maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
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maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
Bonjour à tous,
voilà, comme le dit le sujet....je suis une maman qui a besoin d'aide et d’échange avec d'autres parents.
j'ai un petit garçon qui vient d'avoir 8 ans. Il est fils unique.
depuis tout petit, on a toujours senti une grande part de féminité chez lui.
assez rapidement, à l'entrée en maternelle, il a eu bien plus d'amis filles que garçons. et a commencé à nous dire qu'il aurait aimé être une fille.
aujourd'hui, à 8 ans, c'est un petit garçon qui n'a plus que des amies filles.
il ne demande pas à s'habiller en fille. il se déguisait un temps avec des robes, mes chaussures à talons, mais il ne le fait plus.
il nous avait un temps dit qu'il voulait des cheveux longs, ce qu'on a accepté, mais finalement, il veut toujours faire couper ses cheveux.
au quotidien, c'est un enfant qui va plutôt bien. mais de temps en temps, il lui est arrivé d'être en larmes à ce sujet.
lorsqu'il avait 6 ans, il a vu quelques mois une psychologue, mais pour l'instant il ne souhaite pas y retourner.
il nous dit des choses comme: "mon rêve ça serait d'être une fille" ou "je me sens mal dans mon corps" "je n'aime pas avoir un zizi". à 8 ans, il n'est d'ailleurs toujours pas décalotté, et refuse de toucher son zizi.
concernant notre position à ce sujet en tant que parents:
on a de la chance d'être tout à fait d'accord avec mon conjoint sur les points suivants:
- si plus tard, à l'âge adulte, il veut entamer un changement de sexe, on l'acceptera, on l'accompagnera, et on l'aimera toujours. on ne veut l'un et l'autre que son bonheur.
- mais, on pense qu'à son âge, il est bien trop jeune pour faire un choix aussi radical. Les notions de genre sont encore floues, le cerveau et le corps ne sont pas développés, et on n'envisage pas qu'il puisse prendre de façon éclairé des décisions qui impliquent son avenir tout entier. aussi, pas questions d'aller vers une transformation de genre pour l"instant.
néanmoins, face à sa détresse hier, mon conjoint lui a évoqué que cela serait éventuellement possible à l’âge adulte, alors que jusqu'à présent nous ne lui en avions pas parlé. il lui a aussi demandé s'il voudrait être amoureux d'un garçon ou d'une fille, ce à quoi il a répondu assez catégoriquement "d'une fille".
On aimerait dans un premier temps essayer que notre enfant se sente bien comme il est, lui montrer qu'il n'existe pas une seule façon d'être un homme ou une seule façon d'être une femme. qu'il a la possibilité et la liberté d'agir comme il le souhaite, sans se mettre de barrière sur un sexe.
mais malgré tout, il se confronte déjà à plein de difficultés.
Il a une meilleure amie qu'il connait depuis la maternelle (et dont la maman est une de mes meilleures amies). cette amie grandit avec lui, et la question ne se pose donc ni avec elle ni avec ses parents, avec qui nous parlons en toute confiance de cela. ils acceptent que les enfants dorment ensemble, se douchent ensemble, car ils savent que nos enfants se considèrent comme des sœurs (c'est leur terme!)
mais avec les autres ça devient plus difficile. les autres parents et/ ou l'école, pour des enfants de cet âge, deviennent par exemple réticents au soirées pyjama filles/ garçons. et cela prive mon bonhomme de moments avec ses amies.
par exemple, sa maîtresse avait organisé un week end en camping. il y avait les tentes pour les filles, les tentes pour les garçons. ça a été très dur pour mon fils de ne pas pouvoir dormir avec ses copines, et il a préféré dormir seul dans sa tente que dormir avec d'autres garçons.
aussi, on habite à la réunion, où, bien que les choses commencent à évoluer tout doucement, la mentalité reste plutôt traditionnelle (avec une forte influence religieuse catholique). on a très peur qu'en grandissant, il se confronte à beaucoup de moqueries, d'attaques, voir de harcèlement.
il a dit à ses copines et un des rares garçons avec qui il s'entend à peu près qu'il voulait être une fille. ce garçon l'a répété à plein d'autres élèves , et il a eu une première moquerie d'un élève.
j'aimerais avoir des retours d'expériences d'autres parents et échanger avec des parents qui vivent la même chose. si certains parmi vous sont à la réunion et ont éventuellement des noms de professionnels compétents en la matière ici....
aussi, une question me reste en tête depuis plusieurs mois.
notre fils a été conçu par insémination, n'arrivant pas à avoir d'enfant naturellement.
on sait qu'il y avait 2 ovocytes lors de l'insémination. on nous avait à l'époque demandé si on maintenait l'insémination sur ce cycle, car risque élevé de jumeaux. on était tout à fait partant et prêts à accueillir des jumeaux.
quelques jours seulement après avoir appris ma grossesse, alors que rien n'était encore visible à l'échographie, j'ai eu des saignements importants, et suis allé consulté le gynécologue des urgences. c'est ce même gynécologue qui a fait tout mon suivi de grossesse par la suite, et nous a dit que très probablement, il y avait 2 embryons au début, et que j'en avait perdu un. moi qui croit beaucoup au non visible, qui m'interroge par exemple sur les constellations familiales, etc, je me demande depuis quelques temps si par hasard, ce "possible" 2eme bébé que je n'aurais donc porté que quelques semaines, aurait été une fille, et si les questionnements de mon fils ne pourraient pas être lié à cela.
merci de m'avoir lu...
voilà, comme le dit le sujet....je suis une maman qui a besoin d'aide et d’échange avec d'autres parents.
j'ai un petit garçon qui vient d'avoir 8 ans. Il est fils unique.
depuis tout petit, on a toujours senti une grande part de féminité chez lui.
assez rapidement, à l'entrée en maternelle, il a eu bien plus d'amis filles que garçons. et a commencé à nous dire qu'il aurait aimé être une fille.
aujourd'hui, à 8 ans, c'est un petit garçon qui n'a plus que des amies filles.
il ne demande pas à s'habiller en fille. il se déguisait un temps avec des robes, mes chaussures à talons, mais il ne le fait plus.
il nous avait un temps dit qu'il voulait des cheveux longs, ce qu'on a accepté, mais finalement, il veut toujours faire couper ses cheveux.
au quotidien, c'est un enfant qui va plutôt bien. mais de temps en temps, il lui est arrivé d'être en larmes à ce sujet.
lorsqu'il avait 6 ans, il a vu quelques mois une psychologue, mais pour l'instant il ne souhaite pas y retourner.
il nous dit des choses comme: "mon rêve ça serait d'être une fille" ou "je me sens mal dans mon corps" "je n'aime pas avoir un zizi". à 8 ans, il n'est d'ailleurs toujours pas décalotté, et refuse de toucher son zizi.
concernant notre position à ce sujet en tant que parents:
on a de la chance d'être tout à fait d'accord avec mon conjoint sur les points suivants:
- si plus tard, à l'âge adulte, il veut entamer un changement de sexe, on l'acceptera, on l'accompagnera, et on l'aimera toujours. on ne veut l'un et l'autre que son bonheur.
- mais, on pense qu'à son âge, il est bien trop jeune pour faire un choix aussi radical. Les notions de genre sont encore floues, le cerveau et le corps ne sont pas développés, et on n'envisage pas qu'il puisse prendre de façon éclairé des décisions qui impliquent son avenir tout entier. aussi, pas questions d'aller vers une transformation de genre pour l"instant.
néanmoins, face à sa détresse hier, mon conjoint lui a évoqué que cela serait éventuellement possible à l’âge adulte, alors que jusqu'à présent nous ne lui en avions pas parlé. il lui a aussi demandé s'il voudrait être amoureux d'un garçon ou d'une fille, ce à quoi il a répondu assez catégoriquement "d'une fille".
On aimerait dans un premier temps essayer que notre enfant se sente bien comme il est, lui montrer qu'il n'existe pas une seule façon d'être un homme ou une seule façon d'être une femme. qu'il a la possibilité et la liberté d'agir comme il le souhaite, sans se mettre de barrière sur un sexe.
mais malgré tout, il se confronte déjà à plein de difficultés.
Il a une meilleure amie qu'il connait depuis la maternelle (et dont la maman est une de mes meilleures amies). cette amie grandit avec lui, et la question ne se pose donc ni avec elle ni avec ses parents, avec qui nous parlons en toute confiance de cela. ils acceptent que les enfants dorment ensemble, se douchent ensemble, car ils savent que nos enfants se considèrent comme des sœurs (c'est leur terme!)
mais avec les autres ça devient plus difficile. les autres parents et/ ou l'école, pour des enfants de cet âge, deviennent par exemple réticents au soirées pyjama filles/ garçons. et cela prive mon bonhomme de moments avec ses amies.
par exemple, sa maîtresse avait organisé un week end en camping. il y avait les tentes pour les filles, les tentes pour les garçons. ça a été très dur pour mon fils de ne pas pouvoir dormir avec ses copines, et il a préféré dormir seul dans sa tente que dormir avec d'autres garçons.
aussi, on habite à la réunion, où, bien que les choses commencent à évoluer tout doucement, la mentalité reste plutôt traditionnelle (avec une forte influence religieuse catholique). on a très peur qu'en grandissant, il se confronte à beaucoup de moqueries, d'attaques, voir de harcèlement.
il a dit à ses copines et un des rares garçons avec qui il s'entend à peu près qu'il voulait être une fille. ce garçon l'a répété à plein d'autres élèves , et il a eu une première moquerie d'un élève.
j'aimerais avoir des retours d'expériences d'autres parents et échanger avec des parents qui vivent la même chose. si certains parmi vous sont à la réunion et ont éventuellement des noms de professionnels compétents en la matière ici....
aussi, une question me reste en tête depuis plusieurs mois.
notre fils a été conçu par insémination, n'arrivant pas à avoir d'enfant naturellement.
on sait qu'il y avait 2 ovocytes lors de l'insémination. on nous avait à l'époque demandé si on maintenait l'insémination sur ce cycle, car risque élevé de jumeaux. on était tout à fait partant et prêts à accueillir des jumeaux.
quelques jours seulement après avoir appris ma grossesse, alors que rien n'était encore visible à l'échographie, j'ai eu des saignements importants, et suis allé consulté le gynécologue des urgences. c'est ce même gynécologue qui a fait tout mon suivi de grossesse par la suite, et nous a dit que très probablement, il y avait 2 embryons au début, et que j'en avait perdu un. moi qui croit beaucoup au non visible, qui m'interroge par exemple sur les constellations familiales, etc, je me demande depuis quelques temps si par hasard, ce "possible" 2eme bébé que je n'aurais donc porté que quelques semaines, aurait été une fille, et si les questionnements de mon fils ne pourraient pas être lié à cela.
merci de m'avoir lu...
Re: maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
Bonjour Melila84….
Je ne vais malheureusement pas pouvoir vous aider…et j’en suis profondément désolé tant votre message est bouleversant….
Quelle chance a votre enfant d’avoir des parents aussi aimants ….
Deux choses tout de même, il serait peut-être bien de vous rapprocher d’un (e) professionnel (le) pour vous aider vous à trouver les bonnes clés pour accompagner votre enfant ….
La deuxième chose, qui me semble tellement merveilleuse, c’est que votre enfant sait déjà qu’à vos côtés tout est possible pour lui …
C’est un cadeau merveilleux et absolument bouleversant….
Je ne suis pas du tout sûr de moi… sincèrement, je n’y connais rien mais ce que vous évoquez concernant votre grossesse peut être aussi une piste à explorer avec le professionnel dont je parlais plus haut…..
Pour conclure, je dirais que vous ainsi que votre mari êtes des parents hors du commun, absolument exceptionnels
Prenez soin de vous et votre enfant,
David
Je ne vais malheureusement pas pouvoir vous aider…et j’en suis profondément désolé tant votre message est bouleversant….
Quelle chance a votre enfant d’avoir des parents aussi aimants ….
Deux choses tout de même, il serait peut-être bien de vous rapprocher d’un (e) professionnel (le) pour vous aider vous à trouver les bonnes clés pour accompagner votre enfant ….
La deuxième chose, qui me semble tellement merveilleuse, c’est que votre enfant sait déjà qu’à vos côtés tout est possible pour lui …
C’est un cadeau merveilleux et absolument bouleversant….
Je ne suis pas du tout sûr de moi… sincèrement, je n’y connais rien mais ce que vous évoquez concernant votre grossesse peut être aussi une piste à explorer avec le professionnel dont je parlais plus haut…..
Pour conclure, je dirais que vous ainsi que votre mari êtes des parents hors du commun, absolument exceptionnels
Prenez soin de vous et votre enfant,
David
Re: maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
Bonjour
Alors je ne suis pas trans, je suis né garçon et je me perçois homme aujourd'hui, mais enfant et ado j'ai eu beaucoup des doutes et des questionnements sur mon identité de genre, j'avais tres peur d'être une fille et parfois j'avais envie de devenir une dans mes rêves. Après je ne pourrais pas dire si c'est lié au fait que je suis homosexuel et je ressentais deja cette différence en moi par rapport aux autres garçons dès l'âge de 5 ans.
Parce que je vois que c'est un des questionnements que vous avez eu pour votre enfant pour savoir s'il préfère les filles ou les garçons, si je comprends bien.
Je comprends ce type de questionnement puisque les enfants rencontrant des troubles d'identité de genre sont statistiquement à 60/70% homosexuels ou bisexuels et 20% sont hétérosexuels, d'après mes lectures sur le sujet.
Toutefois, votre enfant peut-être donc tout à fait hétéro et ressentir une identité de genre féminine en lui.
Que faire pour votre enfant actuellement, c'est très difficile à dire : je pense que l'accompagner et l'aider à vivre sa différence au mieux est déjà un grand pas.
Ensuite il faut voir les choses comment elle évolue jour par jour.
Pour le moment, je crois que d'après mes lectures, il faut laisser son enfant explorer son genre et s'il a des demandes spécifiques pour exprimer son genre dans le féminin c'est de le laisser faire.
En effet les thérapies des années 1980-90 voire 2000 qui consistaient à pousser les enfants à rester dans leur expression de genre de naissance se sont toutes conclues par des échecs, si au début, on avait l'impression que l'enfant vivait mieux son genre de naissance, hélas à l'adolescence ou à l'âge adulte on s'est rendu compte que ce type de thérapie finissait par aggraver la dysphorie de genre et ne faisait que décaler dans le temps la problématique.
Après à 8 ans, il est trop tôt pour dire son devenir, il y a en effet 2 cas de figure qui se présentent à l'adolescence : les desister et les persister comme les nomment les anglo-saxons.
Les desisters sont des adolescents qui enfant vivaient de la dysphorie de genre et qui souhaitaient devenir une personne du genre opposé mais qui se rendent compte que leur identité de genre ressenti correspond finalement à leur genre de naissance.
Les persister sont des adolescents qui confirment que le genre ressenti correspond à celui du genre opposé à leur naissance et qui vont avoir besoin d'entamer une transition de genre.
Il se peut que votre enfant souhaite à l'adolescence rester un garçon et avoir éventuellement une expression de genre plus ou moins féminine ou androgyne lui suffit pour être bien dans sa peau.
Il se peut aussi qu'il souhaite vraiment devenir une fille, porter un prénom de fille et entamer un traitement hormonal pour avoir un corps féminin etc.
Tout est possible, mais rassurez vous, vous avez plusieurs années devant vous pour voir les choses venir, une transition prend des années à se faire.
Et si votre enfant est transgenre au final, il n'est pas obligatoire que votre enfant fasse une transition complète : pour certaines personnes transgenres : changer de prénom à l'état civil et avoir une expression de genre féminine pour être perçu bien comme femme par les autres peuvent suffire.
Tout dépend de chaque personne.
Quant au dernier point soulevé sur votre grossesse, tout est possible, les endocrinologues et les neuropsychiatre penchent de plus en plus sur une origine biologique et génétique de la transidentité, car l'identité de genre se fixerait durant la période fœtale juste après l'apparition du sexe biologique, on ne devient pas fille ou garçon mais on n'ait garçon ou fille.
En sachant que beaucoup de travaux scientifiques empiriques ont démontré l'influence des hormones sexuelles durant la période fœtale sur la féminisation / masculinisation de certaines aires cérébrales du cerveau humain.
Alors il se peut que si c'était un fœtus féminin que vous avez perdu il se peut que ce fœtus féminin ait pu bombarder d'hormones féminine l'autre fœtus ou inhiber les androgenes que votre futur garçon aurait du recevoir. De telles hypothèses j'en ai lu dans la presse scientifique mais ça reste encore des hypothèses scientifiques qui s'appuient sur certains faisceaux d'indices mais pas dur des preuves empiriques solides.
Par exemple j'ai lu récemment qu' il existait des transferts de cellules masculines étrangères dans contenant l'adn du futur garçon dans le cerveau de la maman lorsque cette dernière porte un garçon, c'est un mécanisme qui est appelé microchimérisme fœtal maternel. On ignore encore le but de ce mécanisme et pourquoi il existe.
C'est donc plausible l'hypothèse que vous faites car on ignore encore beaucoup de choses sur ce qui se passe dans les interactions fœtales entre la mère et l'enfant ou entre 2 vrais ou faux jumeaux.
A ce sujet vous pouvez lire le livre de l'endocrinologue Jacques Balthazart " quand le cerveau devient masculin ? " qui fait la synthèse de toutes les recherches anglosaxonnes sur le sujet !
Bon courage à vous.
Alors je ne suis pas trans, je suis né garçon et je me perçois homme aujourd'hui, mais enfant et ado j'ai eu beaucoup des doutes et des questionnements sur mon identité de genre, j'avais tres peur d'être une fille et parfois j'avais envie de devenir une dans mes rêves. Après je ne pourrais pas dire si c'est lié au fait que je suis homosexuel et je ressentais deja cette différence en moi par rapport aux autres garçons dès l'âge de 5 ans.
Parce que je vois que c'est un des questionnements que vous avez eu pour votre enfant pour savoir s'il préfère les filles ou les garçons, si je comprends bien.
Je comprends ce type de questionnement puisque les enfants rencontrant des troubles d'identité de genre sont statistiquement à 60/70% homosexuels ou bisexuels et 20% sont hétérosexuels, d'après mes lectures sur le sujet.
Toutefois, votre enfant peut-être donc tout à fait hétéro et ressentir une identité de genre féminine en lui.
Que faire pour votre enfant actuellement, c'est très difficile à dire : je pense que l'accompagner et l'aider à vivre sa différence au mieux est déjà un grand pas.
Ensuite il faut voir les choses comment elle évolue jour par jour.
Pour le moment, je crois que d'après mes lectures, il faut laisser son enfant explorer son genre et s'il a des demandes spécifiques pour exprimer son genre dans le féminin c'est de le laisser faire.
En effet les thérapies des années 1980-90 voire 2000 qui consistaient à pousser les enfants à rester dans leur expression de genre de naissance se sont toutes conclues par des échecs, si au début, on avait l'impression que l'enfant vivait mieux son genre de naissance, hélas à l'adolescence ou à l'âge adulte on s'est rendu compte que ce type de thérapie finissait par aggraver la dysphorie de genre et ne faisait que décaler dans le temps la problématique.
Après à 8 ans, il est trop tôt pour dire son devenir, il y a en effet 2 cas de figure qui se présentent à l'adolescence : les desister et les persister comme les nomment les anglo-saxons.
Les desisters sont des adolescents qui enfant vivaient de la dysphorie de genre et qui souhaitaient devenir une personne du genre opposé mais qui se rendent compte que leur identité de genre ressenti correspond finalement à leur genre de naissance.
Les persister sont des adolescents qui confirment que le genre ressenti correspond à celui du genre opposé à leur naissance et qui vont avoir besoin d'entamer une transition de genre.
Il se peut que votre enfant souhaite à l'adolescence rester un garçon et avoir éventuellement une expression de genre plus ou moins féminine ou androgyne lui suffit pour être bien dans sa peau.
Il se peut aussi qu'il souhaite vraiment devenir une fille, porter un prénom de fille et entamer un traitement hormonal pour avoir un corps féminin etc.
Tout est possible, mais rassurez vous, vous avez plusieurs années devant vous pour voir les choses venir, une transition prend des années à se faire.
Et si votre enfant est transgenre au final, il n'est pas obligatoire que votre enfant fasse une transition complète : pour certaines personnes transgenres : changer de prénom à l'état civil et avoir une expression de genre féminine pour être perçu bien comme femme par les autres peuvent suffire.
Tout dépend de chaque personne.
Quant au dernier point soulevé sur votre grossesse, tout est possible, les endocrinologues et les neuropsychiatre penchent de plus en plus sur une origine biologique et génétique de la transidentité, car l'identité de genre se fixerait durant la période fœtale juste après l'apparition du sexe biologique, on ne devient pas fille ou garçon mais on n'ait garçon ou fille.
En sachant que beaucoup de travaux scientifiques empiriques ont démontré l'influence des hormones sexuelles durant la période fœtale sur la féminisation / masculinisation de certaines aires cérébrales du cerveau humain.
Alors il se peut que si c'était un fœtus féminin que vous avez perdu il se peut que ce fœtus féminin ait pu bombarder d'hormones féminine l'autre fœtus ou inhiber les androgenes que votre futur garçon aurait du recevoir. De telles hypothèses j'en ai lu dans la presse scientifique mais ça reste encore des hypothèses scientifiques qui s'appuient sur certains faisceaux d'indices mais pas dur des preuves empiriques solides.
Par exemple j'ai lu récemment qu' il existait des transferts de cellules masculines étrangères dans contenant l'adn du futur garçon dans le cerveau de la maman lorsque cette dernière porte un garçon, c'est un mécanisme qui est appelé microchimérisme fœtal maternel. On ignore encore le but de ce mécanisme et pourquoi il existe.
C'est donc plausible l'hypothèse que vous faites car on ignore encore beaucoup de choses sur ce qui se passe dans les interactions fœtales entre la mère et l'enfant ou entre 2 vrais ou faux jumeaux.
A ce sujet vous pouvez lire le livre de l'endocrinologue Jacques Balthazart " quand le cerveau devient masculin ? " qui fait la synthèse de toutes les recherches anglosaxonnes sur le sujet !
Bon courage à vous.
Re: maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
J'ai oublié de préciser que vous avez l'association Orizon qui a ouvert un centre lgbt à Saint Denis.
https://orizonlgbt.re/
Vous pouvez les contacter afin d'y trouver du soutien et rencontrer des parents dans la même situation que vous.
https://orizonlgbt.re/
Vous pouvez les contacter afin d'y trouver du soutien et rencontrer des parents dans la même situation que vous.
Re: maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
Bonjour,
Je ne suis pas parents ou quoi que ce soit d’autre mais je pensais à laisser mon témoignage.
Je suis une femme depuis la naissance. Quand j’étais petite je jouer toujours avec les garçons et encore maintenant, la plupart de mes amis sont des garçons.
Je jouer au foot et j’ai été dévasté quand il a fallu que j’aille jouer avec les autres filles parce que j’avais dépassé l’âge. J’ai même une fois pleuré devant ma mère lui demander pourquoi je n’étais pas un garçon.
Mes parents ne sont pas trop ouvert d’esprit alors il n’y a jamais eu cette question qui s’est posé pour eux mais moi ça a tourné dans ma tête il y a 5 ans.
Mais je me suis rendu compte que je ne voulais pas changer de physique, je voulais juste que les stéréotypes arrête de me ralentir.
Une fille doit mettre des robes, ne doit pas être trop musclé ni trop rondes, etc.
Après s’il vous a avouer être mal dans son corps, je ne sais pas, j’ai été dans cette situation mais pas à ce point.
Aujourd’hui, je m’identifie comme demigirl et je suis bien dans ma peau.
Je ne peux pas vous dire s’il vaut mieux entamer la transition de genre maintenant ou non.
Mais je voulais juste dire que je suis passer par ce chemin et que oui, j’étais mal dans ma peau avec les autres, mais mes amis m’ont toujours respecté.
Certes j’étais une fille dans un groupe de garçon mais il n’ont jamais fait de différence entre moi et un autre garçon. J’étais respecté autant que les autres du groupe et il ne se retenait pas de parler de sujet comme les filles autour de moi.
Je sais que les filles sont encore plus ouvertes d’esprit que les garçons et je connais plusieurs garçons qui traînent avec des groupes de filles.
Le monde est beaucoup plus ouvert d’esprit qu’avant. Il y aura toujours des idiots qui parlent de ce qu’ils ne savent pas, mais je suis la preuve qu’on peut vivre avec le sexe opposé sans sortir avec, sans être exclu, harcelé etc…
Je voulais juste vous envoyé ce message pour dire que je n’en sais rien du tout s’il faut prévoir une transition de genre mais juste pour vous dire qu’on peut aussi vivre comme ça et que ce n’est pas obligé de faire une transition parce qu’on a un caractère ou des manières du sexe opposé.
Certes on peut croiser quelques bosses sur le chemin, mais ça ne change pas au fait que je pleurait quand j’étais petite parce que je voulais être un garçon, mais maintenant je me rends compte que ce n’était pas vraiment pour moi.
Désolé si j’ai vexé des personnes en n’étant pas de leurs avis. Encore je n’essaye pas de vous influencé dans votre avis, je cherche juste à vous donner une autre possibilité au cas ou.
J’espère que ça ira mieux pour lui, bonne journée.
PS : Désolé pour les fautes d’orthographes
Je ne suis pas parents ou quoi que ce soit d’autre mais je pensais à laisser mon témoignage.
Je suis une femme depuis la naissance. Quand j’étais petite je jouer toujours avec les garçons et encore maintenant, la plupart de mes amis sont des garçons.
Je jouer au foot et j’ai été dévasté quand il a fallu que j’aille jouer avec les autres filles parce que j’avais dépassé l’âge. J’ai même une fois pleuré devant ma mère lui demander pourquoi je n’étais pas un garçon.
Mes parents ne sont pas trop ouvert d’esprit alors il n’y a jamais eu cette question qui s’est posé pour eux mais moi ça a tourné dans ma tête il y a 5 ans.
Mais je me suis rendu compte que je ne voulais pas changer de physique, je voulais juste que les stéréotypes arrête de me ralentir.
Une fille doit mettre des robes, ne doit pas être trop musclé ni trop rondes, etc.
Après s’il vous a avouer être mal dans son corps, je ne sais pas, j’ai été dans cette situation mais pas à ce point.
Aujourd’hui, je m’identifie comme demigirl et je suis bien dans ma peau.
Je ne peux pas vous dire s’il vaut mieux entamer la transition de genre maintenant ou non.
Mais je voulais juste dire que je suis passer par ce chemin et que oui, j’étais mal dans ma peau avec les autres, mais mes amis m’ont toujours respecté.
Certes j’étais une fille dans un groupe de garçon mais il n’ont jamais fait de différence entre moi et un autre garçon. J’étais respecté autant que les autres du groupe et il ne se retenait pas de parler de sujet comme les filles autour de moi.
Je sais que les filles sont encore plus ouvertes d’esprit que les garçons et je connais plusieurs garçons qui traînent avec des groupes de filles.
Le monde est beaucoup plus ouvert d’esprit qu’avant. Il y aura toujours des idiots qui parlent de ce qu’ils ne savent pas, mais je suis la preuve qu’on peut vivre avec le sexe opposé sans sortir avec, sans être exclu, harcelé etc…
Je voulais juste vous envoyé ce message pour dire que je n’en sais rien du tout s’il faut prévoir une transition de genre mais juste pour vous dire qu’on peut aussi vivre comme ça et que ce n’est pas obligé de faire une transition parce qu’on a un caractère ou des manières du sexe opposé.
Certes on peut croiser quelques bosses sur le chemin, mais ça ne change pas au fait que je pleurait quand j’étais petite parce que je voulais être un garçon, mais maintenant je me rends compte que ce n’était pas vraiment pour moi.
Désolé si j’ai vexé des personnes en n’étant pas de leurs avis. Encore je n’essaye pas de vous influencé dans votre avis, je cherche juste à vous donner une autre possibilité au cas ou.
J’espère que ça ira mieux pour lui, bonne journée.
PS : Désolé pour les fautes d’orthographes
Re: maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
… bonjour Aurélie,
Au vue de ce que vous écrivez à la fin de votre message, qui laisse penser que vous doutiez de sa pertinence, je voudrais vous remercier car même si je ne suis absolument pas concerné par votre situation, je trouve votre intervention extrêmement intéressante… car vous avez complètement raison, chacun doit pouvoir faire ou évoluer comme il/ elle veut et dans l’environnement où il ou elle veut….
Alors, oui !!! Merci pour votre message qui aidera j’en suis sûr…
À bientôt ici
David
Au vue de ce que vous écrivez à la fin de votre message, qui laisse penser que vous doutiez de sa pertinence, je voudrais vous remercier car même si je ne suis absolument pas concerné par votre situation, je trouve votre intervention extrêmement intéressante… car vous avez complètement raison, chacun doit pouvoir faire ou évoluer comme il/ elle veut et dans l’environnement où il ou elle veut….
Alors, oui !!! Merci pour votre message qui aidera j’en suis sûr…
À bientôt ici
David
Re: maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
Bonjour, juste je ne voulais pas faire penser au gens que je l’es influencé d’une quelconque façon. Je voulais juste dire qu’on ait pas obligé de changé de sexe parce qu’on ne se sent pas bien dans sa peau (encore, je respecte le choix de ceux qui le font), des fois c’est la pression de la société qui dit qu’on doit être comme si ou comme ça qui nous pousse à bout.
Voilà, c’était mon avis et j’espère que ça aidera.
Voilà, c’était mon avis et j’espère que ça aidera.
Re: maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
Bonjour Aurélie,
Merci pour ton témoignage.
Te lire m'a rassuré parce que durant mon enfance j'étais dans la même situation que toi, je me sentais très mal dans ma peau de garçon et très mal à l'aise avec les autres garçons.
Contrairement à toi, je détestais le foot et toute activité qui faisait masculine.
Quand je pouvais l'éviter et à l'école j'avais le choix, je jouais à l'élastique ou à la corde à sauter avec les filles, j'essayais d'avoir des filles comme compagnon de jeu quand je le pouvais.
Quand l'école organisait des tournois sportifs comme le foot, je m'inscrivais aux activités pour les filles pour éviter à tout prix de me retrouver au sport qu'avec des garçons. J'avais honte de me retrouver le seul garçon de ma classe à faire des activités de filles mais mon malaise avec les autres garçons me poussaient à dépasser ma honte.
Je suis homosexuel et je l'étais déjà enfant parce qu'à 5 ans puis au ce1/ce2 je suis tombé amoureux de 2 garçons différents. Donc je ressentais des attirances amoureuses pour les garçons comme si j'étais une véritable fille.
J'étais terriblement troublé, j'avais très peur d'être une fille ou d'être prise pour une fille dès l'âge de 5 ans et par moment j'avais très envie d'être une fille et je ne pouvais pas m'empêcher de faire certaines expériences en secret jusqu'à l'âge de 24 ou 25 ans pour savoir si j'en étais une.
Je me suis donc posé beaucoup de questions pendant longtemps si je n'étais pas transgenre mais je ne le suis pas car je ne souffre d'aucune dysphorie de genre.
J'ai en fait une personnalité féminine au fond de moi ou quia beaucoup de féminité en soi, c'est juste comme toi Aurelie, les injonctions sociales chez le petit garçon d'être viril et masculin me mettaient très mal à l'aise parce que ça heurtait énormément ma sensibilité de petit garçon entre 5 et 12 ans et après durant mon adolescence.
En gros ma sensibilité m'empêche et m'a toujours empêché de m'exprimer virilement.
J'ai toujours eu du mal à être viril, j'ai toujours été mal à l'aise à l'être.
Aujourd'hui je me sens bien comme je suis, je me sens bien dans mon corps de garçon même si parfois j'aimerais me transformer en fille par moment. Mais aujourd'hui je sens libre d'exprimer ma sensibilité qui peut paraître très féminine aux autres mais c'est la seule façon que j'ai de me sentir à l'aise intérieurement avec mon corps de garçon.
Après entre cisgenre et transgenre, il existe des intermédiaires (classés aujourd'hui comme non binaire), et on est trans quand la transition est obligatoire quand la personne a vraiment besoin d'être perçu par les autre comme appartenant au genre opposé.
Ça on ne peut pas savoir à la place de la personne qui ressent son identité de genre différemment de son sexe biologique.
C'est souvent un cheminement que doit effectuer la personne dès l'enfance pour comprendre qui elle est.
Merci pour ton témoignage.
Te lire m'a rassuré parce que durant mon enfance j'étais dans la même situation que toi, je me sentais très mal dans ma peau de garçon et très mal à l'aise avec les autres garçons.
Contrairement à toi, je détestais le foot et toute activité qui faisait masculine.
Quand je pouvais l'éviter et à l'école j'avais le choix, je jouais à l'élastique ou à la corde à sauter avec les filles, j'essayais d'avoir des filles comme compagnon de jeu quand je le pouvais.
Quand l'école organisait des tournois sportifs comme le foot, je m'inscrivais aux activités pour les filles pour éviter à tout prix de me retrouver au sport qu'avec des garçons. J'avais honte de me retrouver le seul garçon de ma classe à faire des activités de filles mais mon malaise avec les autres garçons me poussaient à dépasser ma honte.
Je suis homosexuel et je l'étais déjà enfant parce qu'à 5 ans puis au ce1/ce2 je suis tombé amoureux de 2 garçons différents. Donc je ressentais des attirances amoureuses pour les garçons comme si j'étais une véritable fille.
J'étais terriblement troublé, j'avais très peur d'être une fille ou d'être prise pour une fille dès l'âge de 5 ans et par moment j'avais très envie d'être une fille et je ne pouvais pas m'empêcher de faire certaines expériences en secret jusqu'à l'âge de 24 ou 25 ans pour savoir si j'en étais une.
Je me suis donc posé beaucoup de questions pendant longtemps si je n'étais pas transgenre mais je ne le suis pas car je ne souffre d'aucune dysphorie de genre.
J'ai en fait une personnalité féminine au fond de moi ou quia beaucoup de féminité en soi, c'est juste comme toi Aurelie, les injonctions sociales chez le petit garçon d'être viril et masculin me mettaient très mal à l'aise parce que ça heurtait énormément ma sensibilité de petit garçon entre 5 et 12 ans et après durant mon adolescence.
En gros ma sensibilité m'empêche et m'a toujours empêché de m'exprimer virilement.
J'ai toujours eu du mal à être viril, j'ai toujours été mal à l'aise à l'être.
Aujourd'hui je me sens bien comme je suis, je me sens bien dans mon corps de garçon même si parfois j'aimerais me transformer en fille par moment. Mais aujourd'hui je sens libre d'exprimer ma sensibilité qui peut paraître très féminine aux autres mais c'est la seule façon que j'ai de me sentir à l'aise intérieurement avec mon corps de garçon.
Après entre cisgenre et transgenre, il existe des intermédiaires (classés aujourd'hui comme non binaire), et on est trans quand la transition est obligatoire quand la personne a vraiment besoin d'être perçu par les autre comme appartenant au genre opposé.
Ça on ne peut pas savoir à la place de la personne qui ressent son identité de genre différemment de son sexe biologique.
C'est souvent un cheminement que doit effectuer la personne dès l'enfance pour comprendre qui elle est.
Re: maman qui a besoin d'aide: mon petit garçon veut être une fille
…. Bonjour Titus !
Quel cheminement !!! Je suis un peu troublé par ton message… j’avais tout simplement oublié et ton message me renvoie des décennies en arrière….
J’ai vécu ça …. Le foot et toutes ces conneries qu’on nous fait faire pour qu’on soit des mecs …. mais quelle horreur…!!!!
J’avais oublié ces moments d’angoisse et de stress et le travail qu’il a fallu faire pour s’affranchir de tout ça …. Comme toi, je vais mieux… je ne pense pas être féminin mais j’ai une fragilité et une sensibilité parfois difficile à maîtriser… mais aujourd’hui je l’accepte et le vis plutôt bien….
Bref, ton message me rappelé que j’avais sacrément progressé même si on ne s’en rend pas forcément compte…..
Merci d’avoir, un fois de plus partagé un bout de ton histoire ici …
J’en profite pour te souhaiter plein de belles choses pour la suite
David
Quel cheminement !!! Je suis un peu troublé par ton message… j’avais tout simplement oublié et ton message me renvoie des décennies en arrière….
J’ai vécu ça …. Le foot et toutes ces conneries qu’on nous fait faire pour qu’on soit des mecs …. mais quelle horreur…!!!!
J’avais oublié ces moments d’angoisse et de stress et le travail qu’il a fallu faire pour s’affranchir de tout ça …. Comme toi, je vais mieux… je ne pense pas être féminin mais j’ai une fragilité et une sensibilité parfois difficile à maîtriser… mais aujourd’hui je l’accepte et le vis plutôt bien….
Bref, ton message me rappelé que j’avais sacrément progressé même si on ne s’en rend pas forcément compte…..
Merci d’avoir, un fois de plus partagé un bout de ton histoire ici …
J’en profite pour te souhaiter plein de belles choses pour la suite
David