Questionnement personnelle
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Questionnement personnelle
Bonjour,
Voila maintenant quelques années que je me pose des questions sur qui je suis vraiment, quel est mon genre.
Je suis né "garçon", j'ai 27 ans et ces derniers jours je ne me sent vraiment pas bien...
Etant petit, lorsque mes parents n'étaient pas la, j'en profitais pour fouiller dans les placards de ma mère et lorsque je trouvais des affaires qui m'allais je m'empressais de les enfiler, je me mettais devant le grand miroir de ma chambre et, a chaque fois, j'aimais ce que je voyais, je trouvais ca "normal". Je me A cette époque je me demandais pourquoi je n'étais pas une femme physiquement...
Puis avec l'age, j'ai cru que j'étais fou, et j'en ai conclus que ce que je faisais était "malsain" alors j'ai enfouis en moi toutes ces questions que je me posais concernant mon genre et j'ai suivis bêtement les "règles" que l'ont me dictais en tant qu"homme...
A mes 21 ans; ayant obtenu mon indépendance, j'ai recommencé de plus belle car l'envie était si forte que je ne pouvais plus me contenir. Mais avec le temps mon corps avait un aspect plus "masculin" et je détestais ce que je voyais dans le miroir, je ne voyais qu'un homme habillé en femme...
Alors j'ai recommencé a refoulé mes sentiments...
Il n'y a que peux de temps, avec toutes ces questions qui continuais a me trotter dans la tête que j'ai commencé a réellement me renseigner sur le sujet, et je suis tombé sur un article qui parlais de dysphorie de genre.
Et la j'ai compris que je n'étais pas le seul dans ce cas la, et que le fait de porter des vêtements féminin étais la seul façon que j'avais trouvé pour exprimer ce que je ressentais, pour laisser ressortir ma part de féminité que j'avais du caché/brider a cause de la société et du regard des autres....
Mais voila ; aujourd'hui j'ai 27 ans, je je veux plus refouler et cacher la personne que je suis a l'intérieur, et je souhaiterais obtenir de plus amples infos et conseils si cela est possible.
J'ai dans l'idée prochainement d'aller voir un psy (que j’appellerais au préalable afin de savoir si il/elle est a l'aise avec les sujets de dysphorie et transidentité pour éviter tout problèmes avec un/une psy transphobe (ou du moins pour minimiser d'éventuel problème)
Je vie actuellement avec mon père (j'ai eut quelques soucis avec mes patrons et j'ai donc du retourner chez lui le temps de retrouver une situation professionnelle stable)
Sauf que depuis que j'ai pris conscience et surtout accepté tout ceci, je me sent mal.... je ne trouve plus le sommeil, je n'ai plus d’appétit, bref cela me ronge de l'intérieur, et j'ai peur d'en parler a mon père sans avoir vue de psy avant (sans doute pour me "rassurer" en un sens)
Sauf que je n'ai plus de permis et qu'il devra m'y emmener ... J'aimerais lui parler au moins de dysphorie afin de "tâter le terrain' sur ses réactions, mais a chaque fois que je me demande si je devrais lui en parler ou non, il me vient un souvenir de mon père me disant plusieurs fois qu'il aurait aimé avoir une fille (j'ai 2 petits frères) et a chaque fois qu'il me disais ça, même petit, j'ai toujours eut envie de lui dire qu'il l'avais, puis je me regardais via le reflet d'une fenêtre ou toute chose réfléchissant mon corps, et la je me rendais compte que phisiquement non ce n'était pas le cas..
Enfin bref, j'ai peur de sa réaction quoi qu'il en soit, je sais que mon père est très ouvert (contrairement a ma mère ou on ne s'est jamais entendu) mais j'ai peur de perdre cette complicité que j'ai avec lui....
Je n'en ai encore parlé a personne, j'aimerais vos avis la dessus s'il vous plait.
Merci par avance et désolé pour le pavés, j'avais besoin d'extérioriser mon histoire et d'en parler a des personnes qui comprennent cela.
Voila maintenant quelques années que je me pose des questions sur qui je suis vraiment, quel est mon genre.
Je suis né "garçon", j'ai 27 ans et ces derniers jours je ne me sent vraiment pas bien...
Etant petit, lorsque mes parents n'étaient pas la, j'en profitais pour fouiller dans les placards de ma mère et lorsque je trouvais des affaires qui m'allais je m'empressais de les enfiler, je me mettais devant le grand miroir de ma chambre et, a chaque fois, j'aimais ce que je voyais, je trouvais ca "normal". Je me A cette époque je me demandais pourquoi je n'étais pas une femme physiquement...
Puis avec l'age, j'ai cru que j'étais fou, et j'en ai conclus que ce que je faisais était "malsain" alors j'ai enfouis en moi toutes ces questions que je me posais concernant mon genre et j'ai suivis bêtement les "règles" que l'ont me dictais en tant qu"homme...
A mes 21 ans; ayant obtenu mon indépendance, j'ai recommencé de plus belle car l'envie était si forte que je ne pouvais plus me contenir. Mais avec le temps mon corps avait un aspect plus "masculin" et je détestais ce que je voyais dans le miroir, je ne voyais qu'un homme habillé en femme...
Alors j'ai recommencé a refoulé mes sentiments...
Il n'y a que peux de temps, avec toutes ces questions qui continuais a me trotter dans la tête que j'ai commencé a réellement me renseigner sur le sujet, et je suis tombé sur un article qui parlais de dysphorie de genre.
Et la j'ai compris que je n'étais pas le seul dans ce cas la, et que le fait de porter des vêtements féminin étais la seul façon que j'avais trouvé pour exprimer ce que je ressentais, pour laisser ressortir ma part de féminité que j'avais du caché/brider a cause de la société et du regard des autres....
Mais voila ; aujourd'hui j'ai 27 ans, je je veux plus refouler et cacher la personne que je suis a l'intérieur, et je souhaiterais obtenir de plus amples infos et conseils si cela est possible.
J'ai dans l'idée prochainement d'aller voir un psy (que j’appellerais au préalable afin de savoir si il/elle est a l'aise avec les sujets de dysphorie et transidentité pour éviter tout problèmes avec un/une psy transphobe (ou du moins pour minimiser d'éventuel problème)
Je vie actuellement avec mon père (j'ai eut quelques soucis avec mes patrons et j'ai donc du retourner chez lui le temps de retrouver une situation professionnelle stable)
Sauf que depuis que j'ai pris conscience et surtout accepté tout ceci, je me sent mal.... je ne trouve plus le sommeil, je n'ai plus d’appétit, bref cela me ronge de l'intérieur, et j'ai peur d'en parler a mon père sans avoir vue de psy avant (sans doute pour me "rassurer" en un sens)
Sauf que je n'ai plus de permis et qu'il devra m'y emmener ... J'aimerais lui parler au moins de dysphorie afin de "tâter le terrain' sur ses réactions, mais a chaque fois que je me demande si je devrais lui en parler ou non, il me vient un souvenir de mon père me disant plusieurs fois qu'il aurait aimé avoir une fille (j'ai 2 petits frères) et a chaque fois qu'il me disais ça, même petit, j'ai toujours eut envie de lui dire qu'il l'avais, puis je me regardais via le reflet d'une fenêtre ou toute chose réfléchissant mon corps, et la je me rendais compte que phisiquement non ce n'était pas le cas..
Enfin bref, j'ai peur de sa réaction quoi qu'il en soit, je sais que mon père est très ouvert (contrairement a ma mère ou on ne s'est jamais entendu) mais j'ai peur de perdre cette complicité que j'ai avec lui....
Je n'en ai encore parlé a personne, j'aimerais vos avis la dessus s'il vous plait.
Merci par avance et désolé pour le pavés, j'avais besoin d'extérioriser mon histoire et d'en parler a des personnes qui comprennent cela.
Re: Questionnement personnelle
Petite parenthèse oublié :
J'ai toujours eut une attirance pour les femmes, disons que je les enviaient pour ce qu'elle pouvais faire et que moi, avec mon corps masculin je ne pouvais pas faire car cela aurait été mal perçu par mon entourage et par la société en général.
Seconde parenthèse, je sais que le genre n'a rien a voir avec la sexualité, mais lorsque l'ont me disais que j'étais homo//hétéro (oui homo a cause de certaines de mes mimiques) je disais que non, j'étais a 100% lesbienne.
Je ne sais pas si tout cela a une quelconque raison a mon ressentie, mais je tenais a le préciser.
J'ai toujours eut une attirance pour les femmes, disons que je les enviaient pour ce qu'elle pouvais faire et que moi, avec mon corps masculin je ne pouvais pas faire car cela aurait été mal perçu par mon entourage et par la société en général.
Seconde parenthèse, je sais que le genre n'a rien a voir avec la sexualité, mais lorsque l'ont me disais que j'étais homo//hétéro (oui homo a cause de certaines de mes mimiques) je disais que non, j'étais a 100% lesbienne.
Je ne sais pas si tout cela a une quelconque raison a mon ressentie, mais je tenais a le préciser.
Re: Questionnement personnelle
Bonjour Floo,
Tout d'abord, souhaites-tu être genrée ?
Difficile d'avoir un "avis" sur ta situation : c'est ta vie, tu es la seule personne experte de ta propre vie.
Je peux simplement t'apporter quelques informations :
- Aucun-e psy ne sera apte à te dire si tu es trans ou pas. Ce n'est pas non plus obligatoire pour entamer des démarches de transition médicale, si c'est ce que tu envisages (selon les régions, ça peut être la solution la plus "pratique" mais ce n'est pas l'unique chemin pour y parvenir).
Si tu veux en voir un-e, je te conseille de te renseigner auprès de l'asso trans la plus proche de chez toi (ou à défaut un centre LGBT) pour savoir s'iels ont des contacts à te conseiller, ça peut limiter les risques de tomber sur des psy/médecins transphobes. Si tu ne les connais pas, tu peux éventuellement nous indiquer ton département ou ta région pour qu'on te dise ce qui existe par chez toi.
- Concernant ton père, tu n'as pas à te justifier de vouloir voir un-e psy : tu peux tout à fait lui indiquer que tu ressens le besoin de voir un-e psy (ou que tu as un rdv chez un-e médecin si tu veux rester vague) et que tu aimerais qu'il te dépose en ville (ou profiter d'une autre excuse si tu ne veux pas du tout dire que tu vois un médecin, c'est vraiment à toi de voir en fonction de ce qui te convient ou pas)
Si tu ressens le besoin d'en parler avec ton père, j'aurais tendance à te conseiller de penser à ta sécurité en premier, c'est à dire par exemple avoir un back-up, quelqu'un qui peut être pas loin en soutien "si jamais" par exemple. A priori ton père est assez soutenant et proche de toi, mais c'est normal d'avoir peur de sa réaction. Là encore, il n'y a pas de réponse toute faite : tu peux t'interroger sur la façon dont tu aimerais que ça se passe, qu'est-ce qui te permettrait d'avoir moins peur (avoir un-e ami-e à côté ? en parler en face à face ? écrire un mot et lui remettre ? Lui dire au téléphone ? Lui écrire PUIS lui parler ? Lui en parler de façon directe ou bien en abordant le sujet de façon détournée par exemple en abordant un livre/article/film/docu sur le sujet...?
Autant de questions (parmi d'autres) que tu peux te poser pour t'amener à définir plus précisément ce qui pourrait te convenir.
Tu restes la même personne quoi qu'il en soit, et votre complicité peut connaître des périodes plus ou moins tumultueuses, mais ça peut également vous rapprocher encore plus... Lui parler de ça, d'un truc si intime, si important pour toi et surtout si risqué, c'est une sacrée preuve de confiance et d'amour, et ça, c'est pas rien. S'il est capable de se rendre compte de ça, du cadeau que tu lui fais en lui en parlant (surtout s'il est le premier), ça peut renforcer vos liens encore plus
- Concernant l'orientation sexuelle, effectivement ça n'a rien à voir, mais le fait que c'est le terme "lesbienne" qui sonne le plus juste pour toi, c'est cohérent avec ton genre en fait. C'est une chose d'être plutôt attiré-e par les femmes, mais la façon dont on se définit soi (hétéro, lesbienne, gay, bi, pan...) ça pose la façon dont on qualifie cette orientation par rapport à son propre genre.
Après, explorant ton genre, en l'exprimant et en étant lu-e dans ton genre, toutes ces étiquettes peuvent évoluer, notamment si tu affines cette attirance (est-ce que c'est juste de l'envie de pouvoir leur ressembler / d'être lues et perçues comme elles, ou est-ce que c'est une attirance amoureuse/sexuelle, ou les deux à la fois...). Mais ça c'est ton cheminement personnel, et ça n'a aucun impact sur ton genre en soi, ça ne valide ou n'invalide rien du tout.
Tout d'abord, souhaites-tu être genrée ?
Difficile d'avoir un "avis" sur ta situation : c'est ta vie, tu es la seule personne experte de ta propre vie.
Je peux simplement t'apporter quelques informations :
- Aucun-e psy ne sera apte à te dire si tu es trans ou pas. Ce n'est pas non plus obligatoire pour entamer des démarches de transition médicale, si c'est ce que tu envisages (selon les régions, ça peut être la solution la plus "pratique" mais ce n'est pas l'unique chemin pour y parvenir).
Si tu veux en voir un-e, je te conseille de te renseigner auprès de l'asso trans la plus proche de chez toi (ou à défaut un centre LGBT) pour savoir s'iels ont des contacts à te conseiller, ça peut limiter les risques de tomber sur des psy/médecins transphobes. Si tu ne les connais pas, tu peux éventuellement nous indiquer ton département ou ta région pour qu'on te dise ce qui existe par chez toi.
- Concernant ton père, tu n'as pas à te justifier de vouloir voir un-e psy : tu peux tout à fait lui indiquer que tu ressens le besoin de voir un-e psy (ou que tu as un rdv chez un-e médecin si tu veux rester vague) et que tu aimerais qu'il te dépose en ville (ou profiter d'une autre excuse si tu ne veux pas du tout dire que tu vois un médecin, c'est vraiment à toi de voir en fonction de ce qui te convient ou pas)
Si tu ressens le besoin d'en parler avec ton père, j'aurais tendance à te conseiller de penser à ta sécurité en premier, c'est à dire par exemple avoir un back-up, quelqu'un qui peut être pas loin en soutien "si jamais" par exemple. A priori ton père est assez soutenant et proche de toi, mais c'est normal d'avoir peur de sa réaction. Là encore, il n'y a pas de réponse toute faite : tu peux t'interroger sur la façon dont tu aimerais que ça se passe, qu'est-ce qui te permettrait d'avoir moins peur (avoir un-e ami-e à côté ? en parler en face à face ? écrire un mot et lui remettre ? Lui dire au téléphone ? Lui écrire PUIS lui parler ? Lui en parler de façon directe ou bien en abordant le sujet de façon détournée par exemple en abordant un livre/article/film/docu sur le sujet...?
Autant de questions (parmi d'autres) que tu peux te poser pour t'amener à définir plus précisément ce qui pourrait te convenir.
Tu restes la même personne quoi qu'il en soit, et votre complicité peut connaître des périodes plus ou moins tumultueuses, mais ça peut également vous rapprocher encore plus... Lui parler de ça, d'un truc si intime, si important pour toi et surtout si risqué, c'est une sacrée preuve de confiance et d'amour, et ça, c'est pas rien. S'il est capable de se rendre compte de ça, du cadeau que tu lui fais en lui en parlant (surtout s'il est le premier), ça peut renforcer vos liens encore plus
- Concernant l'orientation sexuelle, effectivement ça n'a rien à voir, mais le fait que c'est le terme "lesbienne" qui sonne le plus juste pour toi, c'est cohérent avec ton genre en fait. C'est une chose d'être plutôt attiré-e par les femmes, mais la façon dont on se définit soi (hétéro, lesbienne, gay, bi, pan...) ça pose la façon dont on qualifie cette orientation par rapport à son propre genre.
Après, explorant ton genre, en l'exprimant et en étant lu-e dans ton genre, toutes ces étiquettes peuvent évoluer, notamment si tu affines cette attirance (est-ce que c'est juste de l'envie de pouvoir leur ressembler / d'être lues et perçues comme elles, ou est-ce que c'est une attirance amoureuse/sexuelle, ou les deux à la fois...). Mais ça c'est ton cheminement personnel, et ça n'a aucun impact sur ton genre en soi, ça ne valide ou n'invalide rien du tout.
Re: Questionnement personnelle
Merci Quetzal pour tes précisions et réponses,
Pour ce qui est d’être genré, disons que plus les jours passe et moins j'accepte les "il" quand on parle de moi genre
"il est dans la cours". Mais n'étant pas habitué a entre des "elle" je ne sais pas. Si je me pose 5 minutes et que je réfléchi a cette question, il est vrai que j'aurais tendance a répondre que je préférerais qu'on me parle au féminin.
Pour ce qui est des démarches médicale, oui je pense les faire, je n'arrive plus a aimer mon corps de "bûcheron" (ayant fait beaucoup de travail phisique lorsque je refoulais mes sentiments afin de me "persuader" que j'étais un homme et que mon corps me le prouverais) mais il est plus une gène qu'autre chose aujourd'hui. Donc oui j'envisage un parcours médicale meme si je me doute que cela demandera quelques mois de psy avant.
En ce qui concerne ma localisation j'habite du coté de Dreux (28) et je crois que les asso et centre médicale spécialisé sont du coté de Paris.
J'aimerais en parler a un ami proche que je considère comme mon petit frère (plus que mes frères bio dont je n'ai aucune nouvelle suite ala séparation et a la demande de divorce de mes parents encore en cours) mais je ne le vois pas souvent, il a sa vie avec sa copine, ses projets et il habite relativement loin on se vois 1 fois par mois environ.
Je sais qu'il sera d'un grand soutient et qu'il m'aidera s'il le peu, mais j'aimerais lui en parler en face a face, et je ne le verrais pas avant 2-3 semaines car il est occupé en ce moment.
Pour ce qui est de mon père, je voudrais lui en parler en face a face, voir ses réactions sur la dysphorie de genre, meme si je suis convaincue qu'il fera vite la liaison entre la question de dysphorie et moi et mon mal être...
Qui plus est, j'arriverais plus facilement a lui dire ce que je ressent et comment je l'ai vécu jusqu’à maintenant a l'oral plutot qu'a l'écrit.
Pour ta dernière "question", etre percu comme une femme, je te dirais que je le voudrais au plus profond de moi, mais avec mon physique de "bûcheron" c'est compliqué, enfin je trouve. Je me sent femme, j'aimerais être vue comme tel, mais j'ai un physique trop masculin pour que cela sonne "juste".
Pour ce qui est d’être genré, disons que plus les jours passe et moins j'accepte les "il" quand on parle de moi genre
"il est dans la cours". Mais n'étant pas habitué a entre des "elle" je ne sais pas. Si je me pose 5 minutes et que je réfléchi a cette question, il est vrai que j'aurais tendance a répondre que je préférerais qu'on me parle au féminin.
Pour ce qui est des démarches médicale, oui je pense les faire, je n'arrive plus a aimer mon corps de "bûcheron" (ayant fait beaucoup de travail phisique lorsque je refoulais mes sentiments afin de me "persuader" que j'étais un homme et que mon corps me le prouverais) mais il est plus une gène qu'autre chose aujourd'hui. Donc oui j'envisage un parcours médicale meme si je me doute que cela demandera quelques mois de psy avant.
En ce qui concerne ma localisation j'habite du coté de Dreux (28) et je crois que les asso et centre médicale spécialisé sont du coté de Paris.
J'aimerais en parler a un ami proche que je considère comme mon petit frère (plus que mes frères bio dont je n'ai aucune nouvelle suite ala séparation et a la demande de divorce de mes parents encore en cours) mais je ne le vois pas souvent, il a sa vie avec sa copine, ses projets et il habite relativement loin on se vois 1 fois par mois environ.
Je sais qu'il sera d'un grand soutient et qu'il m'aidera s'il le peu, mais j'aimerais lui en parler en face a face, et je ne le verrais pas avant 2-3 semaines car il est occupé en ce moment.
Pour ce qui est de mon père, je voudrais lui en parler en face a face, voir ses réactions sur la dysphorie de genre, meme si je suis convaincue qu'il fera vite la liaison entre la question de dysphorie et moi et mon mal être...
Qui plus est, j'arriverais plus facilement a lui dire ce que je ressent et comment je l'ai vécu jusqu’à maintenant a l'oral plutot qu'a l'écrit.
Pour ta dernière "question", etre percu comme une femme, je te dirais que je le voudrais au plus profond de moi, mais avec mon physique de "bûcheron" c'est compliqué, enfin je trouve. Je me sent femme, j'aimerais être vue comme tel, mais j'ai un physique trop masculin pour que cela sonne "juste".
Re: Questionnement personnelle
Si tu le souhaites, tu peux profiter de ce forum pour expérimenter le fait d'être genrée (et de te genrer toi-même) au féminin, ou au neutre si tu préfères pour l'instant On s'adaptera.
Voir un-e psy, c'est vraiment toi qui voit : tu n'as aucune obligation. Il n'est pas nécessaire de faire "de longs mois de psy" avant d'être hormoné-e par exemple... Il n'y a aucune obligation légale à ce sujet, et rien qui ne le justifierait, par ailleurs. Tu n'es pas malade du fait d'être trans.
Un-e psychiatre transfriendly peut te faire une attestation au bout d'un ou deux RDV.
Il t'est également possible d'être hormonée sans avoir vu de psychiatre (les généralistes notamment sont compétent-e-s pour prescrire des hormones dites "féminisantes", c'est compliqué d'en trouver qui le font, mais il y en a).
En effet, tu peux contacter l'association OUTrans à Paris, qui pourra te donner des infos de médecins dans le coin .
Il n'y a pas besoin d'ailleurs de se tourner vers un "centre médical". Les équipes protocolaires de la SoFECT / FPATH ne sont pas du tout obligatoires, ni "spécialistes" (même si elles s'autoproclament ainsi). Elles ont des pratiques transphobes, sexistes, homophobes et j'en passe.
Une transition médicale peut se faire totalement librement, en choisissant tes médecins, conformément au droit fondamental des patient-e-s au libre choix de leurs médecins.
Je te souhaite de pouvoir être entourée par notamment ton ami à qui tu veux en parler Tu verras sur ce forum il y a des topics sur le coming-out trans.
Un conseil que je peux te donner : garde-toi de porter un regard négatif/psychiatrisant/pathologisant sur le fait d'être trans : déjà parce que ce n'est pas une maladie (le terme de "dysphorie de genre" reste une dénomination psychiatrique, qui en plus quand on y réfléchit est absurde.. On éprouve pas de dysphorie avec notre genre...on peut éprouver de la dysphorie envers certaines parties de nos corps, notre voix, envers certaines situations sociales (le mégenrage, le morinommage etc), envers notre prénom d'assignation par exemple.
T'imagine, c'est comme si on qualifiait l'homosexualité de "dysphorie d'orientation sexuelle"... or en fait la plupart des souffrances sont directement liées à la transphobie, et elle ne sont pas du tout liées à notre genre.
Mais je m'égare ! Je disais donc, éviter d'en parler de façon honteuse, ou de présenter ça comme un problème, une maladie ou un trouble, parce que ça risque d'influencer la réaction de l'autre personne qui, elle-même sera plus enclin à porter un regard identique dessus.
Si tu en parles de façon neutre, naturelle et ok (voire positive, parce qu'en vrai c'est super positif de se rendre compte et d'annoncer qu'on est trans : ça veut dire qu'on va agir pour s'épanouir et s'affirmer soi-même!), ça a plus de chances d'avoir un impact positif sur tes interlocut-eur-rice-s
Pour ce qui est de ton dernier paragraphe : tout le monde est différent et c'est plus facile ou rapide pour certain-e-s que pour d'autres d'être lu-e correctement par les autres. Les démarches médicales sont notamment là pour faciliter ton identification par autrui.
Les choses peuvent évoluer énormément. On a toustes des renoncements à faire, et de l'acceptation de certaines limites. Mais ya une bonne marge d'évolution possible pour autant.
Voir un-e psy, c'est vraiment toi qui voit : tu n'as aucune obligation. Il n'est pas nécessaire de faire "de longs mois de psy" avant d'être hormoné-e par exemple... Il n'y a aucune obligation légale à ce sujet, et rien qui ne le justifierait, par ailleurs. Tu n'es pas malade du fait d'être trans.
Un-e psychiatre transfriendly peut te faire une attestation au bout d'un ou deux RDV.
Il t'est également possible d'être hormonée sans avoir vu de psychiatre (les généralistes notamment sont compétent-e-s pour prescrire des hormones dites "féminisantes", c'est compliqué d'en trouver qui le font, mais il y en a).
En effet, tu peux contacter l'association OUTrans à Paris, qui pourra te donner des infos de médecins dans le coin .
Il n'y a pas besoin d'ailleurs de se tourner vers un "centre médical". Les équipes protocolaires de la SoFECT / FPATH ne sont pas du tout obligatoires, ni "spécialistes" (même si elles s'autoproclament ainsi). Elles ont des pratiques transphobes, sexistes, homophobes et j'en passe.
Une transition médicale peut se faire totalement librement, en choisissant tes médecins, conformément au droit fondamental des patient-e-s au libre choix de leurs médecins.
Je te souhaite de pouvoir être entourée par notamment ton ami à qui tu veux en parler Tu verras sur ce forum il y a des topics sur le coming-out trans.
Un conseil que je peux te donner : garde-toi de porter un regard négatif/psychiatrisant/pathologisant sur le fait d'être trans : déjà parce que ce n'est pas une maladie (le terme de "dysphorie de genre" reste une dénomination psychiatrique, qui en plus quand on y réfléchit est absurde.. On éprouve pas de dysphorie avec notre genre...on peut éprouver de la dysphorie envers certaines parties de nos corps, notre voix, envers certaines situations sociales (le mégenrage, le morinommage etc), envers notre prénom d'assignation par exemple.
T'imagine, c'est comme si on qualifiait l'homosexualité de "dysphorie d'orientation sexuelle"... or en fait la plupart des souffrances sont directement liées à la transphobie, et elle ne sont pas du tout liées à notre genre.
Mais je m'égare ! Je disais donc, éviter d'en parler de façon honteuse, ou de présenter ça comme un problème, une maladie ou un trouble, parce que ça risque d'influencer la réaction de l'autre personne qui, elle-même sera plus enclin à porter un regard identique dessus.
Si tu en parles de façon neutre, naturelle et ok (voire positive, parce qu'en vrai c'est super positif de se rendre compte et d'annoncer qu'on est trans : ça veut dire qu'on va agir pour s'épanouir et s'affirmer soi-même!), ça a plus de chances d'avoir un impact positif sur tes interlocut-eur-rice-s
Pour ce qui est de ton dernier paragraphe : tout le monde est différent et c'est plus facile ou rapide pour certain-e-s que pour d'autres d'être lu-e correctement par les autres. Les démarches médicales sont notamment là pour faciliter ton identification par autrui.
Les choses peuvent évoluer énormément. On a toustes des renoncements à faire, et de l'acceptation de certaines limites. Mais ya une bonne marge d'évolution possible pour autant.
Re: Questionnement personnelle
Bonsoir Quetzal
Désolé pour mon absence mais je revient avec de bonne nouvelles ^^
Hier matin, au petit dei (que je prend tout les matin avec mon père, c'est devenu notre "rituel", il a compris que je n'allais pas très bien ces derniers temps (je ne m'étais même pas rendu compte que je cogitais tellement que j'en oubliais de "faire semblant" pour inquiéter personne, j'y peux rien c'est plus fort que moi d'habitude).
Enfin bref, il m'a demandé ce que j'avais car il voyais bien que ça n'allait pas fort en ce moment.
Je lui ai juste dis (pour rester dans le vague) que je me posais juste beaucoup de questions, suite a quoi il m'a demandé quel genre de question.
Je lui ai dis que pour le moment la seul chose que je pouvais lui dire c'est que je me posais des questions sur moi et que je comptais aller voir un-e psy pour avoir des réponses a mes questions que je me pose depuis plus de 15 ans.
Et la, je ne sais par quel "miracle" il a compris que je "n'acceptais plus celui que j'étais, que je voyais" et que je me sentais femme.
Il m'a dis que le plus important était comment je me verrais dans 5 ans, dans 10 ans, bref, dans le futur tant que j'étais heureuse c'est tout ce qui comptais pour lui.
Et la les larmes me sont monté aux yeux, j'étais complètement abasourdis, je ne savais pas plus quoi dire ou quoi faire.
Alors je lui ai dis qu'il m'impressionnerais toujours avec son "don" de comprendre beaucoup de chose sans que quiconque ne dise quoi que ce soit (il a souvent fait ça avec son entourage, tomber juste sur ce qui n'allais pas)
Puis il m'a dis aussi que ça ne l'étonnais pas au contraire, car a l'époque déjà il se doutais que quelque chose n'allais pas, je n'avais pas le comportement d'un petit garçon "type", qui "savais" qu'il est un petit garçon (enfin il ne me l'a pas dis exactement comme ça, mais c'était ce que ça voulais dire)
Enfin bref, il a étonnamment bien réagis, il a pris ça avec une légèreté déconcertante (même si je plus déconcertant reste le fait qu'il le savait en un sens ^^').
Il m'a dis aussi que si j'avais besoin de parler pour "essayer d'y voir plus claire", je pouvais contacter la fille sa compagne (iel a 18 ans, oui iel car iel est non-binaire ^^) chose que j'ai fait, on a parlé un moment (et on continue d'ailleurs) et elle a compris ce que je ressentais, elle m'a demandé si je préférais être genré au féminin ou masculin, je lui ai dis que tant que j'aurais ce corps de "bûcheron" je préférerais rester neutre, mais que si ce n'étais pas possible (pour x ou y raison) je préférerais le féminin.
tout ceci était hier matin - début d'aprem
fin d'aprem et dans la soirée, j'ai décidé d'écrire une lettre a mon père car il était la personne en qui j'avais le plus confiance au monde et que je voulais lui dire mon passé, comment j'ai vécu tout ceci jusqu’à maintenant et pourquoi j'ai souffert de cette "différence".
7 feuilles (donc 14 pages) qui sont sortie tout naturellement, et plus j'écrivais, plus je sentais comme... comment expliquer ça... un poids en moi qui s'allégeais de plus en plus, jusqu'à ce que son poids soit supportable ^^'
Dans cette lettre, je lui dis également que je souhaiterais qu'il choisisse mon/mes nouveau(x) prénom(s) car c'est ce que font les parents normalement lorsqu'il ont un enfant, et que je ne le forçais pas, que s'il préférait me laisser choisir moi même je comprendrais.
Il a commencé a la lire aujourd'hui mais n'a pas eut le temps de finir, j’appréhende sa réponse mais d'un autre coté, je suis heureuse de tout lui avoir dis et comblé a l'idée de savoir que les 2 seuls personnes au courant pour le moment me soutiennent, et qu'ils savent que seul mon enveloppe corporel changera mais que je resterais la même personne a l'intérieur ^^
Voila voila, comme quoi, des fois on craint le pire, on pense faire les choses d'une certaine façon mais le "destin" décide parfois de faire les choses a sa façon et on en ressort qu'agréablement surpris-e ^^
Pardon pour le pavé, mais je souhaitais montrer a tout-e-s celles et ceux qui n'osent pas en parler a leurs parents/ami-e-s de peur d’être jugé ou autre, alors que le seul jugement a ce moment la c'est celui qu'on se porte envers soi même avec le stress et la peur d'en parler.
Désolé pour mon absence mais je revient avec de bonne nouvelles ^^
Hier matin, au petit dei (que je prend tout les matin avec mon père, c'est devenu notre "rituel", il a compris que je n'allais pas très bien ces derniers temps (je ne m'étais même pas rendu compte que je cogitais tellement que j'en oubliais de "faire semblant" pour inquiéter personne, j'y peux rien c'est plus fort que moi d'habitude).
Enfin bref, il m'a demandé ce que j'avais car il voyais bien que ça n'allait pas fort en ce moment.
Je lui ai juste dis (pour rester dans le vague) que je me posais juste beaucoup de questions, suite a quoi il m'a demandé quel genre de question.
Je lui ai dis que pour le moment la seul chose que je pouvais lui dire c'est que je me posais des questions sur moi et que je comptais aller voir un-e psy pour avoir des réponses a mes questions que je me pose depuis plus de 15 ans.
Et la, je ne sais par quel "miracle" il a compris que je "n'acceptais plus celui que j'étais, que je voyais" et que je me sentais femme.
Il m'a dis que le plus important était comment je me verrais dans 5 ans, dans 10 ans, bref, dans le futur tant que j'étais heureuse c'est tout ce qui comptais pour lui.
Et la les larmes me sont monté aux yeux, j'étais complètement abasourdis, je ne savais pas plus quoi dire ou quoi faire.
Alors je lui ai dis qu'il m'impressionnerais toujours avec son "don" de comprendre beaucoup de chose sans que quiconque ne dise quoi que ce soit (il a souvent fait ça avec son entourage, tomber juste sur ce qui n'allais pas)
Puis il m'a dis aussi que ça ne l'étonnais pas au contraire, car a l'époque déjà il se doutais que quelque chose n'allais pas, je n'avais pas le comportement d'un petit garçon "type", qui "savais" qu'il est un petit garçon (enfin il ne me l'a pas dis exactement comme ça, mais c'était ce que ça voulais dire)
Enfin bref, il a étonnamment bien réagis, il a pris ça avec une légèreté déconcertante (même si je plus déconcertant reste le fait qu'il le savait en un sens ^^').
Il m'a dis aussi que si j'avais besoin de parler pour "essayer d'y voir plus claire", je pouvais contacter la fille sa compagne (iel a 18 ans, oui iel car iel est non-binaire ^^) chose que j'ai fait, on a parlé un moment (et on continue d'ailleurs) et elle a compris ce que je ressentais, elle m'a demandé si je préférais être genré au féminin ou masculin, je lui ai dis que tant que j'aurais ce corps de "bûcheron" je préférerais rester neutre, mais que si ce n'étais pas possible (pour x ou y raison) je préférerais le féminin.
tout ceci était hier matin - début d'aprem
fin d'aprem et dans la soirée, j'ai décidé d'écrire une lettre a mon père car il était la personne en qui j'avais le plus confiance au monde et que je voulais lui dire mon passé, comment j'ai vécu tout ceci jusqu’à maintenant et pourquoi j'ai souffert de cette "différence".
7 feuilles (donc 14 pages) qui sont sortie tout naturellement, et plus j'écrivais, plus je sentais comme... comment expliquer ça... un poids en moi qui s'allégeais de plus en plus, jusqu'à ce que son poids soit supportable ^^'
Dans cette lettre, je lui dis également que je souhaiterais qu'il choisisse mon/mes nouveau(x) prénom(s) car c'est ce que font les parents normalement lorsqu'il ont un enfant, et que je ne le forçais pas, que s'il préférait me laisser choisir moi même je comprendrais.
Il a commencé a la lire aujourd'hui mais n'a pas eut le temps de finir, j’appréhende sa réponse mais d'un autre coté, je suis heureuse de tout lui avoir dis et comblé a l'idée de savoir que les 2 seuls personnes au courant pour le moment me soutiennent, et qu'ils savent que seul mon enveloppe corporel changera mais que je resterais la même personne a l'intérieur ^^
Voila voila, comme quoi, des fois on craint le pire, on pense faire les choses d'une certaine façon mais le "destin" décide parfois de faire les choses a sa façon et on en ressort qu'agréablement surpris-e ^^
Pardon pour le pavé, mais je souhaitais montrer a tout-e-s celles et ceux qui n'osent pas en parler a leurs parents/ami-e-s de peur d’être jugé ou autre, alors que le seul jugement a ce moment la c'est celui qu'on se porte envers soi même avec le stress et la peur d'en parler.
Re: Questionnement personnelle
Reuh !
J'ai oublié de préciser une chose :
J'ai réussi a faire mon CO, mais maintenant j'aimerais faire les démarches pour un TH.
Je ne sais pas s'il serait préférable que j'aille d'abord voir un psychiatre ou directement mon médecin traitant...
Je ne supporte vraiment plus ce physique de "mec" et j'aimerais commencer ma transition, et le plus "tot" sera la mieux psychologiquement parlant meme si je suis consciente qu'il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, et je sais également que les changements ne se feront pas du jour au lendemain, mais je souhaite vraiment commencer les démarches pour débuter ma transition.
Auriez-vous des conseils s'il vous plait ? Merci par avance.
J'ai oublié de préciser une chose :
J'ai réussi a faire mon CO, mais maintenant j'aimerais faire les démarches pour un TH.
Je ne sais pas s'il serait préférable que j'aille d'abord voir un psychiatre ou directement mon médecin traitant...
Je ne supporte vraiment plus ce physique de "mec" et j'aimerais commencer ma transition, et le plus "tot" sera la mieux psychologiquement parlant meme si je suis consciente qu'il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, et je sais également que les changements ne se feront pas du jour au lendemain, mais je souhaite vraiment commencer les démarches pour débuter ma transition.
Auriez-vous des conseils s'il vous plait ? Merci par avance.
Re: Questionnement personnelle
Wah, quelle joie de lire ta réponse ! C'est vraiment chouette que tu aies pu parler avec ton père et qu'il ait réagi comme il l'a fait. En effet ça doit faire un sacré poids qui disparaît. Je te souhaite que le plus possible de tes coming-out se passent ainsi
Pour la suite, c'est totalement compréhensible de vouloir aller vite. Ça fait des années que ça te tourne dans la tête, c'est bien normal d'avoir envie de concrétiser tout ça.
Non, tu n'es pas obligée de voir un-e psychiatre, mais selon là où tu vis et ce qui est préférable pour toi (et ça c'est à toi seule de le définir^^), ça peut être l'option que tu choisiras.
En gros : les généralistes sont compétent-e-s pour prescrire des oestro (et autres hormones dites "féminisantes"), et l'attestation psychiatrique n'est absolument pas une obligation légale.
Peu de généralistes acceptent dans les faits de prescrire des hormones (et qui plus est sans attest psychiatrique) mais il y en a. Si tu en as près de chez toi, c'est clairement le moyen le plus rapide de commencer les hormones. L'asso trans près de chez toi saura te renseigner.
Idem si tu vis pas loin de l'un des quelques Planning Familiaux qui font des primo-ordonnances (Rennes, Villeurbanne, Saint Etienne, Grenoble...).
Si tu n'as rien de tout ça par chez toi, et que tu ne veux ou ne peux pas te déplacer jusqu'à eux, alors oui il te faudra une attestation psychiatrique.
Pour cela : tu peux contacter l'asso trans la plus près de chez toi pour avoir des noms de psychiatres transfriendly (c'est parfois loin d'être simple, il est possible qu'il te faille faire quelques km... :/)
Une fois cette attestation en main (un ou 2 RDV suffisent, un-e psy qui veut t'imposer des mois de suivi, tu peux oublier), tu pourras voir un-e endoc pour obtenir ta primo-ordonnance (ou un-e généraliste qui accepte de faire une primo-ordo avec attest psy mais je ne crois pas que ce soit une pratique courante).
Une fois ta primo-ordonnance en poche (tu auras dû faire quelques examens sanguins auparavant ou au début), tu peux ensuite te faire suivre par n'importe quel endoc, et n'importe quel généraliste (pour faire les renouvellements mais également pour le suivi hormonal...).
En parallèle tu peux effectivement voir ton médecin traitant si tu souhaites faire une demande d'ALD, ce qui peut s'avérer utile si tu n'as pas de mutuelle et/ou que tu envisages des démarches habituellement non prises en charge par la sécu (psychologue... et en fait c'est tout non ? Car il me semble que logiquement l'orthophonie et la dermatologie devrait pouvoir être remboursées hors ALD, quelqu'une pourrait-elle confirmer ? ^^)
Si tu veux tu peux me MP, je peux te passer un lien aussi vers une carte de France qui répertorie des praticien-ne-s transfriendly (carte communautaire qui ne doit surtout pas être postée en public sur internet, pour éviter les ennuis légaux). Elle est loin d'être exhaustive, mais ça peut aider.
PS : Juste parce que je juge important de le préciser, dans une démarche d'empowerment, et cela sans chercher à invalider le moins du monde ton ressenti et ta gêne - qui sont compréhensibles : peu importe ton apparence physique, si tu es une femme, tu es une femme et tu es parfaitement légitime à parler de toi au féminin.
Pour la suite, c'est totalement compréhensible de vouloir aller vite. Ça fait des années que ça te tourne dans la tête, c'est bien normal d'avoir envie de concrétiser tout ça.
Non, tu n'es pas obligée de voir un-e psychiatre, mais selon là où tu vis et ce qui est préférable pour toi (et ça c'est à toi seule de le définir^^), ça peut être l'option que tu choisiras.
En gros : les généralistes sont compétent-e-s pour prescrire des oestro (et autres hormones dites "féminisantes"), et l'attestation psychiatrique n'est absolument pas une obligation légale.
Peu de généralistes acceptent dans les faits de prescrire des hormones (et qui plus est sans attest psychiatrique) mais il y en a. Si tu en as près de chez toi, c'est clairement le moyen le plus rapide de commencer les hormones. L'asso trans près de chez toi saura te renseigner.
Idem si tu vis pas loin de l'un des quelques Planning Familiaux qui font des primo-ordonnances (Rennes, Villeurbanne, Saint Etienne, Grenoble...).
Si tu n'as rien de tout ça par chez toi, et que tu ne veux ou ne peux pas te déplacer jusqu'à eux, alors oui il te faudra une attestation psychiatrique.
Pour cela : tu peux contacter l'asso trans la plus près de chez toi pour avoir des noms de psychiatres transfriendly (c'est parfois loin d'être simple, il est possible qu'il te faille faire quelques km... :/)
Une fois cette attestation en main (un ou 2 RDV suffisent, un-e psy qui veut t'imposer des mois de suivi, tu peux oublier), tu pourras voir un-e endoc pour obtenir ta primo-ordonnance (ou un-e généraliste qui accepte de faire une primo-ordo avec attest psy mais je ne crois pas que ce soit une pratique courante).
Une fois ta primo-ordonnance en poche (tu auras dû faire quelques examens sanguins auparavant ou au début), tu peux ensuite te faire suivre par n'importe quel endoc, et n'importe quel généraliste (pour faire les renouvellements mais également pour le suivi hormonal...).
En parallèle tu peux effectivement voir ton médecin traitant si tu souhaites faire une demande d'ALD, ce qui peut s'avérer utile si tu n'as pas de mutuelle et/ou que tu envisages des démarches habituellement non prises en charge par la sécu (psychologue... et en fait c'est tout non ? Car il me semble que logiquement l'orthophonie et la dermatologie devrait pouvoir être remboursées hors ALD, quelqu'une pourrait-elle confirmer ? ^^)
Si tu veux tu peux me MP, je peux te passer un lien aussi vers une carte de France qui répertorie des praticien-ne-s transfriendly (carte communautaire qui ne doit surtout pas être postée en public sur internet, pour éviter les ennuis légaux). Elle est loin d'être exhaustive, mais ça peut aider.
PS : Juste parce que je juge important de le préciser, dans une démarche d'empowerment, et cela sans chercher à invalider le moins du monde ton ressenti et ta gêne - qui sont compréhensibles : peu importe ton apparence physique, si tu es une femme, tu es une femme et tu es parfaitement légitime à parler de toi au féminin.
Re: Questionnement personnelle
Merci Quetzal pour ta réponse
En effet, je suis qu'heureuse de la réaction de mon père et de la "fille" de sa compagne.
J'espère également que le reste de mon entourage le prendra de façon aussi "logique".
Pour ce qui est de parler de moi au féminin, je t'avouerais que, même si mon CO est récent, j'ai pris ce "réflexe" de me genrer au féminin (et lorsque les "réflexes reviennent" et que mon père est a coté de moi (au passage lui aussi commence a prendre le "plie", il rigole en mode "alalah les réflexes") ^^
Pour ce qui est de mes futurs prénoms (et donc du coté administratif), on en a brièvement parlé lui et moi et vue qu'il n'a pas fini la lettre, je lui ai dis de la lire et qu'il aurais la réponse a la fin (mais il n'est pas bête et se doute plus ou moins de ce que j'ai écris ^^)
D'accord, donc dans un premier temps il faut que je trouve un psychiatre transfriendly proche de chez moi pour commencer le TH.
Un énorme merci a toi qui a sue trouver les mots juste et qui a pris le temps de me répondre avec précisions concernant toutes mes interrogations.
Pour ce qui est de la liste des praticiens, je suis déjà au courant que cette liste ne doit pas être divulguer au grand public pour éviter de quelconques problème ^^.
Merci pour ta proposition de mp, ça fait du bien d’être aidé lorsque tu ne sais pas trop comment t'y prendre ^^
J'espère que tout ce passera pour le mieux lors de ma transition et que je n'aurais pas trop de mal a trouver de "bons" psy/endo.
Encore merci pour tout, je repasserais a l'occasion pour donner des news ici sur l'avancé de ma transition afin de montrer a tout-e-s celles/ceux qui veulent entamer une transition alors qu'ils se sente trop vieux/vieilles ou qui se dise que maintenant il est trop tard. (et si je peux aidé sur d'autres poste alors je le ferais sans hésiter une seul seconde).
J'ai compris qu'il n'est jamais trop tard pour quoi que ce soit, et encore moins pour VIVRE !
Car si vous ne faites pas vous même le nécessaire pour être heureux/heureuse ce n'est pas quelqu'un d'autre qui le fera pour vous, que vous souhaitiez entamer une transition hormonale ou non, chirurgicale ou non, le plus important est de se sentir bien dans sa peau, en harmonie avec soit même !
Désolé, je parle pour les personnes trans principalement car c'est mon cas, mais c'est la même chose pour les personnes qui se cherche "sexuellement" (je n'ai pas trouvé d'autre terme ^^') ou autre, on est tout-e-s différent-e-s, c'est a nous de trouver la "voie" que l'ont souhaite véritablement empreinter. Alors oui, il y aura forcément un/des obstacle(s) sur notre route (malheureusement les "cons/connes" y'en aura toujours) mais il n'y a rien d'insurmontable !
Voila voila, encore une fois j'ai écrit un texte de 3 km de long mais je voulais faire part de mon ressenti en ce qui concerne les personnes LGBT+ et "le reste du monde"
Nous ne sommes pas différent-e-s, ce sont les autres qui sont enfermé dans leurs "intolérance" et c'est ça qui créer de la transphobie, homophobie.
Dommage que la "connophobie" n'existe pas, sinon on serais plusieurs dans ce cas ^^'.
Voila voila, des bisouilles et plein de courage a toutes et a tous !! :p
En effet, je suis qu'heureuse de la réaction de mon père et de la "fille" de sa compagne.
J'espère également que le reste de mon entourage le prendra de façon aussi "logique".
Pour ce qui est de parler de moi au féminin, je t'avouerais que, même si mon CO est récent, j'ai pris ce "réflexe" de me genrer au féminin (et lorsque les "réflexes reviennent" et que mon père est a coté de moi (au passage lui aussi commence a prendre le "plie", il rigole en mode "alalah les réflexes") ^^
Pour ce qui est de mes futurs prénoms (et donc du coté administratif), on en a brièvement parlé lui et moi et vue qu'il n'a pas fini la lettre, je lui ai dis de la lire et qu'il aurais la réponse a la fin (mais il n'est pas bête et se doute plus ou moins de ce que j'ai écris ^^)
D'accord, donc dans un premier temps il faut que je trouve un psychiatre transfriendly proche de chez moi pour commencer le TH.
Un énorme merci a toi qui a sue trouver les mots juste et qui a pris le temps de me répondre avec précisions concernant toutes mes interrogations.
Pour ce qui est de la liste des praticiens, je suis déjà au courant que cette liste ne doit pas être divulguer au grand public pour éviter de quelconques problème ^^.
Merci pour ta proposition de mp, ça fait du bien d’être aidé lorsque tu ne sais pas trop comment t'y prendre ^^
J'espère que tout ce passera pour le mieux lors de ma transition et que je n'aurais pas trop de mal a trouver de "bons" psy/endo.
Encore merci pour tout, je repasserais a l'occasion pour donner des news ici sur l'avancé de ma transition afin de montrer a tout-e-s celles/ceux qui veulent entamer une transition alors qu'ils se sente trop vieux/vieilles ou qui se dise que maintenant il est trop tard. (et si je peux aidé sur d'autres poste alors je le ferais sans hésiter une seul seconde).
J'ai compris qu'il n'est jamais trop tard pour quoi que ce soit, et encore moins pour VIVRE !
Car si vous ne faites pas vous même le nécessaire pour être heureux/heureuse ce n'est pas quelqu'un d'autre qui le fera pour vous, que vous souhaitiez entamer une transition hormonale ou non, chirurgicale ou non, le plus important est de se sentir bien dans sa peau, en harmonie avec soit même !
Désolé, je parle pour les personnes trans principalement car c'est mon cas, mais c'est la même chose pour les personnes qui se cherche "sexuellement" (je n'ai pas trouvé d'autre terme ^^') ou autre, on est tout-e-s différent-e-s, c'est a nous de trouver la "voie" que l'ont souhaite véritablement empreinter. Alors oui, il y aura forcément un/des obstacle(s) sur notre route (malheureusement les "cons/connes" y'en aura toujours) mais il n'y a rien d'insurmontable !
Voila voila, encore une fois j'ai écrit un texte de 3 km de long mais je voulais faire part de mon ressenti en ce qui concerne les personnes LGBT+ et "le reste du monde"
Nous ne sommes pas différent-e-s, ce sont les autres qui sont enfermé dans leurs "intolérance" et c'est ça qui créer de la transphobie, homophobie.
Dommage que la "connophobie" n'existe pas, sinon on serais plusieurs dans ce cas ^^'.
Voila voila, des bisouilles et plein de courage a toutes et a tous !! :p
Re: Questionnement personnelle
Soit un psychiatre transfriendly pour faire une attest, soit directement un-e généraliste qui fait des primo-ordonnances sans attest psy.
Après si tu envisages des démarches chirurgicales on te demandera aussi surement une attest psy (mais rien n'empêche de la demander plus tard en fait, au moment où tu en as besoin. Pour certaines personnes c'est mieux parce que ça leur permet d'être plus sur-e de soi en allant voir le/la psy, car ça devient plus une formalité qu'autre chose vu que par ailleurs d'autres démarches sont entamées...).
C'est vraiment toi qui voit ce qui te convient le mieux, selon tes priorités, ton énergie etc
Après si tu envisages des démarches chirurgicales on te demandera aussi surement une attest psy (mais rien n'empêche de la demander plus tard en fait, au moment où tu en as besoin. Pour certaines personnes c'est mieux parce que ça leur permet d'être plus sur-e de soi en allant voir le/la psy, car ça devient plus une formalité qu'autre chose vu que par ailleurs d'autres démarches sont entamées...).
C'est vraiment toi qui voit ce qui te convient le mieux, selon tes priorités, ton énergie etc
Re: Questionnement personnelle
Coucou Quetzal
Petite insomnie de prévue je le sent bien (trop de choses dans ma tete )
Du coup je me suis dis que j'avais le temps de passer et j'ai bien fait ^^
Je pense aller voir dans un premier temps un médecin généraliste (je n'ai plus de médecin traitant pour cause de retraite du précédent, et qui plus ai je suis rarement malade ^^') donc ca me donnera l'occasion de faire d'une pierre deux coups
Mais par la suite j'envisage quand meme d'aller voir un psychiatre, avec ou sans primo-ordonnance délivré par le médecin car si mes souvenirs sont bon, pour faire le changement d'état civil il faut une lettre d'un psychiatre (dis moi si je me trompe) et aussi d'un psychologue si je ne m'abuse (tout ca pour rien, je veux dire ca se vois lorsque l'ont est une femme ou un homme, trans ou cis, ou plutot ca se ressent je pense )
Et après un endocrinologue pour etre sur des dosage pour le TH et pour l'adapter "correctement" en cas de besoin (je préfère prendre mes précautions surtout en ce qui concerne les médecins, j'ai de mauvais souvenir d'ou le fait que je soit stressé a l'idée d'avoir rendez vous meme si c'est pour la bonne cause)
Par la suite, si je souhaite faire de la chirurgie (chose que je verrais avec le temps meme si je pense en faire au moins 2) je n'aurais pas de soucis (normalement) puisque j'aurais été suivis depuis le début par les 3).
Mais je me posais une question :
Est-ce qu'une fois que la première ordonnance pour le TH est obtenu tu peux la faire renouveler par n'importe quel médecin ? je te pose la question dans la mesure ou mon médecin ou psychiatre serait en vacance au moment du renouvellement (je t'avouerais que je ne connais pas trop comment tout ceci se passe la dessus)
Merci par avance pour ta réponse, c'est toujours un plaisir de te lire (heureusement que tu es la, de ce que je vois beaucoup de personne lisent ce poste mais personne ne laisse de commentaire ^^') Enfin bref
Sur ceux je vais quand meme essayer de dormir un minimum et je te dis a bientot, bise
Petite insomnie de prévue je le sent bien (trop de choses dans ma tete )
Du coup je me suis dis que j'avais le temps de passer et j'ai bien fait ^^
Je pense aller voir dans un premier temps un médecin généraliste (je n'ai plus de médecin traitant pour cause de retraite du précédent, et qui plus ai je suis rarement malade ^^') donc ca me donnera l'occasion de faire d'une pierre deux coups
Mais par la suite j'envisage quand meme d'aller voir un psychiatre, avec ou sans primo-ordonnance délivré par le médecin car si mes souvenirs sont bon, pour faire le changement d'état civil il faut une lettre d'un psychiatre (dis moi si je me trompe) et aussi d'un psychologue si je ne m'abuse (tout ca pour rien, je veux dire ca se vois lorsque l'ont est une femme ou un homme, trans ou cis, ou plutot ca se ressent je pense )
Et après un endocrinologue pour etre sur des dosage pour le TH et pour l'adapter "correctement" en cas de besoin (je préfère prendre mes précautions surtout en ce qui concerne les médecins, j'ai de mauvais souvenir d'ou le fait que je soit stressé a l'idée d'avoir rendez vous meme si c'est pour la bonne cause)
Par la suite, si je souhaite faire de la chirurgie (chose que je verrais avec le temps meme si je pense en faire au moins 2) je n'aurais pas de soucis (normalement) puisque j'aurais été suivis depuis le début par les 3).
Mais je me posais une question :
Est-ce qu'une fois que la première ordonnance pour le TH est obtenu tu peux la faire renouveler par n'importe quel médecin ? je te pose la question dans la mesure ou mon médecin ou psychiatre serait en vacance au moment du renouvellement (je t'avouerais que je ne connais pas trop comment tout ceci se passe la dessus)
Merci par avance pour ta réponse, c'est toujours un plaisir de te lire (heureusement que tu es la, de ce que je vois beaucoup de personne lisent ce poste mais personne ne laisse de commentaire ^^') Enfin bref
Sur ceux je vais quand meme essayer de dormir un minimum et je te dis a bientot, bise
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- Bénévole écoutant·e
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Re: Questionnement personnelle
Salut Floo,
merci pour ton témoignage du petit déjeuner avec ton père, ça fait du bien à lire aussi
Je fais partie des lecteurs anonymes puisque je ne connais du questionnement de genre et des transitions que les témoignages des personnes que j'ai rencontrées ou lues. Je laisse donc la parole à ceux qui "savent" ... et Quetzal sait beaucoup de choses haha (Encore merci Quetzal au passage pour toutes les réponses que tu apportes)
Voila donc c'était juste pour faire un coucou mais je reste dispo si je peux apporter qqch d'autre ^^
Benjamin
merci pour ton témoignage du petit déjeuner avec ton père, ça fait du bien à lire aussi
Je fais partie des lecteurs anonymes puisque je ne connais du questionnement de genre et des transitions que les témoignages des personnes que j'ai rencontrées ou lues. Je laisse donc la parole à ceux qui "savent" ... et Quetzal sait beaucoup de choses haha (Encore merci Quetzal au passage pour toutes les réponses que tu apportes)
Voila donc c'était juste pour faire un coucou mais je reste dispo si je peux apporter qqch d'autre ^^
Benjamin
Re: Questionnement personnelle
Coucou Benjamin49
Pas de problème, ce n'était pas dis méchamment lorsque je disais que personne d'autre ne laissais de com, c'était juste un constat pour rebondir sur le faite qu'en effet, Quetzal en sais des choses et aide énormément les personnes dans le "besoin".
Maintenant que les choses vont mieux je vais enfin pouvoir avancer et aider a mon tour si je peux le faire.
Tu sais, ce n'est pas par ce que "tu ne t'y connais pas beaucoup" que tu ne peux pas aider, un petit mot gentil qui réconforte fait toujours du bien a entendre/lire
Merci pour ton com ça me fait plaisir d'avoir des retours, car a vrai dire je ne sais pas trop si je suis "chanceuse" d'avoir eut de tel réaction lors de mes CO (meme si le plus dure reste a venir et la je ne suis pas aussi sereine ^^') ou si rare sont les réactions négative. Je n'ai pas lu énormément de témoignage de CO, ou du moins pas suffisamment pour me faire un avis.
En espérant que mon "histoire" redonne du courage et ouvre la voie a celles et ceux qui souhaite faire leur CO mais qui n'osent pas trop par crainte (ou tout simplement par stress comme c'est souvent le cas hahah ^^'). D'ailleurs, comme je l'ai dis au dessus, je reste ouverte a toutes questions au besoin, si je peux aider je le ferais sans hésiter
Bonne soirée a toi
Pas de problème, ce n'était pas dis méchamment lorsque je disais que personne d'autre ne laissais de com, c'était juste un constat pour rebondir sur le faite qu'en effet, Quetzal en sais des choses et aide énormément les personnes dans le "besoin".
Maintenant que les choses vont mieux je vais enfin pouvoir avancer et aider a mon tour si je peux le faire.
Tu sais, ce n'est pas par ce que "tu ne t'y connais pas beaucoup" que tu ne peux pas aider, un petit mot gentil qui réconforte fait toujours du bien a entendre/lire
Merci pour ton com ça me fait plaisir d'avoir des retours, car a vrai dire je ne sais pas trop si je suis "chanceuse" d'avoir eut de tel réaction lors de mes CO (meme si le plus dure reste a venir et la je ne suis pas aussi sereine ^^') ou si rare sont les réactions négative. Je n'ai pas lu énormément de témoignage de CO, ou du moins pas suffisamment pour me faire un avis.
En espérant que mon "histoire" redonne du courage et ouvre la voie a celles et ceux qui souhaite faire leur CO mais qui n'osent pas trop par crainte (ou tout simplement par stress comme c'est souvent le cas hahah ^^'). D'ailleurs, comme je l'ai dis au dessus, je reste ouverte a toutes questions au besoin, si je peux aider je le ferais sans hésiter
Bonne soirée a toi
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- Bénévole écoutant·e
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Re: Questionnement personnelle
Salut Floo
pas de souci, j'ai plus répondu pour plaisanter et pour "palier" à l'indisponibilité de Quetzal ^^ Mais merci pour ton message, c'est toujours agréable à lire haha
En parlant de ça, souhaites tu que je me renseigne sur les questions que tu as en suspend concernant le traitement hormonal ?
je ne suis pas en mesure de te dire si les reactions sont plus négatives que positives, juste que c'est un questionnement souvent difficile à appréhender par les parents qui, comme la plupart des gens, ne connaissent pas ou mal la notion de genre
A quoi fais-tu référence quand tu dis que le plus dur reste à venir ?
Bon we
pas de souci, j'ai plus répondu pour plaisanter et pour "palier" à l'indisponibilité de Quetzal ^^ Mais merci pour ton message, c'est toujours agréable à lire haha
En parlant de ça, souhaites tu que je me renseigne sur les questions que tu as en suspend concernant le traitement hormonal ?
je ne suis pas en mesure de te dire si les reactions sont plus négatives que positives, juste que c'est un questionnement souvent difficile à appréhender par les parents qui, comme la plupart des gens, ne connaissent pas ou mal la notion de genre
A quoi fais-tu référence quand tu dis que le plus dur reste à venir ?
Bon we
Re: Questionnement personnelle
Coucou !!
Lorsque je dis que "le plus dure reste a venir" je parle de cette fermeture d'esprit omniprésente et ces critiques facile que certaines personnes se permettent encore en 2020.
Malheureusement les discriminations sont monnaie courante lorsque "l'ont ne correspond pas aux normes". Personnellement je vois "le plus dure" comme étant le parcourt qui m'attend, comme par exemple avec certains médecins transphobe ou ce regard méprisant de certaines personne que tu crois dans la rue et qui te font vite comprendre leurs pensées alors qu'ils/elles ne te connaissent pas...
Après j'en suis consciente et c'est le principale je pense ^^'.
Pour ce qui est du traitement hormonale lui meme, je n'ai pas spécialement de question. Disons que mon questionnement se porte plus sur, vers qui me tourner dans un premier temps ? Un médecin généraliste ? un psychiatre ? Voila la question que je me pose le plus en ce moment.
Etant fumeuse (j'essaye d'arreter mais ça ne se fait pas du jour au lendemain ^^') je me demande aussi s'il y a des "risques" concernant le TH.
Voila mes principales questions du moment, et si tu peux y répondre alors ça m'aiderais beaucoup ^^
Sur ceux, je te souhaite un bon week-end également, une bonne soirée et une très bonne nuit ^^
Ps : je vais voir si je peux changer de nom d'utilisateur, j'aimerais y mettre mon prénom (celui qui sera mon prénom définitif : Camille ^^)
Bise
Lorsque je dis que "le plus dure reste a venir" je parle de cette fermeture d'esprit omniprésente et ces critiques facile que certaines personnes se permettent encore en 2020.
Malheureusement les discriminations sont monnaie courante lorsque "l'ont ne correspond pas aux normes". Personnellement je vois "le plus dure" comme étant le parcourt qui m'attend, comme par exemple avec certains médecins transphobe ou ce regard méprisant de certaines personne que tu crois dans la rue et qui te font vite comprendre leurs pensées alors qu'ils/elles ne te connaissent pas...
Après j'en suis consciente et c'est le principale je pense ^^'.
Pour ce qui est du traitement hormonale lui meme, je n'ai pas spécialement de question. Disons que mon questionnement se porte plus sur, vers qui me tourner dans un premier temps ? Un médecin généraliste ? un psychiatre ? Voila la question que je me pose le plus en ce moment.
Etant fumeuse (j'essaye d'arreter mais ça ne se fait pas du jour au lendemain ^^') je me demande aussi s'il y a des "risques" concernant le TH.
Voila mes principales questions du moment, et si tu peux y répondre alors ça m'aiderais beaucoup ^^
Sur ceux, je te souhaite un bon week-end également, une bonne soirée et une très bonne nuit ^^
Ps : je vais voir si je peux changer de nom d'utilisateur, j'aimerais y mettre mon prénom (celui qui sera mon prénom définitif : Camille ^^)
Bise