bonjour à tous, jeune mère pleine de questions

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lilou
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Inscription : 18 févr. 2008 17:14

bonjour à tous, jeune mère pleine de questions

Message par lilou »

âgée de 28 ans je suis la maman d'un petit garçon de neuf ans et demie...
Ma venue sur ce forum est motivée par le contrendu d'une psy au sujet de mon fils...

Mon garçon est allé voir un psy pour trouver des solutions à des problèmes scolaire...mais la réponse s'est focalisé sur autre chose!

"votre fils madame manque d'un positionnement claire sur son identité sexué" c'est à dire suis-je un garçon ou une fille...

"vous n'avez pas répondu clairement à ses questionnements il faut savoir se positionner"

Bien évidement à son âge on ne peut parler d'identité sexuel... c'est trop tôt... et bien male venue mais ces réponses de psy à la gomme me gonflent...personne ne souhaite avoir un garçon qui préférerait être une fille, personne ne souhaite avoir un fils qui souffre de sa différence en tentant malgré tout de l'assummer...Personne n'encourage son fils à jouer aux barbies, à préférer le rose au bleu... Et les réponses à notre identité sexué viennent seules...je n'ai eu besoin de personne pour savoir que j'étais une fille... Pendant une semaine je me suis sentie abbattue... et puis grande conversation avec mon petit bout... et ses réponses sont trés clairs! il sait que c'est un garçon, mais préférerait être une fille et ça depuis la maternnelle...
Où sont les livres intelligents sur le sujet? Je veux dire ceux qui écartent les conneries du genre "la mère n'a pas du...la mère a trop...etc"Faut-il que ce soit moi qui l'écrive ce livre... Je souhaite échanger sur ce sujet avec des gens intelligents, loin des sentiers de la psychologie freudienne qui tente à dire que tout viendrait de la mère y compris l'homosexualité...
Je n'ai pas vraiment de réponses mais suis bourrée de réflexion sur le sujet... Et il paraît inconcevable pour beaucoup que je sois si peu remuer par les différences de monfils... Oui en effet je préfère le laisser vivre ce qu'il est, en lui apprenant les limites de ce que l'on montre ... Il est comme ca! c'est mon fils ainsi depuis le début...Je le sais je suis sa mère ... Il aurait adoré le foot et les bagarres je l'aurais traîné en entraînement de boxes la semaine et au foot le week...Mais là ca paraît plus logique pour tout le monde...Là on appelle ca soutenir son enfant... Dans mon cas une psy me dit trés clairement qu'il faut que mon fils soit mieux cadré dans ses goûts et ses attitudes...Pensez-vous que je dois virer ses feutres roses? l'enlever des cours de danse classique? Ne lui laisser que ses pokémons dans sa chambre avec ses livres sur les chevaliers? ( ah oui biensûr il aime aussi l'univers des garçons...forcément s'en est un!!!) Voilà attends de vos nouvelles avec vos avis sur la question et vos expériences merci à vous!

bikounet38

Message par bikounet38 »

Comme on l'a dit dans une série de reportages à la tv française dans les années 80, "le bébé est une personne".

Autrement dit, l'enfant né avec ses gouts propres, ses capacités, ses aptitudes et ses différences.

Accepter votre enfant tel qu'il l'est, je pense que c'est comme çà que vous l'aiderez au mieux.

Pour ma part, et je parle en mon nom seul (je ne suis ni psy, ni medecin) on ne peut pas changer ce qui est. Donc si jamais votre fils était trans ou même homo, dites vous que vous n'y pouvez rien, que vous n'avez rien fait de mal. Et que si il est l'est vraiment, et bien avec une famille tolérante, et à l'écoute de sa vraie personne, il pourra s'appuyer sur vous pour s'accepter tel qu'il est.

On explique beaucoup de choses avec la psychologie, la psychiatrie ; mais je ne suis pas coinvancu qu'il faille non plus se ranger uniquement se ranger derrière des raisons psys pour tout expliquer.

En effet, il se peut très bien qu'à l'âge adulte votre enfant soit hétéro.

Si vous vous sentez culpabilisé par le psy de votre fils, rien ne vous empeche de voir quelqu'un d'autre.

Andrée
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QUESTION ????

Message par Andrée »

Hors de question de donner un quelconque conseil.
Un témoignage simple et personnel.
J'ai deux garçons, l'un de 30 ans, le plus jeune de 26 ans.
J'ai fait la connaissance de ce forum il y a un an déjà, lorsque notre fils ainé nous a révélé son homosexualité.
Nous les avons pourtant élevés tous deux de la même manière. Aucun des deux n'aimait le foot, mais aucun des deux ne jouait à la poupée...
Et pourtant... L'un est homo, le deuxième est hétéro...
Tous deux ont pris des chemins différents....
Que m'aurait donc répondu votre psy si, éffondrée, bouleversée, j'étais allée la consulter l'an dernier, lorsque notre fils nous a confié sa différence.
Que c'était de notre faute, que nous n'avons pas su, pas vu, que sais-je ?
Sébastien a raison. Il existe de bons psy (j'en ai rencontré !!!) .
Prenez vos jambes à votre cou et changez-en, allez en voir un qui s'occupera des réels petits soucis de votre petit bout de chou. Et laissez le grandir avec votre amour.
Et venez sur le forum, vous y trouverez toujours une écoute pleine de bons sens, comme je l'ai trouvé.
Bon courage.
Michèle (ANDREE)

lilou
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Message par lilou »

merci pour vos messages... Mon entourage non plus ne comprend pas le positionnement du psy... Je me renseigne sur la question... Et je peux vous assurer un truc, en 2008 on en écrit un paquet de conneries sur les enfants qui ont des sensibilités féminines... Alors j'imagine combien cela doit être dure pour quelqu'un qui ne peut en parler et qui se réfugie dans les bouquins à la recherche de réponses!

Steph
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Message par Steph »

Simple question (et j'espère qu'elle n'est pas indiscrète) : votre fils a-t-il un papa ? Et si oui, qu'en pense t-il ?

Mirica
Bénévole écoutant
Bénévole écoutant
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Message par Mirica »

bonjour lilou et bienvenue

Moi je suis une maman, mon fils a bientot 18 ans qui est homo et j'ai une fille qui a 14 ans 1/2.

Effectivement, comme tu le dis, les bouquins disent pas mal d'absurdités quelques fois.

Ensuite, j'ai du mal à comprendre ce que la psy a voulu te dire ...il est tellement jeune.
Peut etre comme le dit Andrée, en consulter une autre ...

Et puis, il est jeune ... faut le laisser grandir tout en étant à son écoute, en lui donnant tout l'amour que vous avez pour lui.

Bonne journée
a bientot
Christine, Écoutante Bénévole Contact Paris IDF

Steph
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Message par Steph »

Mirica a écrit : Ensuite, j'ai du mal à comprendre ce que la psy a voulu te dire ...il est tellement jeune.
Annick Baudin, Psychologue a écrit :
IDEES ET ORIENTATIONS SEXUELLES

Nous naissons mâle ou femelle (sexe biologique) mais ni masculin, ni féminin, et encore moins homme ou femme. Nous devenons des hommes et des femmes, deux termes auxquels sont associés des modèles déterminés de masculinité et de féminité, historiquement et culturellement définis. Ce processus s’échelonne tout au long de notre vie dans une interaction continue entre le biologique et le contexte socioculturel.

Identité de genre et identité sexuelle

L’identité de genre, c’est se savoir mâle ou femelle, c’est se savoir appartenir à un sexe précis. Il s’agit d’un sentiment profond, de différenciation et d’appartenance à l’un ou à l’autre sexe qui s’élabore très tôt, vers la seconde année. C’est l’identité de genre qui permet à l’enfant de se dire garçon ou fille. L’enfant prend conscience de la différence des sexes par la connaissance de sa propre structure anatomique et par celle de l’autre sexe. L’identité de genre est à la source même de l’identité de soi. Elle peut la renforcer ou l’affaiblir et revêt par conséquent une importance déterminante en ce qui concerne la santé physique et psychique. L’incertitude d’un être quant à son genre risque de susciter en lui des états d’angoisse aiguë, voire des phénomènes d’aliénation. Le transsexualisme illustre de manière spectaculaire la différence entre identité sexuelle et identité de genre. Il démontre que l’identité de genre est indépendante du sexe biologique, puisque le transsexuel a la conviction d’être enfermé dans un corps dont l’anatomie ne correspond pas à son identité de genre.

L’identité sexuelle, quant à elle, se définit comme un ensemble de comportements, d’attitudes, de symbolisations et de significations qui s’élabore progressivement au cours du développement psychosexuel de la personne. Elle est un processus d’imitation, d’éducation et d’apprentissage et se modèle à partir des représentations que l’enfant intériorise sur la façon dont il doit penser et se comporter comme être sexué.

Le parent du même sexe joue un rôle considérable dans la formation de l’identité sexuelle. Le père pour le garçon et la mère pour la fille doivent conserver une image positive. Jusqu’à environ trois ans, la relation à la mère est plus exclusive tant pour le garçon que pour la fille. Puis l’intérêt pour le père s’accroît et graduellement naît un conflit interne (complexe d’Oedipe). Pour se représenter comme masculin, le petit garçon doit cesser de s’identifier à la mère. Il doit se séparer d’elle et se défaire des aspects de la mère en lui. Cette séparation lui permettra de se tourner vers le père pour s’en approcher, entrer en rivalité avec lui et ensuite devenir comme lui. Être comme son père, c’est, entre autres, désirer des rapports sexuels avec des femmes. La petite fille, tel le garçon, est d’abord identifiée à la mère puis, petit à petit, le père va apparaître comme un idéal à imiter et à posséder, ce qui va entraîner une dépréciation de la mère et un amour incestueux pour le père. Cette impasse pourra être résolue en acceptant qu’elle ne pourra avoir le pénis du père, symbolisé par le désir d’avoir un enfant de ce dernier. En se rapprochant à nouveau de sa mère, la petite fille poursuivra son processus d’identification et désirera des rapports sexuels avec des hommes. Durant l’Oedipe (3-6 ans), l’enfant vit l’amour envers le parent du sexe opposé d’une manière exclusive, ce qui l’amène à réagir avec agressivité envers le parent du même sexe. Pour en sortir, il lui faudra renoncer à l’amour « incestueux » et à la haine envers le parent de son sexe. L’issue habituelle de l’Oedipe est l’identification au parent du même sexe. Plus l’enfant s’identifie à un parent moins il s’identifie à l’autre.

L’orientation sexuelle

L’orientation sexuelle correspond à l’orientation des fantasmes, des désirs et des conduites sexuelles vers une personne du même sexe (orientation homosexuelle), de l’autre sexe (orientation hétérosexuelle) ou des deux sexes (orientation bisexuelle).

Freud a découvert, en étudiant la sexualité infantile, que la libido est une pulsion indéterminée quant à l’objet*. Cette énergie n’a pas d’objet déterminé dès l’origine. C’est à elle de découvrir son objet à travers l’évolution sexuelle. La manière dont se résout l’Oedipe oriente le choix d’objet sexuel.

Il n’y a pas une théorie unique de l’homosexualité et de la bisexualité : chaque cas doit être considéré pour lui-même. Cependant nous pouvons essayer de tracer des éléments fréquents de la structure de la personnalité homosexuelle et bisexuelle. Une difficulté d’identification au parent du même sexe semble être une caractéristique fondamentale chez la plupart des homosexuels. Au lieu de se tourner vers le père pour lui ressembler, le futur homosexuel se soumettra au père et restera principalement identifié à sa mère. Il voudra avoir le père et non être comme le père. Chez la fille, une fixation au père par une affection incestueuse soutenue va entraîner une identification paternelle et favoriser le choix de partenaire homosexuel. Ces difficultés peuvent découler, entre autres, d’une autorité parentale excessive, d’une trop grande proximité du parent du sexe opposé ou d’une faible présence psychologique ou physique du parent du même sexe.

En fait, les configurations familiales peuvent être très différentes. La caractéristique fondamentale est l’impossibilité, pour l’enfant, de s’identifier suffisamment au parent du même sexe. Par ailleurs, une situation familiale idéale n’empêche pas que surviennent des événements traumatisants (viol, agression…) pouvant avoir une influence définitive sur l’enfant. Il est alors possible que le comportement homosexuel ou bisexuel ne corresponde pas à la structure dominante de la personne. Dans ce cas, le choix sexuel ne serait donc pas en harmonie avec la nature profonde de l’individu.

Dans toute personne coexistent plusieurs identifications (préœdipienne et post-oedipienne), au père et à la mère, de forces et de natures diverses. L’identification féminine comporte toujours une part de la personnalité de l’homme et l’identification masculine une part de la personnalité de la femme. L’homosexualité et l’hétérosexualité pures n’existent pas. Ainsi, tout hétérosexuel a refoulé une ébauche de solution homosexuelle et vice versa. Sur ce continuum, chacun trouve sa place.

La bisexualité peut être un état transitoire, instable, lié à l’adolescence. Chez certains adolescents, l’orientation sexuelle n’est pas claire. Pour mieux se connaître et faire ses choix, l’adolescent peut vivre une période de bisexualité temporaire qui l’aidera à s’orienter plus définitivement vers l’hétérosexualité, reconnaissance qui s’avère parfois très douloureuse et qui peut faire place à des sentiments d’angoisse et de dépression importants. Finalement, la bisexualité peut constituer une orientation sexuelle en soi. Elle peut-être sérielle (d’une homosexualité exclusive à hétérosexualité exclusive) ou concurrente (partenaires sexuels des deux sexes au cours d’une même période).

Telle l’homosexualité, la bisexualité ne peut être expliquée à l’aide d’une seule théorie. Nous allons ici tenter de comprendre cette orientation sexuelle en référence à la première étape (préœdipienne) du développement de l’identité sexuelle : la prise de conscience du genre. Je suis un garçon, je suis une fille. Cette première étape correspond à un érotisme sans objet sexuel déterminé. Tous les objets sexuels sont donc possibles. Il se peut que l’enfant dont le processus de développement s’est trouvé entravé avant son accomplissement, et qui demeure à cette étape, puisse, une fois devenu adulte, jouir de relations sexuelles avec des hommes et des femmes. Une relation amoureuse pourra être établie avec un homme ou une femme, et les contacts physiques peau à peau empreints de beaucoup de chaleur seront souvent privilégiés à une sexualité génitale.

Il y a donc un déterminisme provenant de la petite enfance qui rend notre orientation sexuelle prédominante homosexuelle, hétérosexuelle ou bisexuelle, indépendante de notre volonté. En raison de la répression familiale et sociale à l’égard des homosexuels et des bisexuels, ces personnes intériorisent des schémas de culpabilité, de mépris et d’oppression. De plus, les groupes d’appartenance sont restreints et ne sont pas toujours perçus positivement rendant l’identification problématique. Pour ces raisons, il est souvent plus difficile pour les homosexuels et les bisexuels de trouver un équilibre dans leur vie adulte et d’atteindre une pleine maturité.

* Objet : une personne, homme ou femme, vers qui est dirigée l’énergie sexuelle.

bikounet38

Message par bikounet38 »

Si vous cherchez une aide facile d'accèsn vous pouvez lire ce livre :
COMPRENDRE L'HOMOSEXUALITE
Des clés, des conseils pour les homosexuels, leurs familles, leurs thérapeutes
De Marina Castaneda

Marina Castaneda fait le tour de toutes les questions que tout un chacun se pose sur l'homosexualité. L'origine, le contexte social et surtout le vécu. L'hétérosexualité est inscrite dans les rapports sociaux. Il est difficile de s'intégrer dans cette société hétérosexuelle.

La comprendre permet de mieux accepter l'homosexualité : pour soi-même quand on se découvre attiré(e) par des personnes du même sexe, pour l'entourage qui vit parfois comme une blessure coupable la différence de l'un des siens. Elle tente de nous expliquer comment l'adolescence d'un jeune homosexuel, sera semée d'embûche, parce que la société ne l'aidera pas dans la construction de son identité sexuelle comme elle le fait pour l'hétérosexuel.

Les relations de couple des hommes et des femmes homosexuels sont explorées dans ce livre. Les conflits dans un couple homosexuel sont souvent différents ; elle analyse et donne des conseils pour mieux vivre une vie de couple homosexuel.

Seuls les thérapeutes homosexuels pourraient-ils aider des patients homosexuels ? C'est ce qu'elle affirme. Une affirmation qui demanderait à être plus étayée - on est proche du ghetto, alors qu'aucune étude ne vient confirmer cet a priori.

Selon Marina Castaneda, l'homosexualité remet en cause certains fondements de notre société hétérosexuelle : les humains peuvent être heureux hors du mariage, ils n'ont besoin ni de la famille , ni de l'Eglise, ni de l'Etat pour former un couple stable. L'homosexualité remet ainsi en question les rôles traditionnels de l'homme et de la femme au sein de la société.
Image

Et votre fils, comment se sent-il lui ?
Vous le sentez à l'aise dans sa peau ?

Mirica
Bénévole écoutant
Bénévole écoutant
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Message par Mirica »

Bonsoir steph

mouai ! je ne suis pas complètement convaincue de ce que pense cette psy :roll:

bonne soirée
Christine, Écoutante Bénévole Contact Paris IDF

marion
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Message par marion »

Bonjour a tous et a toutes,

Si je peux me permettre un commentaire..

Il y a peu pres autant de raisons d'etre homo, qu'il y a de raison pour pleuvoir.
Vous vous levez un matin, voyez qu'il pleut...allez vous dire "Pourquoi pleut-il", " y a t 'il un bouquin qui va me dire pourquoi il pleut?", "dois cesser prompto de vivre parce qu'il pleut??".

Bien sur que non....soyez honnetes avec vous memes, qu'est ce que ca change qu'il pleuve ou non, en quoi la sexualite de votre fils (/fille ) change l'amour que vous avez pour lui ou qu il a pour vous??

Pour un enfant un jouet est un jouet....un garcon qui joue a la barbie ( une fille comme moi, qui joue aux playmobil......tiens je tombe dans le prejuge...je vais poursuivre legalement Playmobile pour m'avoir fait lesbienne.... ).

Ne vous interrogez pas a outrance, chercher une responsabilite quelconque revient a dire que c'est un crime.

Ce n'en est pas un.

Marion

lilou
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pour marion

Message par lilou »

chère marion,

peut-être qu'un jour de pluie, et je ne sais pas pourquoi celui là en particulier, je me demanderais pour quoi il pleut... alors je chercherais des réponses... Ne les trouverais peut-être pas dailleurs...mais c pas vraiment le soucis... Seul le fait de chercher aura un sens...
Souvent lorsque l'on est à la recherche d'une vérité , on en découvre mille autres...

Moi j'en ai rien à battre de savoir pourquoi mon fils joue à la poupée... vois tu j'ai l'impression que c justement ca qui a donné la puce à l'oreille... "elle s'en fiche?" Non pas possible... cela doit être malsain...il y a anguille sous roche...
Rassure toi marion pas besoin qu'on me le dise... c pas un crime d'être homo... C même pas grand chose en sois... Ce n'est qu'une identité parmis tant d'autres... Et dailleurs comment et avec qui mon fils niquera plus tard je m'en fou aussi... Parce que je suis sa mère et que ma relation avec lui n'est pas censé rentrer en ligne de compte dans ses histoires de cul! encore heureux...

Mais en même temps, parler des petits soucis de mon fils vis à vis du regard des autres à la sortie de l'école avec les autres mamans je le sens pas trop tu vois! Parce que parler et "chercher" des réponses nous en avons tous besoin vois tu?
Si mon fils cognait tous les jours sur ces camarades de classes, je pense que la sortie des classes serait le moment idéal pour en parler... C pas quej'y trouverait des réponses, mais je montrerais simplement que j'en cherche et ca me ferait du bien...
Donc, comme beaucoup de sujets que l'on ne peut aborder ainsi sans complaisance, cool... surtout quand au fond il ne sagit pas de nous, on évite de le verbaliser directement et on ouvre un livre... tu la sans doute fais dailleurs!
J'en profite aussi pour vous remiercer pour vos messages, vais essayer de trouver le bouquin!
Pour répondre aux questions: mon fils a bien un père, qui lui aussi ne comprend pas trop...il faut dire qu'il a eu du mal à accepter...et maintenant on tente de lui dire que c pas bien...
Quand à mon fils il a vécu une année de ce1 extrêment difficile...A cet âge là on ne se cache de rien...donc il a pas mal ramasser et oui les enfants sont cruels! mais depuis cette année, en cm1, il se sent beaucoup mieux, a plein de copines, quelques copains, se sent juste grave différentdepuis qu'il a vu la psy... bizarre hein?
Mais vu que je n'aime pas la victimisation, ma réponse a été trés clair: "vois tu mon chéri, quelqu'unde gros et con doit vivre toute sa vie avec ca sans pouvoir s'en protéger...car quand on est gros et con sa se voit!...Toi tu vas apprendre à te montrer tel que tu es à bon escient! nous le faisons tous! la boulangère ne me connait pas, mon patron non plus, je leur montre ce que j'ai envie! toi c pareil perd pas ton temps! c pas si grave! les cons plus on les côtoie mieux on sait les éviter!"

Andrée
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Ce petit bout dont on parle n'a que 9 ans !!!

Message par Andrée »

Je ne peux ni ne veux apporter la moindre critique sur les textes des spécialistes ...
Mais le petit bout dont on parle n'a que 9 ans...
Peut-on à 9 ans déceler quoique ce se soit sur une sexualité future.
On peut, à l'âge adulte se souvenir de certains détails qui se sont déroulés dans l'enfance.
Mais au moment de l'enfance elle-même, comment peut-on imaginer une seule seconde (mon fils ou ma fille agit comme celà, donc il reste d'être homosexuel...
Bien sûr il y a peut-être des orientations que les parents donnent souvent, le modèle du père pour les garçons, etc ...mais celà nous le faisons tous (enfin je pense..) mais celà n'empêche rien...
Donc il y a bien des choses sur lesquelles nous n'avons aucune emprise, aucune responsabilité. En tout cas, en ce qui me concerne j'ai besoin de croire à celà. Sinon celà voudrait dire que NOUS sommes responsables du chemin que notre enfant a pris pour sa sexualité..
A bientôt.
Amitiés à tous.
Michèle

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