Selon moi,
mais je m'adresse pas qu'à toi, Positron, en disant cela
, s'appuyer sur le positif, cela signifie que si on veut traverser une rivière sans se mouiller, on va plutôt essayer de marcher sur les cailloux que de marcher sur l'eau.
Cela n'a rien à voir avec la méthode Coué qui consiste à s'auto-persuader qu'on est capable de faire quelque chose, à s'encourager...
Cela peut marcher aussi mais cela n'a rien à voir.
Dans le cadre d'un sport d'équipe, la méthode Coué c'est le moment où les joueurs se mettent en cercle en se tenant par les épaules et scandent des mots ou des phrases pour se motiver.
Ils "s'appuient sur le positif", lorsque dans leur stratégie de jeu, ils misent sur leur gardien et leurs attaquants qui sont bons pour compenser leur défense qui n'est pas terrible, ou l'inverse

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La méthode à laquelle je me réfère est tirée de l'analyse systémique et s'appelle "la méthode du doute", cette méthode consiste à voir le positif quand on a pas le moral mais aussi à rester vigilant lorsqu'on l'impression que tout va bien.
Concernant le coming out, il est forcément libérateur. Je vais prendre à nouveau une image, ce serait vraiment libérateur pour moi de dire à certaines des mes collègues de travail ou chefs de service, ce que je pense vraiment d'elles. Il y a des moments où je suis vraiment décidé à le faire, tout au moins avec certaines. Et puis après, je me pose la question de savoir si elles vont comprendre ce que je vais leur dire et si elles vont en faire quelque chose. Et là, concernant mes collègues, je me dis que je vais plutôt renforcer l'ambiance KOH LANTA

qui règne dans mon boulot...
Moi qui suis d'un naturel spontané, sincère, je me suis tout de même, avec le temps, rendu à cette évidence là : "rien ne sert de dire la vérité à quelqu'un qui ne veut (ou ne peut) pas l'entendre.
Pour en revenir au coming out, il y a des familles où celui ou celle qui annonce son homosexualité vient apporter la pièce du puzzle qui manquait. Soit les membres de la famille s'en doutaient tous, soit ils ne s'en doutaient pas mais ils comprennent soudainement mieux les choses.
Le problème est que chaque famille est différente et que c'est toujours mieux si on peut imaginer la réaction des uns ou des autres, de manière à pouvoir y faire face.
Avant le coming out, des parents peuvent parler à leur fils gay de "petite copine",
après le coming out, ils peuvent lui répéter que cette homosexualité n'est peut être que passagère, que ce serait bien qu'il aille voir un psychologue, etc.
Avant le coming out, le petit frère de 15 ans pouvait répéter à son grand frère gay "toi qui fais des études", "toi qui sais tout sur tout"...
Après le coming out, il lâchera peut être un jour "sale pédé" dans un moment de colère et il faudra savoir si on le jette par la fenêtre ou pas

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A celles et ceux qui ont le courage de me lire, je les invite à lire le témoignage
"souffrance infinie" sur ce forum :
viewtopic.php?f=41&t=4777
Pour conclure, je dirai qu'il est préférable dans le cadre d'un coming out familial d'avoir un maximum de soutien extérieur à la famille et/ou de pouvoir s'éloigner de sa famille (études dans une autre ville, co-location avec des potes, etc.).
Beaucoup de jeunes homos font leur coming out lorsqu'ils ont un petit copain ou une petite copine stable. Certains(es) franchissent le pas parce qu'ils ont une solide bande d'amis(es) qui les soutient et/ou d'autres membres de leur famille... ou bien parce qu'ils sont sur le point de prendre leur indépendance.
Mais évidemment, chacun fait comme il veut, comme il peut, comme il le sent
