
Je pense, mais ceci n'engage que moi bien sûr, on commence par s'engager en admettant, (simplement admettre, je préfère que le verbe accepter) que le chemin de vie de son enfant soit différent du sien, comme l'on doit admettre une religion différente de la sienne, une couleur de peau and so on. Bien avant d'être confrontée à l'homosexualité (je gomme le mot confrontée, il y a le mot "front" donc affrontement" donc bien avant de savoir que mon fils était homo (

c'est mieux) j'ai toujours essayé de dialoguer, de comprendre, d'admettre sans imposer mes points de vues ; je n'abondais pas forcément toujours dans le sens des autres, mais j'ai toujours essayé de les laisser libres de leurs pensées, et de leur vie. C'est peut-être pour celà que la révélation de l'homosexualité de mon fils n'a jamais éveillé en moi autre chose qu'un chagrin (mais ni rejet, ni autre sentiment violent de colère ou autre,

Peut-être à certains moments, j'ai pu être en colère, mais je pense que la colère était plus tournée vers ceux qui risquaient de faire du mal à mon "petit". Pour faire court

je pense que le tout premier des engagements se fait au quotidien ; mais il se fait bien entendu si l'on accepte, comme tu dis Sébastien, tu vois rien que la volonté de se faire aider, de trouver du soutien, lorsque l'on se sent faible pour réagir de façon saine devant certains problèmes, le fait de chercher une main et de savoir la prendre lorsqu'elle se tend, c'est déjà un engagement.
Alors je suis sûre désormais, qu'à mon petit niveau, si je pouvais apporter une aide, un réconfort, je pense que je saurais trouver les mots, car l'association, m'a aidé à faire sortir ceux qui étaient dans mon coeur.
Tu vois comme du le dis, il n'est pas nécessaire de soulever la terre entière, (je n'en suis pas encore capable, peut -être un jour ? !) et je suis d'accord avec toi, il suffit parfois d'un tout petit geste, c'est déjà bien.
Avec toutes mes amitiés à Sébastien, parce qu'il le vaut bien
ANDREE.