de l'avocat général qui avait demandé 12 ans à l'encontre de Bruno Manikon âgé de 26 ans, le qualifiant de «suiveur». Ce dernier, très ému pendant les débats, avait plusieurs fois présenté ses «sincères regrets» aux victimes, âgées de 48 et 28 ans. Au petit matin du 14 juillet 2005, les agresseurs, passablement éméchés, avaient pénétré par hasard dans l'appartement des deux hommes qu'ils avaient ligotés avec du fil électrique, roués de coups et torturés avec un fer à repasser avant de leur dérober leurs cartes bancaires et plusieurs objets de valeur.

Durant les trois jours d'audience, les accusés, incapables de produire une quelconque motivation de leurs actes, avaient reporté leur responsabilité sur une consommation excessive d'alcool, niant cependant toute homophobie. «Dans cette terrible affaire, il y a l'alcool, une pincée d'homophobie et une grosse louche de sadisme», avait estimé l'avocat général, écartant le caractère strictement homophobe de l'agression. Les deux hommes au regard des actes de torture et de barbarie qu'ils avaient commis encourraient la perpétuité.

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par Quotidien/AFP
Info du 7 septembre 2007
Source : info www.tetu.com du 7 septembre 2007.
France (Société)
Halde : l'absence de représentation des assos LGBT est confirmée
Comme nous l'annoncions dès jeudi (lire Quotidien du 6 septembre), les nouvelles nominations au collège de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) n'incluent pas de représentants d'associations gay, lesbienne ou trans. Officialisés ce matin, lundi 10 septembre, ces six membres du collège, qui représente la moitié des sièges et celui de Fadela Amara, démissionnaire, sont ainsi désignés : Catherine Chouard (groupe Elior), Marie-France Picart (ancienne Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France), nommées par le Premier ministre; Sihem Habchi (présidente de Ni putes ni soumises) par le président de l'Assemblée nationale, Olivier Rousselle, conseiller d'État, par le vice-président du conseil d'État; Jean-Yves Monfort, président du TGI de Versailles, par le premier président de la Cour de cassation; et Adolphe Steg, chirurgien urologue membre du Conseil économique et social, par le président de ce Conseil. Malgré deux candidatures de personnalités issues d'associations défendant les droits LGBT, et la polémique liée à leur absence dans le premier collège de la Halde, ce manque de représentativité va donc se poursuivre jusqu'au prochain renouvellement de la moitié des sièges, fin 2009.
Source : info www.tetu.com du 10 septembre 2007.
Europe (Droits)
Pension de réversion : une cour européenne favorable à l'égalité des couples
Un avocat général à la Cour de justice européenne du Luxembourg, Ruiz-Jarabo Colomer Damaso, a, jeudi 6 septembre, dans ses conclusions sur l'affaire allemande «Tadao Maruko v. Versorgungswerk der deutschen Bühnen», proposé à la juridiction suprême de l'Union européenne une lecture du droit favorable aux couples de même sexe ayant conclu un partenariat civil. À la mort de son compagnon, VddB, l'institution gérant les retraites des théâtres allemands a refusé de lui payer la pension de réversion au prétexte que ces pensions ne sont dues que dans le cas de personnes engagées dans les liens du mariage. La Cour devait donc décider si les partenaires de même sexe devaient être traités sur un pied d'égalité en matière de pension de réversion ou si, à l'inverse, la pension doit être exclusivement réservée aux couples mariés. Après examen, ses conclusions ont été favorables. Cette décision n'est pas définitive et peut faire l'objet d'un appel. Néanmoins, avec l'ILGA-Europe, le Centre LGBT Paris Ile-de-France, Homosexualités et socialisme (HES) se félicite de cette «avancée vers une égalité de traitement envers les partenaires de même sexe en Europe».
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par Paul Parant
Source : info www.tetu.com du 11 septembre 2007.
France (Société)
Morbihan : deux gays harcelés par le maire de leur village
Un couple gay, Éric et Arnaud, a ouvert en 2002 un bar tabac presse relais Poste multi-services à Monteneuf, village de 700 habitants du Morbihan. Peu après en avoir acheté le fonds de commerce, ils ont rencontré le maire de la commune, Daniel Huet. Lors d'un conseil municipal, celui-ci aurait exposé aux habitants le fait que ce soit «deux pédés» qui allaient reprendre le bar. Avant l'ouverture, le maire est venu leur demander s'ils allaient transformer le seul bar de la commune en «bar gay». Leur réponse : «Si on voulait ouvrir un bar gay on s'installerait en ville…».
Les six premiers mois, le lieu a existé sans problèmes, attirant une clientèle de 7 à 77 ans. Mais au moment de demander l'autorisation spéciale pour l'obtention d'une licence IV, le maire se serait montré très agressif, et la plupart de ses conseillers municipaux ont refusé de se mêler à l'affaire. Après une agression physique dans le commerce, par une tierce personne, le maire a préféré dénigrer le couple auprès du commandant de gendarmerie de Guer Coëtquidan, en disant que c'était du «cinéma» et qu'il en avait «marre de ce bar». Les insultes sont devenues quotidiennes, jusqu'à cette menace de mort : «Vous allez dégager de ma commune sales pédés, je vais vous buter, y'a pas de témoins», leur aurait-il lancé.
Pourtant, la gendarmerie a toujours refusé d'enregistrer une plainte, leur demandant de s'adresser directement au procureur. Enfin, celui-ci a accepté d'en enregistrer une, déclenchant enfin une enquête. Le couple a également saisi la Halde au mois d'août, sans recevoir pour l'instant de réponse. Une pétition de soutien, déposée dans le bar, a déjà recueilli 280 soutiens. Contrairement à de nombreux clients, qui soutiennent le couple et attestent que ce sont deux commerçants «très bien», le maire Daniel Huet a refusé de répondre aux questions de Têtu.
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par Paul Parant
Source : info www.tetu.com du 12 septembre 2007.
France (Société)
Val-d'Oise : un policier gay, détruit par sa hiérarchie, veut être réhabilité

Christophe Bridou, 41 ans, ancien chef de la police municipale de Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), sort tout juste de six ans de galère. En 2001, raconte-t-il à Têtu, «quand ma chef [Nelly Olin, ancienne maire UMP de la ville et ancien ministre de l'Écologie] a appris que j'étais homosexuel, elle m'a convoqué, d'un air catastrophé, pour s'en assurer. J'étais marié, à l'époque. Des collègues ont appelé ma femme pour lui annoncer que j'étais homo. On m'a alors accusé de vol de matériel dans mon service et d'avoir "escroqué" des heures supplémentaires, pourtant signées par ma hiérarchie. Et quand une image pédophile a été trouvée sur un ordinateur qui n'était pas le mien, on m'en a accusé aussi. J'ai perdu successivement ma femme et mon travail.»
Suspendu de ses fonctions le 11 septembre 2001, puis mis en examen, il a finalement été révoqué le 13 mars 2002. «Je n'ai jamais revu mon fils, qui avait neuf mois à l'époque, poursuit-il. Je me suis retrouvé SDF et suis descendu aux enfers». Christophe Bridou travaille aujourd'hui comme concierge à Paris. Mais la cour d'appel de Versailles vient d'ordonner un non-lieu sur tous les motifs retenus contre lui. Lavé de tout soupçon —et désormais ouvertement gay, il espère maintenant retrouver son ancien poste. Il a porté plainte fin août pour dénonciation calomnieuse. Quant à la mairie de Garges-lès-Gonesse, elle refuse de s'exprimer sur cette affaire.
Source : info www.tetu.com du 14 septembre 2007.
Cyril.

Cyril
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Message par Cyril »

France (Justice)
Saint-Germain-en-Laye: deux hommes condamnés pour avoir frappé un homosexuel
Deux hommes de 18 et 33 ans ont été condamnés, vendredi 21 septembre, à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Versailles . Ils avaient roué de coups un homosexuel dans la nuit du 13 au 14 août à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Les deux hommes devront effectuer 24 mois de prison dont 12 avec sursis comportant une mise à l'épreuve. Dans la nuit du 13 au 14 août, les deux hommes revenaient de la fête des Loges avec quatre autres personnes quand ils ont décidé de s'arrêter au bord d'un étang fréquenté par des homosexuels. Là, trois d'entre eux ont commencé par insulter deux homosexuels qui se trouvaient dans une voiture avant de les frapper à coups de poing. La plus jeune des victimes, un homme d'une trentaine d'années, a pu prendre la fuite mais son ami quinquagénaire a été roué de coups. L'arrivée d'une voiture de police a fait fuir les agresseurs.
À l'audience, le plus jeune des prévenus a reconnu les faits sans pouvoir les expliquer. Son acolyte a nié avoir frappé la victime qui l'a pourtant identifié formellement. Du sang a également été retrouvé sur ses vêtements. Michel Navion, l'avocat de SOS homophobie, partie civile à l'audience, s'est réjoui que «le tribunal ait reconnu le caractère homophobe de cette agression comme une circonstance aggravante».
Source : info www.tetu.com du 24 septembre 2007.
Cyril.

JeanChristophe
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soso homophobie le ravad et la Halde

Message par JeanChristophe »

Réseau d'aide aux victimes d'agression et de discrimination
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Le Réseau d'aide aux victimes d'agression et de discrimination (RAVAD), réseau d'assistance créé le 13 mai 2005, est une association luttant contre l'homophobie.

Il vient en aide aux personnes victimes d'agressions et de discriminations en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou leur état de santé.

Son objectif est de mutualiser les ressources associatives, juridiques et de santé en créant un réseau de proximité : il regroupe des médecins généralistes et spécialisés, psychiatres, psychologues, psychothérapeute, avocats et associations.
www.ravad.org
SOS homophobie, est une association loi 1901 de lutte contre les discriminations et les agressions à caractère homophobe.

Elle est a été créée le 11 avril 1994. Elle se compose exclusivement de membres bénévoles dans toute la France. Elle est adhérente du CGL de Paris.

Le projet initial était de doter Paris d'une ligne d'écoute anonyme contre les violences à caractère homophobe. Créer en France une permanence téléphonique qui puisse répondre spécifiquement aux problèmes de violence et de discrimination que rencontraient les homosexuels. Dés l'origine il a été question de faire un état des lieux de l'homophobie en France et de le diffuser aux pouvoirs publics, aux médias et au public.
Image

La HALDE :
La Halde
Par une loi du 30 décembre 2004 Il a été créé une Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (Halde), dont nous vous avons déjà parlé ici.

Qu’est-ce que cette institution ? Quel est son rôle dans la lutte contre le sexisme ? Comment y avoir recours ?

La Halde, en tant que « autorité administrative indépendante », ne dépend pas du pouvoir politique (mais c’est lui qui en nomme les membres, dont le mandat n’est pas renouvelable). Elle dispose de pouvoirs étendus et de personnel propre (dont le nombre et le budget sont jugés plutôt insuffisants par les associations), sans aller jusqu’à détenir un pouvoir de sanction.

La Halde est compétente pour connaître de tout type de discrimination, qu’il s’agisse de discrimination sexiste, raciste, homophobe, ou liée au handicap. Trop souvent les femmes discriminées hésitent à se lancer dans une procédure de plainte judiciaire, procédé couteux, long, et pas sans risque. Il est très important que la Halde ne soit pas uniquement un dispositif de lutte contre le racisme, mais pour qu’elle agisse contre le sexisme il faut que nous soyons, que VOUS soyez nombreuses à porter plainte auprès d’elle chaque fois que vous êtes discriminée-s. Moins lourde qu’une plainte pénale, quasiment gratuite, la Halde crée une opportunité qu’il faut saisir. Plus nombreuses vous serez à la saisir et plus les pouvoirs publics seront obligés de faire le nécessaire et plus l’ampleur des discriminations sexistes apparaîtra au grand jour.

La Halde a 3 fonctions principales : intervenir dans le contentieux, formuler des propositions aux pouvoirs publics, et certifier des « bonnes pratiques ». En matière contentieuse, il apparaît à lecture de la loi et du décret qui la mettent en place, que la Halde est avant tout une instance de médiation, même si elle peut également accompagner des plaignants dans leurs démarches judiciares. C’est à dire que son intervention doit permettre de résoudre des cas individuels en évitant un procès. La médiation a notamment l’avantage d’être plus rapide qu’un procès, et de moins envenimer les relations. Mais on peut aussi s’interroger sur la portée politique de son action, qui retire du champ judiciaire une partie du contentieux des discriminations.

La Halde est composée de 11 membres, mais il est également prévu dans la loi que soit nommé un comité consultatif de 18 personnes. Au 25 août 2005, 8 mois après le vote de la loi et 6 mois après la désignation des 11 membres du collège, le comité consultatif n’a pas été nommé, ce qui est très regrettable. Précisons que les Chiennes de Garde ont présenté leur candidature à ce comité en la personne d’un des membres du bureau de l’association.
Jean Christophe.

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