Réflexion collective

Abordez ici les sujets liés aux "questions LGBT" (actualité, politique, médias... etc), ou tout autre sujet.

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julien1904
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Réflexion collective

Message par julien1904 »

bonjour à tous et à toutes,
pères, mères, enfants, futurs parents, grands parents...

voilà une question toute simple qui me viens du sujet précédent que j'étais en train de lire sur l'oedipe :

Pourquoi avoir envie de chercher l'origine de l'orientation sexuelle (homosexualité, hétérosexualité, bisexualité, autre) de son enfant ou de soi même ?
Et si on trouvais un jour l'origine des orientations sexuelles, et la manière de la controler, souhaiteriez-vous la changer ?

[Modération : reformulation des questions pour une meileure compréhension. Si il y a erreur, contactez-nous.]

cette question s'adresse naturellement à ceux qui se pose la question, je pense qu'on a tous essayer de trouver d'où ça pouvait venir et comment elle s'était imposée à nous tous (homos, hétéro, bis).

question qui peut troubler mais je ne sais pas comment la reformuler !
Julien, Animateur socioculturel et en sciences de l'éducation

blacksinop
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Message par blacksinop »

Je te donne les premières réflexions qui me viennent à chaud ;

Pourquoi chercher l’origine de son homosexualité ?

Peut être parce que je ne peux m’empêcher de me comparer au groupe représenté majoritairement et me dire pourquoi moi je suis différent ?
Aussi parce qu’un des préjugés le plus courant est : c’est la faute de la mère ou l’absence du père.

Ensuite si je pouvais remonter dans le temps est changer la donne et bien je dois bien avouer que je choisirais sûrement d’être hétérosexuel parce que ça me parait rendre la vie plus facile.
La peur du rejet (notamment de la part de ses parents) est une souffrance difficile à dépasser.

Je te fais part aussi d’une remarque de la part d’une de mes amies qui a deux garçons :
Un jour elle m’a dit : « Je préfèrerais quand même que mes enfants soient hétéro ». Sur le coup ça m’a choqué et je lui ai dit « tu te rends compte de ce que tu es en train de me dire ».
Elle m’a fait la même réflexion « je pense que c’est quand même plus facile dans notre société d’être hétéro qu’homo ? ».

Si vous avez des avis différents, je serais ravi de les entendre.

Le Mime
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Message par Le Mime »

[Si, je le prends mal.]
Dernière modification par Le Mime le 07 sept. 2008 12:18, modifié 1 fois.

blacksinop
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Message par blacksinop »

Excuse-moi le Mime, ne le prends pas mal mais c'te plait,
tu nous laisse respirer 2 minutes!

En plus tu vas encore énervé Julien.

C'est dimanche quand même !.


Par contre si quelqu'un veut bien apporter quelques suggestions à mes interrogations et celles de Julien (mais de façon simple s'il vous plait?).

Merci beaucoup.

blacksinop
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Message par blacksinop »

Toutes mes excuses le Mime,

J'ai bien compris que tu avais besoin de t'exprimer,
ce que tu dis est très intéressant mais nous n'en sommes pas tous au même point de réflexion que toi.

Et parfois tu vas trop vite pour moi. (tu donnes trop d'information à la fois et c'est difficile à absorber).

Je te demande de bien vouloir accepter une nouvelle fois mes excuses.

julien1904
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Message par julien1904 »

ha je vois que la modération as reformulé mes questions, merci ! elles sont plus comprhéensibles !

personnellement j'ai toujours chercher à savoir pourquoi j'étais devenu homo car j'ai eu longtemps des attirances pour les filles jusque vers 15ans.
peut etre est-ce un moyen pour moi de légitimer ce que je suis, si je ne chercher pas à me poser la question sur mon orientation sexuelle, peut etre aurais je pu penser à tord que cela aurait pu se modifier et que j'aurai pu changer mon orientation sexuelle.

personnellement, si j'avais le choix de revenir en arrière je crois et que je resterais homo.
en effet, si je n'étais pas homo je n'aurais pas véccu certains évenements, fait certaines rencontres, et connus des joies mais aussi des peines. apres je ne sais pas ce que m'aurai prédit une vie hétéro, mais même s'il y a eu des passages difficile dans mon questionnement et mon coming out, malgré tout, mon homosexualité m'a permi d'être plus humaniste !
Julien, Animateur socioculturel et en sciences de l'éducation

julien1904
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Message par julien1904 »

blacksinop a écrit :Peut être parce que je ne peux m’empêcher de me comparer au groupe représenté majoritairement et me dire pourquoi moi je suis différent ?
cela voudrais t'il dire que la société hétéronormative (dans le sens ou le shéma le plus représenté par les médias et autres est l'hétérosexualité), serait il opprésseur de la liberté du bien vivre des minorités sexuelles et sentimentale?
ou est ce le manque de repère pour l'homo en questionnement ?
Julien, Animateur socioculturel et en sciences de l'éducation

blacksinop
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Re: Réflexion collective

Message par blacksinop »

Merci Julien pour ta réponse "accessible".
julien1904 a écrit :cette question s'adresse naturellement à ceux qui se pose la question, je pense qu'on a tous essayer de trouver d'où ça pouvait venir et comment elle s'était imposée à nous tous (homos, hétéro, bis).
J'ai l'impression que les hétéros se posent moins la question de l'origine de leur sexualité que les autres?

Une dernière interrogation mais c'est plus pour me rassurer qu'autre chose: "c'est quand même possible d'être heureux, bien dans ses baskets...sans faire une analyse?"

blacksinop
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Message par blacksinop »

julien1904 a écrit : cela voudrais t'il dire que la société hétéronormative (dans le sens ou le shéma le plus représenté par les médias et autres est l'hétérosexualité), serait il opprésseur de la liberté du bien vivre des minorités sexuelles et sentimentale?
ou est ce le manque de repère pour l'homo en questionnement ?
Il y a eu un croisement dans les messages.

Donc pour répondre à ton interrogation:
Me concernant 60% du à un manque de repère et 40% "d'oppression" mais dans le sens où j'ai l'impression que la société au travers des médias ne "s'adresse pas à moi".

Steph
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Re: Réflexion collective

Message par Steph »

julien1904 a écrit :bonjour à tous et à toutes,
pères, mères, enfants, futurs parents, grands parents...

voilà une question toute simple qui me viens du sujet précédent que j'étais en train de lire sur l'oedipe :

Pourquoi avoir envie de chercher l'origine de l'orientation sexuelle (homosexualité, hétérosexualité, bisexualité, autre) de son enfant ou de soi même ?
Et si on trouvais un jour l'origine des orientations sexuelles, et la manière de la controler, souhaiteriez-vous la changer ?

[Modération : reformulation des questions pour une meileure compréhension. Si il y a erreur, contactez-nous.]

cette question s'adresse naturellement à ceux qui se pose la question, je pense qu'on a tous essayer de trouver d'où ça pouvait venir et comment elle s'était imposée à nous tous (homos, hétéro, bis).

question qui peut troubler mais je ne sais pas comment la reformuler !
J'aime bien ta question, Julien ;).

Concernant l'origine de l'orientation sexuelle, je reste personnellement assez convaincu à ce jour par les explications des psychologues (qui s'appuient beaucoup, il me semble, sur les théories freudiennes :oops: ).
Je pense en résumé qu'on est tous "potentiellement" bisexuels" mais que, suivant notre histoire, on a plus ou moins développé inconsciemment certaines préférences. Je pense aussi (et ça rejoint ce qu'explique Le Mime) que notre culture, les "valeurs dominantes" ne prédisposent pas forcément les individus à exprimer ce qu'ils ressentent.
Je pense que ce qu'on appelle les "amitiés fortes" entre personnes du même sexe illustrent bien qu'il peut y avoir des sentiments entre des personnes du même sexe.
Parallèlement, beaucoup de filles hétérosexuelles n'hésitent pas à se prendre dans les bras et des garçons aussi dans le cadre de certains sports (foot par exemple).
Il n'y a pas de relations sexuelles à proprement parler dans ces situations mais des sentiments forts qui s'expriment et un besoin de contact physique.
Cette hypothèse d'un "ambivalence sexuelle inconsciente" chez l'individu pourrait expliquer en partie l'homophobie. Au delà des valeurs dominantes, l'individu hétérosexuel, en rejetant l'homosexualité, rejetterait "la part d'homosexualité qui est en lui" et l'inverse serait vrai également.
Pour moi, l'homosexualité et l'hétérosexualité sont (inconsciemment) des "positions défensives" (cf. notion de "défense" en psychanalyse), c'est à dire une façon de se protéger.
Ceci étant, je pense que la culture et l'imaginaire interviennent également.
Pour répondre à la question "et s'il y avait la possibilité de changer d'orientation sexuelle", personnellement je ne changerais pas, tout simplement parce que mon homosexualité a contribué aussi à faire ce que je suis dans la vie.

;)
Dernière modification par Steph le 07 sept. 2008 18:01, modifié 1 fois.

Steph
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Re: Réflexion collective

Message par Steph »

blacksinop a écrit : (...) Aussi parce qu’un des préjugés le plus courant est : c’est la faute de la mère ou l’absence du père.
Les psy dans leur ensemble auront fait beaucoup de mal avec ce sujet là en n'expliquant pas les choses correctement.
Il y a une phrase d'une psychologue de l'association l'Ecole des Parents qui dit (et je la cite personnellement très souvent) : les parents font toujours du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont reçu.
C'est que vrai que "l'absence du père" peut avoir des effets sur la construction psychologique d'un enfant sauf qu'il ne s'agit pas d'absence au sens premier du terme.
Si, par exemple, un petit garçon a perdu son père (c'est très schématique ce que je vais dire) mais qu'il y a des photos de lui à la maison, que la mère en parle, qu'elle exprime les sentiments qu'elle avait pour lui, il s'agit d'un père qui existe dans l'esprit de l'enfant.
Si, à l'inverse, un père est là physiquement mais que la mère fait comme s'il n'existait pas pour elle et qu'elle entretient une relation exclusive, voire fusionnelle avec son enfant, cela peut effectivement poser des problèmes au niveau du développement psychologique de l'enfant.
Sauf que, même dans ce cas de figure là, on ne peut pas considérer que la mère commet une faute dans la mesure où son comportement lui échappe en grande partie.
Pour aller vite, on pourrait dire qu'il est toujours préférable qu'un parent seul ait une vie affective en dehors de la relation qui le lie à ses enfants.
Sauf que dans la réalité, ce n'est pas toujours aussi simple pour un parent seul de "refaire sa vie" ...

blacksinop a écrit :(...)Une dernière interrogation mais c'est plus pour me rassurer qu'autre chose: "c'est quand même possible d'être heureux, bien dans ses baskets...sans faire une analyse?"
Je vais te faire la réponse que je donne tout le temps :

a) on va voir un psy le jour où ce qu'on vit est pire que de se retrouver dans la situation de raconter "toute sa vie" à quelqu'un qu'on ne connait pas.

b) une psychothérapie s'arrête le jour où la personne a pris conscience qu'elle pourrait durer indéfiniment.

Il a de l'humour dans ces deux phrases (qui ne sont pas de moi) mais, pour avoir fait une psychothérapie, je pense que c'est tout à fait vrai.
Si on a quelques phobies et quelques angoisses (...) mais qu'on arrive à les gérer, c'est à dire qu'on ne va pas plus mal que cela, pourquoi aller voir un psy ?
Si au contraire des questionnnent, des peurs (...), nous empoisonnent la vie, pourquoi ne pas essayer de savoir d'où cela vient ?

Il en est de même lorsqu'il s'agit de mettre fin à une psychothérapie. Le jour où l'on estime que l'on en sait assez, pourquoi continuer ?

;)
Dernière modification par Steph le 07 sept. 2008 18:02, modifié 1 fois.

Cyril
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Re: Réflexion collective

Message par Cyril »

Steph a écrit :
blacksinop a écrit : (...) Aussi parce qu’un des préjugés le plus courant est : c’est la faute de la mère ou l’absence du père.
Les psy dans leur ensemble auront fait beaucoup de mal avec ce sujet là en n'expliquant pas les choses correctement.
Il y a une phrase d'une psychologue de l'association l'Ecole des Parents qui dit (et je la cite personnellement très souvent) : les parents font toujours du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont reçu.
C'est que vrai que "l'absence du père" peut avoir des effets sur la construction psychologique d'un enfant sauf qu'il ne s'agit pas d'absence au sens premier du terme.
Si, par exemple, un petit garçon a perdu son père (c'est très schématique ce que je vais dire) mais qu'il y a des photos de lui à la maison, que la mère en parle, qu'elle exprime les sentiments qu'elle avait pour lui, il s'agit d'un père qui existe dans l'esprit de l'enfant.
Si, à l'inverse, un père est là physiquement mais que la mère fait comme s'il n'existait pas pour elle et qu'elle entretient une relation exclusive, voire fusionnelle avec son enfant, cela peut effectivement poser des problèmes au niveau du développement psychologique de l'enfant.
Sauf que, même dans ce cas de figure là, on ne peut pas considérer que la mère commet une faute dans la mesure où son comportement lui échappe en grande partie.
Pour aller vite, on pourrait dire qu'il est toujours préférable qu'un parent seul ait une vie affective en dehors de la relation qui le lie à ses enfants.
Sauf que dans la réalité, ce n'est pas toujours aussi simple pour un parent seul de "refaire sa vie" ...
Ca c'est pour une version de l'explication de la notion d'absence en psychologie. Cependant, je précise aux parents qui nous lisent que jamais personne, malgré des siècles de recherches dans ce sens, n'a pu prouver un quelconque lien entre "l'absence ou la trop forte présence d'un parent" et "l'orientation sexuelle" des individus. :)

Je pense que chacun de nous, de part l'observation de son entourage, se fera sa propre idée la dessus :).
De mon coté, j'observe simplement que des centaines de théories plus fumeuses les unes que les autres ont été inventées pour essayer "d'expliquer" la mise en place des orientations sexuelles, a telle point qu'elles concernent, si on les ajoutent, tous les être humains (et donc, tous les "homos", tous les "hétéros", donnant faussement l'idée que certaines ont une part de vérité)... mais que leur véritable conséquence de ces théories est plutôt néfaste (culpabilisation des parents, marginalisation et dévalorisation des personnes ayant une orientation sexuelle "minoritaire" par elle meme et par la société, etc)... elles ne font donc pas vraiment avancer l'état de la connaissance à mes yeux (ou alors, indirectement, par leur critique).
Cyril.

Steph
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Message par Steph »

La première question de Julien n'était pas tellement de savoir quelle était l'origine de l'orientation sexuelle mais pourquoi certains avaient besoin de chercher cette origine ?
Répondre qu'il n'y a pas d'explications concernant l'origine de l'orientation sexuelle est une forme de réponse.
En effet, s'il n'y a pas d'explications, à quoi bon se poser la question ?

Reste la deuxième question mais j'y ai personnellement déjà répondu ;) .

blacksinop
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Message par blacksinop »

Si je peux me permettre de partager une réflexion personnelle avec vous, bien que je n’aie pas encore le recul suffisant pour pouvoir avoir une analyse globale comme la votre.

Je fonctionne plus par impression, par intuition et je ne peux m’exprimer qu’en rapport avec mon propre parcours mais peut être que certaines personnes pourront comparées avec leur propre situation. Je vais sûrement redire des classiques.

Accepter ma situation d’homosexuel n’a pas été l’étape la plus dure à franchir.
En fait, une fois l’idée formalisée clairement dans ma tête, ça me paraissait assez simple :
« c’est comme les autres sauf que j’aurais un petit ami, au lieu d’une petite amie. » Réaction adolescente, assez spontanée.
D’autant que je l’ai annoncé rapidement à ma meilleure amie, et elle a eu la même réaction que moi.
C’est par la suite que cela c’est nettement compliqué.
Je pense que c’est la mise en perspective par rapport à la société et aux regards des autres qui est venu ajouter un tas de questions et parasiter quelque chose qui était évident au départ.

Comment vont réagir mes parents ? Comment me positionner par rapport aux autres? Comment réagir face aux remarques infondées et stupides qui peuvent surgir au milieu d’une conversation ? A quel modèle je m’identifie ?
Ajouter une dose de psychanalyse mal interprétée et c’est le méli-mélo total.

Ce n’est que récemment que j’ai réussi à repartir dans un sens plus constructif (avec l’aide d’une psychothérapeute mais je ne fais pas une analyse, c'est-à-dire que je n’aborde pas Freud par exemple, ni le complexe d’Oedipe).

Tout cela pour en arriver à la conclusion, que ma plus grande difficulté était un complexe d’infériorité par rapport aux autres et surtout aux hétéros (modèle de société) plus que le fait d’être homo. (je parle d’une réflexion personnelle, ce n’est pas ma psy qui m’a annoncé comme ça : vous faites un complexe d’infériorité machin truc).

Maintenant seulement j’arrive à dire : oui, je suis comme tout le monde et donc j’ai le droit de revendiquer le même traitement que pour une personne hétéro. (d’ailleurs ça fait du bien de lire tous les messages présents sur les différents forums du site).

Pour essayer de synthétiser et revenir au sujet, c’est le regard que porte la société sur les homos qui m’a poussé à rechercher l’origine « du mal », là où il n’y a, en fait, que de l’amour.

C’est peut être pour cette raison aussi que je n’arrive pas encore à dire que si je pouvais choisir, je resterais homo.
Appartenir à une minorité, ça donne un autre point de vue sur le monde, un autre regard sur la société et les règles établies, peut être une plus grande ouverture aux autres, mais c’est aussi épuisant de toujours se sentir en dehors du modèle et de devoir se construire « contre » plutôt qu' « avec ».

julien1904
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Message par julien1904 »

je suis en train de finir de lire vos interventions, mais je tiens à préciser que ces questions sont d'ordre individuel et personnel et ne veulent pas tendre vers une généralisation !
je me posait la question de savoir finalement si tout les gay, les bis, les trans, les hétéro à plus ou moins haut niveau cherche l'origine de leurs attirances sexuelles et sentimentales ! mais je vois que cela pose débat et les interventions sont interessantes à lire.

mais pour répondre à blacksinop à la question sur doit on faire une analyse pour vivre heureux, je répond que personnellement je suis heureux sans être curiste et malgré tout la cure psychanalytique est lourde et il faut réeelement vouloir la faire ! surtout que c'es totalement différent du simple fait d'aller voir son psychologue, le psychanalyste cherche à nous faire comprendre notre inconscient du moins c'est que j'ai retenu de mes cours !
Julien, Animateur socioculturel et en sciences de l'éducation

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